La presse arabophone (hebdos) du samedi 19 octobre 2024
LISSANE AL MAGHRIB : Rachdi : «nous ne sommes pas partisans de la démolition de la tente». Lors de sa première sortie médiatique après la présentation du nouveau rapport annuel sur l’état de la corruption au Maroc, Mohammed Bachir Rachdi, président de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLC), nous donne sa vision sur les progrès de l’organe constitutionnel, dont il est président depuis six ans. Dans le contexte de la polémique suscitée par ses déclarations sur la non-réunion de l’Instance et la sortie du porte-parole officiel du gouvernement pour l’attaquer, Rachdi nie être partisan d’une «démolition de la tente», c’est-à-dire d’un changement radical d’un seul coup. Il insiste cependant sur la nécessité pour tous, notamment le gouvernement, de s’engager dans les mécanismes qui permettent la mise en œuvre de ce qui est stipulé dans la Constitution et confirmé par la loi relative à l’Autorité.
AL OUSBOUE ASSAHAFI : De Macron à Ouled Errachid : des surprises à mi-chemin. Les relations entre la France et le Maroc sont passées, ces dernières années, par des moments difficiles. La reconnaissance par Emmanuel Macron de la marocanité du Sahara, a fait du président français le récipiendaire de vifs remerciements de la part des Marocains et du roi Mohammed VI. Le Souverain a insisté à réitérer ses remerciements depuis le Parlement dont la session d’automne s’est ouverte vendredi dernier. Et les évolutions se sont poursuivies avec l’élection de Mohammed Ouled Errachid, originaire des provinces du Sud, à la tête de la Chambre des conseillers. Cela illustre le nouveau chemin que suit le Royaume pour clore une fois pour toute le dossier du Polisario.
AL ALAM AL OUSBOUÏ : De la poussière noire à Kénitra : une réalité qui appelle une action urgente. La ville est confrontée à un défi environnemental majeur, qui se manifeste par le phénomène de «poussière noire». Celle-ci affecte négativement la vie de ses habitants et la santé de l’environnement. Cette question se révèle être une question épineuse et complexe qui nécessite une enquête approfondie et un suivi attentif pour découvrir les faits qui se cachent derrière cette menace croissante. Bien que les autorités officielles nient la gravité de la situation, des témoignages de citoyens et d’associations environnementales confirment la présence de poussières noires recouvrant par intermittence le ciel de Kénitra. Les sources contactées indiquent que la centrale thermique, qui produit de l’énergie électrique à proximité du fleuve Sebbou, est principalement responsable de ces poussières. Lorsque cette station fonctionne, l’incidence des maladies chroniques augmente dans les environs.
AL WATAN : Les Marocains et le Proche-Orient… dépendance ou identité commune ?! Les relations entre les deux présentent «la nécessité de capter la «chose verte» dans cet espace contrôlé par la politique de la potence» ! Le «Proche-Orient» n’est-il qu’un terme géographique indéfini ? Le Maroc, sur le plan culturel, historique et politique, ne fait-il pas partie intégrante de ce Proche-Orient ? Le Maroc n’y contribue-t-il pas, dans une certaine mesure, en lui tournant le visage ? Toutes ces questions méritent plus qu’un moment de rétrospective.
AL MICHAAL : Sahara marocain : l’heure de vérité a sonné. Vendredi dernier, Rabat donnait rendez-vous à un événement des plus importants. Des milliers de Marocains étaient dans les rues de la capitale pour applaudir le cortège royal qui se dirigeait vers le Parlement. Le Roi présidait l’ouverture de la première session de la 4ᵉ année législative de la 11ᵉ Législature. Après la lecture de quelques versets coraniques, le Souverain a réservé une bonne partie de son discours pour exposer les dernières évolutions dans le dossier du Sahara, cette affaire si chère à tous les Marocains. Le journal retrace les grandes lignes du discours royal.
AL OUSBOUE ASSAHAFI : Visite d’une délégation américaine à Dakhla pour renforcer la coopération avec le Maroc. La ville, qui abrite le consulat américain chargé de l’économie, a vu la visite d’une importante délégation conduite par le président de la Conférence des maires des villes des États-Unis, Andrew Ginther. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations stratégiques entre le Maroc et les États-Unis. Lors de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, Ginter a déclaré que les États-Unis d’Amérique reconnaissent la pleine souveraineté du Maroc sur son Sahara. Ginter a souligné l’importance de la coopération et du développement local entre le Maroc et les États-Unis, notant que le Maroc est «le plus vieil ami des États-Unis». Il a estimé que le renforcement de la coopération au niveau des villes aurait un impact significatif sur les relations bilatérales, car des solutions innovantes et centrées sur la communauté doivent être développées pour relever les défis communs.