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La presse arabophone (hebdos) du 5 novembre 2022
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L’économie d’éclairage public, de la poudre aux yeux | Entretien avec Remmal, nouveau patron du Mur | Les marocains parmi les plus « avares » au monde ? | La Marche Verte, les secrets d’un succès | La Ligue des Etats Absents | Ces personnalités qui ont trouvé leur place dans l’entourage royal
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Al Watan Al Ane : L’économie d’éclairage public, de la poudre aux yeux. En lisant la circulaire du ministre de l’Intérieur invitant les walis et gouverneurs à adopter une série de mesures pour diminuer de 20% à 30% la consommation de l’éclairage public, on se croirait au Danemark, au Canada ou en Allemagne, ironise le journal. Le Maroc compte 1,6 millions de lanternes publiques qui représentent à peine 0,01% de la consommation globale de l’énergie du royaume. À Casablanca, ville qui consomme 10 milliards de kwh, l’éclairage public n’en absorbe que 400.000 kwh. Au volet de l’économie d’énergie, il faut s’orienter vers les plus gros consommateurs et non les services dédiés aux citoyens, estime le journal.
Al Anbae : Entretien avec Remmal, nouveau patron du MUR. Dans une de ses premières sorties médiatiques après son élection à la tête du Mouvement Unicité et Réforme (MUR), Aous Remmal indique que le partenariat stratégique avec le Parti de la Justice et du Développement (PJD) n’a pas pris fin, malgré la volonté d’Abdelilah Benkirane de prendre ses distances avec le mouvement. «L’opinion publique sera informée au cas où une décision pareille est prise», assure le président du MUR. Ce dernier s’est aussi attardé sur les évènements du 7e Congrès du mouvement qui l’a porté à la présidence, sur les priorités de la période à venir et sur ses positions autour de certains dossiers comme la normalisation des relations avec Israël et les libertés individuelles.
Al Oumma : Les marocains parmi les plus «avares» au monde ? C’est un classement à prendre avec des pincettes. L’Indice de générosité publié par «Charities Aid Foundation» paru récemment met le Maroc à la 103e place sur 114. L’esprit d’entraide des marocains est pourtant manifeste et les indicateurs sur lesquels se base l’indice expliquent bien la chose : Ils sont 24e en ce qui est de porter assistance à une personne qui leur est étrangère. Ce qui fait baisser la note nationale est la relation entre les citoyens et les associations caritatives : le marocain aurait une faible confiance dans ces dernières, ce qui explique que seulement 7% d’entre eux ont effectué des dons. Aussi, nous consacrons peu de temps au volontariat (14%).
Al Michâal : La Marche Verte, les secrets d’un succès. En se préparant au lancement de la Marche Verte, le 6 novembre 1975, Feu SM Hassan II s’est focalisé sur les probabilités d’échec plus que sur les chances de réussite. Et si les espagnols ne voulaient pas négocier ? Et si leur armée avait choisi de tirer sur les participants ? À la veille des célébrations du 47e anniversaire de cet événement historique, le journal consacre un dossier à ses coulisses et aux préparatifs menés par le défunt Souverain, qui avait savamment su mener à bien cette Marche et contourner les obstacles qui menaçaient sa réussite.
Al Oubsoue : La Ligue des États Absents. Comme prévu, la déclaration finale du Sommet Arabe d’Alger était «sans valeur ajoutée». Aucune avancée n’a été réalisée dans les dossiers chauds de la région, note le journal en faisant remarquer les «formules de félicitations» qu’il contient à l’intention des participants. Tout sujet qui pouvait fâcher a été soigneusement exclu des débats (ce qui n’était pas le cas pour les sommets précédents). Aussi, de nombreux chefs d’États et de responsables ont évité de se rendre à ce sommet «fort peu intéressant», en attendant un autre abrité par un État plus «diplomatique».
Al Ayam : Ces personnalités qui ont trouvé leur place dans l’entourage royal. Les leaders politiques et les personnalités publiques sont nombreuses à avoir accéder aux Palais royaux depuis la lutte pour l’indépendance. Ils ont côtoyé l’un des trois souverains du Maroc moderne, et certains se sont retrouvés dans le cercle restreint des serviteurs proches d’un de ces rois. Le journal revient sur les premières rencontres entre plusieurs personnalités avec le roi, dont on cite Abdelhadi Boutaleb, Driss Jettou, Abdelhadi Tazi, Abdelouahed Radi ou encore Mohamed Mediouri.