La presse arabophone (hebdos) du samedi 16 décembre 2023
AL Ousboue Assahafi : Une nation sans école. Il n’existe pas de nation sans école, ni d’enseignement sans professeurs. Ces derniers ne peuvent pas non plus exister sans un appareil qui veille à répondre à leurs besoins nécessaires. Au-delà de toutes les explications et au lieu de chercher à imputer la responsabilité du gel actuel à une partie ou une autre, la politique de la « classe vide » qui a duré des semaines devra cesser, estime le journal.
Al Michâal : Le chaos des lobbies économiques. Les lobbies de l’économie nationale refusent d’obéir aux principes de la concurrence honnête dans un marché libre, avance le journal, en estimant que de nombreuses entreprises et acteurs de certains secteurs se sont enrichis durant les crises (sécheresse, covid, inflation). La publication cite des secteurs comme la pharmacologie, les cliniques privées, les hydrocarbures, le BTP et l’enseignement privé.
Al Mountakhab : Cinq « Oscars » pour le football national. Lors de la cérémonie des CAF Awards 2023, tenue lundi dernier, les sensations étaient mitigées entre la beauté de la cérémonie, dont le Palais des Congrès de Marrakech était le théâtre, le bonheur généré par les messages de solidarité avec les victimes du séisme dont l’événement a regorgé, et un sentiment « d’inachevé ». Si la logique voulait que la sélection nationale, son gardien et son entraineur soient logiquement récompensés pour le parcours exceptionnel des Lions de l’Atlas au Qatar, certains choix étaient incompréhensibles : le Mondial garantit à Messi un Ballon d’Or, mais n’assurera pas celui Africain à Bounou ou à Hakimi…
Al Ayam : Maroc – Émirats, de la « froideur » au « réchauffement ». Les relations entre le Maroc et les Émirats arabes unis entrent dans une phase de coopération étroite «peut-être sans précédent entre deux pays arabes». Le pays du golfe est appelé à devenir un partenaire, acteur et investisseur dans les projets vitaux que prépare le royaume à l’horizon 2030. L’objectif est d’impressionner le Monde lors du Mondial conjointement abrité avec l’Espagne et le Portugal. Ce réchauffement intervient après trois ans de froideur dans les relations entre les deux pays, une période sur laquelle le journal revient en détail.
Al Alam Al Ousboui : La Moudawana, l’immuable et le variable. Les séances d’écoute et de consultations organisées par la commission chargé de la réforme du Code de la famille ont pris fin. Après ce processus qui a duré plus d’un mois, et auquel ont pris part les forces vives de la nation (partis, associations, syndicats…), la commission devra préparer un texte juridique «avec un souffle réformateur alliant les constantes religieuses et nationales aux impératifs du changement qui exigent un traitement rationnel». Le journal s’y intéresse avec des experts analysant cette dualité.
Al Watan Al Ane : Les biens des Marocains expulsés d’Algérie. Que faut-il entreprendre pour que les ressortissants marocains expulsés d’Algérie en 1975 puissent récupérer leurs biens ? C’est la question que pose le journal dans son dossier de la semaine aux professeurs de droit international et aux militants des droits de l’Homme, qui proposent diverses pistes pour ce faire. L’hebdo estime aussi que l’État doit prendre en main ce dossier et faire parvenir la voix des personnes lésées à la communauté internationale.