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La presse arabophone (hebdos) du samedi 28 décembre 2024

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Infrastructures : Akhannouch expose les principaux chantiers | La réforme du Code de la famille : une révolution douce | Le Maroc et la Mauritanie : jumeaux dans le complot des militaires algériens | RGPH : le Maroc face à son défi démographique | L’autre face du banquier qui a fait fortune du cinéma et de la télé | Une année de “chaud/froid”

AL ANBAE : Infrastructures : Akhannouch expose les principaux chantiers. Le chef du gouvernement a annoncé, lundi, que le gouvernement vise à doubler la capacité de ses aéroports d’ici à 2030, en prévision de la Coupe du Monde de football, co-organisée avec l’Espagne et le Portugal. Les aéroports de Casablanca, Marrakech et Agadir seront modernisés pour accueillir jusqu’à 80 millions de passagers. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a exprimé sa confiance dans la capacité du Maroc à organiser cet événement, tandis que la Banque africaine de développement s’engage à financer les infrastructures nécessaires, notamment ferroviaires et aéroportuaires. Ces initiatives visent à renforcer l’accueil et le tourisme pour 2030.

AL ALAM AL OUSBOUÏ : La réforme du Code de la famille : une révolution douce. Le projet de loi introduit des avancées notables pour les droits des femmes. L’âge légal du mariage reste à 18 ans, avec des dérogations plus strictes pour les mineures. La polygamie, bien que toujours permise, nécessite désormais l’accord de la première épouse et des justifications exceptionnelles. En cas de divorce, la réforme favorise la parité dans la garde des enfants et protège la mère en cas de remariage. Enfin, bien que l’héritage reste régi par la loi islamique, la possibilité de léguer des biens à ses héritières féminines marque un progrès vers l’égalité. Cette réforme modernise le cadre juridique tout en respectant les traditions.

AL WATAN : Le Maroc et la Mauritanie : jumeaux dans le complot des militaires algériens. Depuis l’indépendance, l’Algérie a constamment cherché à affaiblir le Maroc et la Mauritanie pour accéder à l’océan Atlantique. Selon une déclassification de 2012, le président algérien Houari Boumédiène a soutenu le Front Polisario avec des fonds, des armes et des stratégies diplomatiques pour perturber le Maroc, en cachant ses véritables intentions sous la question de l’autodétermination. Cette guerre par procuration a atteint son paroxysme en 1977, avec des attaques directes sur la Mauritanie. Malgré l’échec des tentatives algériennes, les provocations continuent, avec des incursions récentes en Mauritanie, augmentant les tensions régionales.

LISSANE AL MAGHRIB : RGPH : le Maroc face à son défi démographique. Les résultats du recensement de 2024 ont suscité un débat intense sur les risques liés aux évolutions démographiques du Maroc, marqué par un faible taux de fertilité et un déséquilibre générationnel. La population active souffre d’un taux de chômage supérieur à 21%, tandis que l’analphabétisme touche 25% de la population. Ces chiffres inquiétants se conjuguent à un vieillissement accéléré et à une baisse continue du nombre d’enfants. Le pays a-t-il raté sa chance démographique ?

AL MICHAAL : L’autre face du « banquier » qui a fait fortune du cinéma et de la télé. Depuis début décembre, le film «Nayda» de Saïd Naciri, disponible gratuitement sur YouTube, a accumulé 3,5 millions de vues, relançant le débat autour du réalisateur, souvent critiqué pour ses déclarations polémiques. Naciri a expliqué avoir choisi YouTube après que la SNRT a refusé de diffuser son film, bien que la chaîne publique souligne des contraintes légales concernant les droits de diffusion. Au moment où Naciri ambitionne désormais de créer une chaîne de télévision satellitaire, un projet coûteux, certains questionnent la véritable motivation derrière cette annonce. Alors qu’en est-il ?

AL OUSBOUE : Une année de “chaud/froid”. L’année 2024 n’a pas pu passer sans apporter avec elle son lot de dossiers chauds accentués par «l’impopularité» du gouvernement. Celui-là même, censé être «le gouvernement social», a vu son mandat empreint d’une inflation qui ne semble pas vouloir freiner. Mais cette sombre réalité ne doit pas voiler les nombreux événements qui ont eu des impacts positifs sur les Marocains. Surtout lorsque la cause numéro une de la nation a connu des développements importants durant l’année. Et pour finir 2024 en beauté, la réforme du Code de la famille promet un tournant historique…