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La presse arabophone (hebdos) du samedi 16 mars 2024

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Catégorie Société , La presse arabophone
hebdos arabophones

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Comment les marocains vivent-il l’un des Ramadans les plus coûteux | La Moudawana de la « confrontation » | Le Maroc affrontera-t-il militairement l’Algérie en Afrique ? | Diaz dans l’antre des Lions | L’autre face de la « culture » de la démission au Maroc | L’Algérie, des milliards dépensés contre l’intégrité territoriale du Maroc |

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Al Ousboue Assahafi : Le Maroc affrontera-t-il militairement l’Algérie en Afrique ? L’histoire retient certains épisodes où le Maroc a prêté main forte à certains régimes africains contre des adversaires soutenus militairement par d’autres pays du continent. C’était le cas en 1977, lorsque le gouvernement de la RDC affrontait des milices soutenues par l’Angola communiste. Le Maroc avait soutenu alors le général Mobuto Sese Seko par un régiment de 1200 soldats, ce qui a contribué à forger une relation forte et longue entre les deux pays. Actuellement, l’Algérie essaie de déstabiliser la RDC en soutenant le mouvement M23 Rwandais. Le Maroc soutiendra-t-il à nouveau la RDC face aux complots qui visent son intégrité territoriale ?

 

Al Mountakhab : Diaz dans l’antre des Lions. L’international marocain Brahim Diaz a mis fin à un long feuilleton en annonçant avoir choisi de porter le maillot du Maroc. La star du Real Madrid est un rayon de lumière qui « illuminera » l’attaque des Lions de l’Atlas durant les deux prochaines rencontres amicales, estime le journal en faisant le récit de cette difficile prise de décision qui a irrité les médias espagnols. La publication revient aussi sur sa relation compliquée avec le sélectionneur espagnol actuel, sur ses liens avec le Maroc et sur ce qui est attendu de lui en sélection.

 

Al Ayam : Comment les marocains vivent-ils l’un des Ramadans les plus coûteux de l’histoire ? Pour la 3ᵉ année consécutive, les marocains abordent le Ramadan dans le sillage d’une flambée inhabituelle des prix des produits alimentaires les plus consommés. Le journal a fait la tournée des marchés et s’est entretenu avec les marchands de fruits et légumes, de viandes, les épiciers… ainsi qu’avec les consommateurs. L’on remarque que les commerçants sortent toujours les mêmes arguments pour défendre leurs collègues de la suspicion de contribution à l’inflation, mais il s’agit là de justifications que le gouvernement ne cesse de répéter, et ce, depuis la crise du Covid…

 

Al Ayam : La Moudawana de la « confrontation ». Le compte à rebours pour la fin des travaux de l’Instance chargée de la révision du Code de la Famille est lancé. Les tensions s’intensifient donc entre « conservateurs » et « modernistes ». Cela promet de prendre une nouvelle tournure après la menace de « sortir dans la rue » formulée par le PJD si les dispositions de la Charia sont altérées, refusant tout ce qui touche à «l’annulation du mariage des mineures, la parité absolue entre l’homme et la femme et l’altération des dispositions de l’héritage». Le journal a interviewé quatre profils différents autour de cette question (érudit religieux, politicien, militant des droits de l’homme et chercheur) pour aider le lecteur à se positionner dans ce débat.

 


Al Michaal : L’autre face de la « culture » de la démission au Maroc. Il est rare de voir un haut responsable marocain démissionner pour une quelconque raison. À chaque fois qu’un politicien brandit cette carte, l’opinion publique néglige les motivations qu’il avance pour essayer de deviner les vraies raisons derrière cette manœuvre. Le journal revient sur certains cas poussés à la sortie par leurs adversaires, comme celui de l’ex-maire de Rabat Asmaa Rhlalou, et d’autres qui n’avaient cessé de brandir cette carte sans jamais l’utiliser, en concluant que la culture de la démission est « une simple rumeur » au Maroc.

 

Al Watan Al Ane : L’Algérie, des milliards dépensés contre l’intégrité territoriale du Maroc. La nouvelle manœuvre hostile du voisin algérien est traitée dans ses proportions véritables : nul besoin de s’inquiéter au Maroc de l’ouverture d’une représentation de ce que ses créateurs ont appelé « le parti national rifain » en Algérie. Elle aura coûté au général Djebbar Mehenna quelque 500.000 euros en guise d’un premier paiement à une poignée de porteurs de la nationalité marocaine, dont certains recherchés pour trafic international de drogues comme Said Chaou. Sans s’attarder sur l’impact attendu de ce genre de manœuvres dont l’Algérie est coutumière, le journal s’étonne de l’épuisement des revenus de la Sonatrach dans cette guerre futile contre son voisin.

 

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