La presse arabophone (hebdos) du 31 décembre 2022
Al Ousboue : 2022, entre la joie et la douleur. Comme chaque année qui s’écoule, 2022 a eu son lot de célébrations mais aussi de drames. Le quotidien passe en revue les moments de joie et de succès, en football et en diplomatie notamment, et ceux tristes, comme le décès de l’enfant Rayan après sa chute dans un puit malgré une mobilisation nationale qui a duré 5 jours pour l’en extraire. Le journal estime aussi que 2022 a été l’année du renouveau pour les partis de l’opposition, dont plusieurs ont changé de leaders.
Al Mountakhab : Les étoiles brillantes de 2022. L’hebdomadaire dresse le bilan d’une année riche en exploits pour le sport national. De la médaille d’or de Soufiane El Bakkali (3000 m steeple) aux Championnats du monde d’Eugène, celle d’argent de Khadija El Mardi (boxe +81 kg) aux Championnats de monde d’Istabul, à la demi-finale du Mondial 2022 pour les Lions de l’Atlas, en passant par les qualifications des sélections féminines A et U17 aux Coupes du Monde, ainsi que les sacres continentaux du WAC et de la RSB… L’année 2022 a été l’une des plus réussies sur le plan sportif durant les deux dernières décennies.
Al Alam Al Ousboui : Que veut Amnesty International du Maroc ? Amnesty International, l’ONG qui a fait de la défense des droits de l’Homme son cheval de bataille, semble avoir un véritable souci avec le Maroc. Peu importe les résultats des enquêtes de la justice, des médias, ou toute autre voix qui parle… Le Maroc est coupable de tout et de rien dans ses rapports. L’association vient de publier un nouveau rapport sur le drame de Melilia où 23 migrants avaient perdu la vie, étouffés ou piétinés, dans un assaut collectif de plus de 2000 personnes sur la clôture de fer qui garde la ville. Malgré toutes les enquêtes menées et les documentaires réalisés à ce sujet, l’ONG persiste à faire porter au Maroc la responsabilité de ces décès…
Al Michâal : Aboukhlal, l’histoire d’un grand joueur qui a subi une grande injustice. Au lieu de se féliciter de la personnalité et de l’image que véhicule Zakaria Aboukhlal auprès des jeunes marocains et étrangers, celle d’un footballeur à la vie équilibrée professionnellement, socialement mais aussi religieusement, un «site web» marocain a cru voir dans son attachement à sa religion un signe caché d’extrémisme. Non seulement l’opinion publique a été sidérée par cette «analyse», mais la réaction des instances officielles a été rapide et rigoureuse : le Conseil National de la Presse, la FRMF, le TFC où évolue le joueur, en plus d’une majorité de marocains ont condamné cet «effort totalement raté pour la création d’un buzz».
Al Ayam : Naissance de «l’organisme» d’Aziz Rabbah. L’ex-cador du PJD, Aziz Rabbah, a mis à exécution son plan de fonder un mouvement politique qu’il préfère qualifier d’«initiative citoyenne». Le mouvement porte le nom de «La Nation D’abord» et son assemblée générale constitutive a eu lieu samedi à Rabat avec la participation de 240 congressistes. Rabbah a été élu président du mouvement pour deux années, une période voulue transitoire durant laquelle le mouvement va essayer d’appliquer sa philosophie sur le terrain.
Al Watan Al Ane : La moisson artistique, des noms à l’affiche et des stars devant la justice. La scène culturelle et artistique a connu des événements importants durant l’année qui se termine. Des festivals ont repris après deux ans d’arrêt suite à la pandémie, dont le célèbre Festival Gnaoua des Musiques du Monde. Plusieurs stars du monde arabe ont publié des chansons en Darija (dialecte marocain) et les productions cinématographiques et télévisuelles gagnent en qualité. Cependant, l’année a été marqué par quelques scandales et passages devant la justice dont le journal dresse la chronologie.