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La presse arabophone (hebdos) du samedi 13 juillet 2024

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Des médecins «malades» face au gouvernement de «malades» | Voie express Tiznit-Dakhla : «la route de la vie» | L’«État profond», aubaine ou malchance ? | Ce qui menace les droits des Marocains en 2024 | Nos ambassadeurs aux Olympiades

AL OUSBOUE : Des médecins «malades» face au gouvernement de «malades». Le gouvernement a échoué de manière spectaculaire à gérer le dossier de la santé. À tel point que le secteur, qui est censé guérir, est devenu malade face au gouvernement de «malades». La crise qui sévit entre les ministres d’Akhannouch et les professionnels de santé a atteint le blocage universitaire. Et après que les groupes parlementaires d’opposition se sont retirés de la Chambre des conseillers, la rue s’est transformée en espace de protestations sans précédent où les forces de l’ordre ont été contraintes d’utiliser les canons à eau contre les blouses blanches. En a résulté la diffusion d’images qui nuisent à l’image du pays.

 

AL ALAM AL OUSBOUI : Voie express Tiznit-Dakhla : «la route de la vie». C’est un chantier colossal dans lequel s’est inscrit le Royaume. Et les travaux avancent à un rythme soutenu et sont en cours d’achèvement (97%). Le mégaprojet devrait réduire la durée des déplacements, éviter les coupures de routes suite aux inondations et à l’ensablement, et faciliter le transport de marchandises à destination et en provenance des villes du Sud. La voie express Tiznit-Dakhla promet, en effet, d’ancrer les Provinces du Sud dans leur giron naturel, mais aura également une dimension panafricaine qui lui attribuera une portée stratégique incontestable.

 

AL AYAM : L’«État profond», aubaine ou malchance ? C’est le sujet du moment après que l’ancien ministre de la Justice, Mustapha Ramid, invité de l’émission «Difaf Al Finjane» sur Sawt Al Maghrib a déclaré que «l’État profond est une bénédiction». L’expression a, en effet, suscité une grande controverse. Mais que signifie «État profond» ? Et existe-t-il un «État profond au Maroc» ? Ce sont les grandes questions auxquelles tente de répondre le numéro de cette semaine d’Al Ayam.

 

AL MICHAAL : Ce qui menace les droits des Marocains en 2024. Il y a quelques jours, le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) publiait son rapport sur la situation des droits de l’Homme au titre de 2023. Cette année-là, la société marocaine a vécu au rythme d’événements majeurs qui façonnent la cohésion sociale. Si 2023 avait allègrement commencé, avec la célébration du nouvel an amazigh, institué sous impulsion royale, la seconde moitié de l’année s’est passée dans la douleur pour plusieurs de nos concitoyens. En effet, le séisme dévastateur d’Al Haouz continue de marquer les populations de quatre régions affectées par le tremblement de terre.

 


AL MOUNTAKHAB : Nos ambassadeurs aux Olympiades. 60 athlètes font partie de la délégation marocaine en partance pour la 33ᵉ édition des Jeux Olympiques qui débuteront à Paris le 26 juillet. 42 hommes et 18 femmes représenteront le Royaume dans 19 disciplines. Et les espoirs sont grands pour cette édition, particulièrement après une performance peu reluisante lors des Jeux de Tokyo. Quelles sont les chances des sportifs marocains ? Et quelles sont les limites des athlètes ? Al Mountakhab tente de répondre à ces questions.