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La presse arabophone (hebdos) du samedi 21 décembre 2024

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Les oasis au Maroc, des rôles essentiels et grands défis | Hammouchi, l’architecte d’une révolution sécuritaire douce | Le lion marocain et la Syrie d’Al Assad | Le revirement sanitaire mondial | Les Oscars de la CAF … un vol qualifié | Coupe du Monde 2030 … L’occasion en or de promouvoir l’image du Maroc ! |

AL ALAM AL OUSBOUÏ : Les oasis au Maroc, des rôles essentiels et grands défis. Dans l’imaginaire collectif, l’oasis symbolise la vie et l’espoir qui surgissent au cœur du désert. Et pour beaucoup, elle représente une source de vie face à la sécheresse du milieu environnant. Mais au-delà de cette image, cet écosystème abrite un patrimoine humain, culturel et naturel abondant, précieux et unique au monde. Cependant, le Maroc est confronté depuis plusieurs années à des sécheresses. Selon le Rapport sur le climat et le développement du Maroc de la Banque mondiale, les ressources en eau ont diminué d’environ 30% au cours des 60 dernières années, augmentant la pression sur les réserves en eau du pays et plaçant le royaume dans un état de stress hydrique à long terme. Les oasis, qui dépendent fortement des ressources en eau, subissent les conséquences directes de cet épuisement. Dans ce contexte, la préservation des oasis et l’encouragement de pratiques agricoles adaptées et durables sont essentiels pour réduire les impacts environnementaux et climatiques. Il est également essentiel de soutenir les populations locales dans leur résilience face aux défis du changement climatique.

AL ANBAE : Hammouchi, l’architecte d’une révolution sécuritaire douce. Les multiples réformes opérées ayant conduit au rayonnement du Maroc à l’échelle régionale, continentale et mondiale en matière de sécurité, attestent de l’étoffe de Abdellatif Hammouchi. Il chapeaute deux des postes les plus sensibles du pays : directeur de la sûreté nationale et de la surveillance du territoire. Grâce à sa vision stratégique qui vise à garantir la sûreté des citoyens, Hammouchi se distingue comme un leader ayant construit l’histoire sécuritaire du Royaume.

AL MICHAAL : Le lion marocain et la Syrie d’Al Assad. Aux premières heures de la chute du régime de Bachar Al Assad en Syrie, les rues de Casablanca ont été envahies par une foule de ressortissants syriens brandissant les drapeaux de leur pays et du Maroc et arborant des pancartes où il était inscrit : «le Sahara est marocain». Comme si ce peuple oppressé exprimait sa gratitude au roi Mohammed VI et au peuple marocain qui les a accueillis, abrités et offert une vie digne. Ils sont quelque 4.914 Syriens à avoir fui leur pays en guerre et à avoir trouvé refuge au Maroc. Aujourd’hui, le temps est au soulagement et à la joie de voir leur pays libéré du joug d’une longue et féroce dictature. Mais de là à quitter le Maroc, où ils se sont reconstruits et ont retrouvé une vie sereine, l’hésitation est grande.

AL AYYAM : Le revirement sanitaire mondial. La pass vaccinal est considéré pour beaucoup de Marocains comme le dernier épisode de la pandémie liée à la Covid-19. Mais l’histoire s’achève-t-elle réellement avec ? Il semblerait que nous soyons encore loin d’avoir atteint le bout du tunnel. Ceci est d’autant plus vrai avec les négociations qu’est en train de mener l’Organisation mondiale de la Santé pour l’adoption d’un nouvel accord sanitaire qui suscite la crainte de plusieurs associations des droits de l’Homme. Car au moment où nous sommes tous accaparés par les affaires du quotidien ou encore par les guerres qui éclatent dans le monde, peu d’entre nous se rendent à l’évidence de l’émergence d’une nouvelle menace. En effet, tout récemment, cinq pays européens ont entamé la mise en place de procédures qui imposent le pass vaccinal au sein d’un réseau numérique commun.

AL MOUNTAKHAB : Les Oscars de la CAF… un vol qualifié. Auteur d’une saison exceptionnelle avec le PSG et les Lions de l’Atlas, et considéré par beaucoup comme le grand favori, Achraf Hakimi a vu le Ballon d’Or africain 2024 lui échapper. Un grand mécontentement a régné parmi les supporters marocains après l’annonce de la victoire du Nigérian Ademola Lookman en tant que meilleur joueur du continent africain. Une injustice qui vient s’ajouter à la longue liste d’anomalies enregistrées dans cette manifestation organisée par la CAF durant les dernières années. Ce qui laisse planer de lourdes interrogations concernant l’équité des critères mis en place par la CAF pour l’octroi de ces distinctions.

AL WATAN AL AN : Coupe du Monde 2030… L’occasion en or de promouvoir l’image du Maroc ! Il ne fait aucun doute que l’accueil par le Maroc du Mondial 2030, en partenariat avec l’Espagne et le Portugal, est un événement étincelant qu’il ne faut pas prendre à la légère. L’organisation de la «Coupe du monde» nécessite également une collaboration étroite et harmonieuse entre les différents secteurs gouvernementaux afin que le pays puisse passer de nombreuses années dans le giron de la «révolution». Car les revenus de la Coupe du monde dépasseront les dimensions sportives et touristiques. En effet, tout porte à croire que cet événement sportif aura un impact bénéfique non seulement sur l’économie nationale, mais surtout sur le «nouveau modèle de développement».