Accueil / Presse arabophone

La presse arabophone (hebdos) du 4 juin 2022

Temps de lecture

Séparatisme et terrorisme, deux faces d’une même menace | Vulgarité, populisme, insouciance : ces maux du vocabulaire politique | Gestion « désastreuse » de Casablanca : un ras-le-bol général | Achraf Hakimi, un prince au Parc des Princes | Un an après l’adoption de la loi 13.21 : qu’est ce qui a changé ? | Rapport autour des défaillances du secteur des assurances

Al Ayam : Séparatisme et terrorisme, deux faces d’une même menace. Daech est à la recherche d’un nouveau souffle dans la région du Sahel et du Grand Sahara. L’Afrique a été le lieu de 41% des attaques de l’organisation en 2021. C’est l’occasion de rappeler l’étroitesse des liens entre les mouvements terroristes et ceux séparatistes comme le Polisario. Haboub Cherkaoui, directeur du BCIJ, informe dans une interview que plus de 100 membres du polisario ont rejoint Daech. Face à cette montée inquiétante du terrorisme aussi près de ses frontières, le Maroc veille au grain. Le royaume a abrité la conférence de la coalition mondiale contre Daech en mai et offre sa coopération sécuritaire à tous les pays qui le souhaitent, indique le responsable.

 

Al Michaal : Vulgarité, populisme, insouciance : ces maux du vocabulaire politique. L’hebdo consacre un dossier aux épisodes « désastreux », au niveau linguistique et comportemental effarant, dont les héros n’étaient autres que des politiciens marocains. Des insultes puisées dans un vocabulaire « zoologique », des parlementaires qui parlent difficilement l’arabe classique, un ministre qui mime l’action de fumer du kif depuis un calumet ou encore un fou rire incontrôlable en prononçant leishmaniose alors que la maladie sévissait à Errachidia en 2010… Le journal interroge aussi un sociologue autour de cette « déchéance morale ».

 

Al Watan Al Ane : Gestion « désastreuse » de Casablanca : un ras-le-bol général. Pour le directeur de publication Abderrahim Ariri, il est inconcevable de laisser le destin de 35% du PIB national entre les mains d’une poignée de mauvais gestionnaires sous la bannière de la « démocratie locale ». Le projet du busway est la goutte qui a fait déborder le vase. En plus d’attribuer la gestion de ce chantier à une société de développement local «qui peut ne pas disposer des compétences requises pour le mener à bien». Les routes coupées et les chantiers à ciel ouvert agacent sérieusement. Ariri fustige le fait qu’un tunnel à Rabat ait été réalisé en quelques semaines alors qu’il faut «des siècles» pour aménager un rond-point à Casablanca et appelle carrément à confier la gestion de la ville à l’armée pour plus de rigueur.

 

Al Mountakhab : Achraf Hakimi, un prince au Parc des Princes. Le journal dresse le parcours de Hakimi cette année en compagnie du Paris Saint-Germain. Habitué aux titres dès son plus jeune âge après avoir rejoint l’équipe première du Real Madrid en 2017, puis Dortmund et l’Inter de Milan, l’international marocain n’a passé aucune saison sans soulever de trophée. Cette année n’a pas dérogé à la règle puisqu’il était un élément clé de l’effectif qui a gagné la Ligue 1, contribuant à 10 buts (4 buts et 6 passes décisives). Sa valeur marchande actuelle est de 108 millions d’euros, faisant de lui le défenseur le plus cher du championnat français.

 

Al Ousboue Assahafi : Un an après l’adoption de la loi 13.21 : qu’est ce qui a changé ? La loi 13.21 relative aux usages licites du cannabis a été adoptée en juin 2021. Entre ce moment et la tenue du premier conseil d’administration de l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis, rien n’a vraiment changé pour les populations des régions où cette plante est cultivée, estime le journal. Les visées de ce chantier restent « ambigües », surtout en l’absence d’application des recommandations accompagnant ce projet qui appelle à développer les infrastructures et à améliorer les services administratifs et sociaux dans ces régions du nord où cette culture est dominante.

 

Al Oumma : Rapport autour des défaillances du secteur des assurances. L’Association des intermédiaires et entrepreneurs en assurances au Maroc (AIEA) dresse un tableau sombre du secteur. Le journal fait une lecture du dernier rapport de l’AIEA qui détaille, en 24 pages, des «défaillances qui menacent la paix sociale». Les grandes compagnies qui ont la main mise sur le secteur réalisent des bénéfices « scandaleux » en exploitant les entrepreneurs du secteur dont beaucoup ne perçoivent pas d’indemnités ou d’incitations financières comme la loi le dicte, rapporte l’association. Aussi, les souscriptions de produits d’assurances se font «de manière illicite et sans respect des procédures dictées par le Code des assurances».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire