La presse arabophone (hebdos) du samedi 2 novembre 2024
AL MICHAAL : La République française et le Royaume du Maroc : la grande réconciliation. Après trois années d’absence, Emmanuel Macron est arrivé à Rabat lors d’une visite historique qui s’est tenue dans un contexte géostratégique mondial tourmenté. Des retrouvailles au goût sucré, surtout que la France est sortie de la zone grise au sujet du dossier du Sahara. Le Roi et le président se sont promis d’entretenir un partenariat sans précédent d’État à État. Et comme l’a dit Emmanuel Macron devant le Parlement : «permettez-moi de dire, s’il est un domaine où nous persistons à nous opposer, c’est uniquement le football».
AL AYYAM : Le Sahara dans l’échiquier des puissances mondiales. La visite d’État effectuée par Emmanuel Macron au Maroc a eu les résultats escomptés. Plus que le réchauffement des relations espéré, c’est le revirement opéré par l’Hexagone concernant le dossier du Sahara, et par là même, l’intégrité territoriale du Royaume, et ce depuis le Parlement marocain. Car la France, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, est un acteur historique qui connaît la réalité des liens qui unissent le Sahara à l’ensemble du Maroc.
AL OUSBOUE : Combien a coûté la visite d’Emmanuel Macron ? Le budget dépensé pour l’organisation de la visite d’État effectuée par le président français au Maroc ne pouvait en rien créer la polémique dans le Royaume si l’on considère le revirement de la France dans le dossier du Sahara. Il a pourtant suscité plusieurs débats dans les milieux politiques de l’Hexagone au point de se demander si l’impressionnante délégation qui a accompagné Emmanuel Macron aux dépens du contribuable français était justifiée.
AL WATAN : Les accords conclus par Hammouchi… l’autre arme pour faire face aux défis de la criminalité. Ces dernières années, l’Administration générale de la sécurité nationale a attaché la plus haute importance à l’établissement de relations plus fortes et plus profondes avec un groupe d’institutions publiques nationales. Ceci afin d’assurer une meilleure coordination et compréhension des exigences pratiques de gestion aux interfaces diverses : juridiques, administratives et pédagogiques. Cette gestion fonctionne, en effet, dans de nombreux domaines qui nécessitent des capacités uniques et complémentaires. Si elles sont correctement coordonnées, ces capacités peuvent contribuer de manière décisive à construire des ponts de coopération avec les parties prenantes.
AL ANBAE : Le Roi renouvelle le sang gouvernemental. La composition du nouvel exécutif en a surpris plus d’un. Beaucoup de Marocains attendaient l’annonce du gouvernement Akhannouch II avec impatience, pour finalement se retrouver avec ces mêmes profils qui n’ont pas accompli grand-chose au sein de leur département. D’autres ministres sont partis, alors que l’on s’attendait à ce qu’ils restent eu égard à leur performance. Toutefois, un point positif se dégage de cette nouvelle composition : la montée des profils jeunes au sein des secrétariats d’État.
AL ALAM AL OUSBOUÏ : La guerre des photos fabriquées. La photographie a son cycle : une naissance, de même qu’une disparition. Entre les deux temps, se dessine la vie d’une photographie dans laquelle elle voyage arborant son essence et ses questionnements, sa vérité et ses mensonges. Mais les temps modernes ont fait de la photographie un moyen de communication et d’influence, à tel point qu’elle constitue désormais une arme de lutte dans plusieurs domaines. Et l’apparition des outils technologiques basés sur l’intelligence artificielle n’arrange pas la donne. Dans ce numéro, Al Alam explore ce milieu au Maroc, tentant de retracer des exemples concrets.