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La presse arabophone (hebdos) du samedi 21 septembre 2024

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Les plus grands scandales de nos élus | Les mines d’Aboulghali qui menacent l’unité du PAM | Migration clandestine : jusqu’à quand … et jusqu’où ? | L’immigration collective … ou la censure populaire contre tout fonctionnaire qui trahit Dieu, la Patrie et le Roi | Les Émiratis se défont de Ahizoune après des pertes financières conséquentes | La Palestine était-elle réellement un État ? |

AL MICHAAL : Les plus grands scandales de nos élus. Plus de 10% des députés sont analphabètes. Et plus de 700 présidents de communes sont devant la justice. Le Maroc, de ce fait, se retrouve devant une situation inédite. Faudrait-il tous les destituer ? Auquel cas qui pour tenir la gestion de la chose publique ? Une chose est sûre : les partis politiques sont à l’origine de cette situation dans la mesure où tous cherchent à s’accaparer les postes électoraux au détriment de la qualification de leurs membres. Ceux-ci ne prennent pas le temps de vérifier les antécédents des membres, ni même leur implication dans des affaires de corruption… Mais avec cette récente vague, sommes-nous réellement face à une volonté d’épurer le paysage politique ?

AL AYYAM : Les mines d’Aboulghali qui menacent l’unité du PAM. Il semble que le Parti Authenticité et Modernité continue d’aller dans le sens inverse des mœurs qui animent les relations au sein du parti. Cette formation qui n’a que 15 ans d’existence insiste à suivre une direction contraires aux autres partis politiques. Pas seulement au Maroc, mais dans le monde entier. Car, en effet, le PAM est le seul parti qui empêche ses dirigeants de dépasser le seul mandat. Le parti est ainsi en quête constante de nouveaux leaders à placer sous les feux des projecteurs avant de tomber dans l’oubli. C’est aussi le seul parti qui a instauré la direction collégiale avant que deux de ses dirigeants et tous ses membres ne décident de déchoir le troisième, Aboulghali dont la nomination avait surpris plus d’un lors du dernier congrès national.

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AL OUSBOUE : Migration clandestine : jusqu’à quand… et jusqu’où ? Les Marocains d’antan étaient sages lorsqu’ils disaient : «aucun chat ne se sauve d’une maison où il y a un mariage». Et la vérité est aussi que l’on ne peut pas cacher un soleil par un tamis… La catastrophe sociétale illustrée par les jeunes, pour la plupart des mineurs, qui ont tentés d’immigrer clandestinement par Bab Sebta est forcément liée par le manque de confiance dans l’avenir, principalement en termes d’emploi. Les chiffres le prouvent. L’incident invite aussi à remettre en question les valeurs sociales, celles de l’entraide et surtout l’avenir de l’Etat social.

AL WATAN : L’immigration collective … ou la censure populaire contre tout fonctionnaire qui trahit Dieu, la Patrie et le Roi. Le directeur général de l’Agence de développement des territoires du Nord a souligné, le 7 mai 2024, qu’au cours de la dernière période, s’étendant entre 2019-2023, 3.668 projets de développement ont été mis en œuvre pour un coût total estimé à 51 milliards de dirhams. L’Agence a contribué à hauteur de 2,5 milliards de dirhams. Tous ces projets visent à réduire les disparités sociales et à cristalliser de grands programmes structurés. La question est : ces milliards généreusement dépensés ont-ils pu influencer la situation économique des citoyens ? Les régions du nord sont-elles devenues un jardin d’Eden après que la décision centrale a réussi à en faire une région réunissant toutes les conditions pour attirer les investissements étrangers ? Force est de constater que le développement de ces régions ne consiste pas seulement à construire des routes, des ports, des centres industriels et des bâtiments pharaoniques, mais il s’agit essentiellement de construire les personnes et de les amener à la prospérité, en termes de niveau de vie, d’emploi, de pouvoir d’achat et des services qui lui sont fournis. En dehors de ce cadre, le Nord restera une «machine» à créer une immigration clandestine et une pépinière pour attirer tous ceux qui souhaitent s’installer individuellement ou collectivement. Cela nécessite de la fermeté contre tout fonctionnaire qui trahit Dieu, la Patrie et le Roi.

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AL OUSBOUE : Les Émiratis se défont de Ahizoune après des pertes financières conséquentes. C’est le dossier qui pourrait coûter aux deux pays leurs relations. Le groupe émirati E&, premier actionnaire de Maroc Telecom, s’apprête à prendre une décision fatidique concernant l’avenir du directeur général de l’entreprise. Celle-ci devrait intervenir au cours du mois de mars prochain, après la présentation du rapport comptable au conseil d’administration général. Les violations de la réglementation et les décisions judiciaires à l’encontre de l’entreprise ont suscité des inquiétudes pour le groupe émirati, car elles ont causé de graves pertes financières. La Cour d’appel de Casablanca a condamné Maroc Telecom à une amende colossale de 6,3 milliards de dirhams en faveur de son concurrent, la société Wana, dite Inwi, pour pratiques monopolistiques déloyales. Cette amende est la plus importante de l’histoire de l’entreprise, dépassant ses bénéfices annuels de l’année 2023.

AL AYYAM : La Palestine était-elle réellement un État ? Tout au long des soixante-dix dernières années, la cause palestinienne a été la principale préoccupation du monde entier. Mais depuis le 7 octobre dernier, cet intérêt a pris une tout autre dimension dans la mesure où la Palestine est en guerre pour s’affirmer enfin en tant qu’État et se débarrasser du colon israélien. Car le mensonge d’une «terre sans peuple pour un peuple sans terre» a trop été usé par Israël pour tenter de se donner une légitimité d’existence sur les terres palestiniennes.

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