La presse arabophone (hebdos) du samedi 14 décembre 2024
AL WATAN : L’armée de l’État voyou a-t-elle retenu la leçon syrienne ?! Avec les rapides développements dramatiques qui ont conduit à la chute du régime de Bachar al-Assad, l’armée algérienne constitue un bon projet d’extinction. D’autant que le «régime de Chengriha» ne laisse passer aucune occasion d’exprimer son soutien au régime syrien, même au moment où ce régime vivait ses dernières heures. Pour l’armée algérienne, cela allait de soi, surtout après les coups durs qu’ont subis ses alliés stratégiques dans la région, le Hezbollah et l’Iran, tous deux impliqués «dans l’entraînement du Polisario».
AL AYYAM : Les scénarios de la Troisième Guerre mondiale. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le monde a connu un semblant de paix. Mais l’année qui s’écoule a apporté avec elle son lot de turbulences mondiales qui font planer plus que jamais l’ombre d’une guerre planétaire. En effet, les tensions révélées en 2024 mettent en exergue que la possibilité d’éclatement d’une Troisième Guerre mondiale est plus que probable. Avec 9 pays disposant d’armes nucléaires et plus de 12.000 ogives de destruction totale, qui appuiera sur le bouton le premier ?
AL MICHAAL : Des présidents de clubs de foot derrière les barreaux. Avec l’arrestation de Mohamed Aouzal pour des accusations d’abus de confiance, trois présidents du Raja de Casablanca ont désormais été incarcérés au cours de l’année. C’est un nombre record dans l’histoire club casablancais, mais aussi des clubs nationaux. Avant eux, Saïd Naciri avait créé l’événement au sein du Wydad, devenant ainsi le premier dirigeant des Rouges à être arrêté depuis plus de neuf décennies d’existence du club. Mais ils ne sont pas les seuls, d’autres présidents de clubs sont dans les filets de la justice. Alors qui sont-ils ?
AL ANBAE : Des dossiers en suspens sans visibilité dans le temps. Loi sur la grève… Justice… Retraites… Emploi… Médecins… Inflation… Plusieurs observateurs de la scène politique marocaine estiment que le gouvernement se doit d’établir un calendrier précis pour chaque dossier afin de sortir de l’impasse dans laquelle le pays se trouve. Les analystes insistent de plus sur la nécessité d’inclure les catégories sociales impliquées dans chaque sujet dans le cadre du dialogue social et de l’approche participative. Ce qui appelle de fait à une démarche politiquement osée…
AL OUSBOUE : El Himma – Azziman : secrets de coulisses. La commémoration des 20 ans de l’expérience «équité et réconciliation» est passée inaperçue, sinon quelques meetings et la lettre royale lue par la présidente du Conseil national des droits de l’Homme, Amina Bouayach. Et plusieurs secrets entourant cette période, qui s’est voulue également une étape préparatoire du climat politique à l’aune du règne du roi Mohammed VI, persistent. À cette époque, les chefs de file dont ont fait partie Omar Azziman, Fouad Ali El Himma et le socialiste Ahmed Lahlimi, ont été la pierre angulaire de la construction d’une base d’un nouveau départ pour un Maroc nouveau. Mais que s’est-il réellement passé ? Et qui faisait partie de cette expérience «équité et réconciliation» ?
AL ALAM AL OUSBOUÏ : Les archives et la reconstruction de l’Histoire. Les archives ne représentent pas simplement un entrepôt de documents. Elles sont l’incarnation de la mémoire collective et un pont qui nous relie au passé pour comprendre le présent. C’est le moyen de préserver l’identité collective à tel point que l’historien français Jacques Le Goff a dit que : «l’archive est le gardien silencieux de la mémoire, et sur elle repose le destin des sociétés». C’est dans cette optique que l’édition de cette semaine s’arrête pour débattre, questionner et discuter du rôle des archives et de leur importance vitale.