La presse arabophone (hebdos) du 28 janvier 2023
Al Mountakhab : Le duo de la CAN à la place du duo du Mondial. Il est attendu que le sélectionneur national Walid Regragui fasse appel, lors des prochaines échéances, à deux piliers du 11 de départ de son prédécesseur : Tarik Tissoudali et Ryan Mmaee. Le premier est de retour à l’entrainement après une longue période d’absence pour blessure et le deuxième, écarté du Mondial à cause des choix techniques de Regragui, signe des performances louables en club. Les deux sont pressentis en remplacement de Walid Cheddira et d’Abderrazak Hamdallah qui n’ont pas fourni la valeur ajoutée escomptée au Qatar.
Al Alam Al Oubsoui : Les enjeux des relations maroco-françaises. La France utilise-t-elle la carte de l’Algérie pour réaliser des gains dans certains dossiers bilatéraux qui la lie au Maroc ? Le journal consacre un dossier aux enjeux des relations maroco-françaises, «trop importants» en fin de compte pour Paris pour être sacrifiés. Certains estiment que la France essaye d’équilibrer la balance entre les deux pays à chaque fois que le Maroc distancie son voisin. Par exemple, la France avait fourni son soutien militaire à l’Algérie lors de la guerre des sables pour limiter les effets de la supériorité des FAR, rappelle le journal.
Al Ayam : Les musulmans de Stockholm et le piège de l’autodafé des exemplaires du Coran. Ce n’est pas la première fois que des extrémistes brulent des exemplaires du Saint Coran dans la capitale suédoise. Cette action conduisait à des protestations de la communauté musulmane en Suède et à des violences dans certains cas. Cependant, après que cet acte odieux ait été effectué samedi dernier devant l’ambassade turque, cette communauté a choisi de brandir «la nonchalance» comme arme vis-à-vis de ce comportement. C’est là un changement de traitement avec les actions provocantes qui visent à montrer les musulmans comme fauteurs de trouble, estime le journal.
Al Ousboue : Le hors-jeu européen. Dans son traitement de la résolution votée récemment par le Parlement Européen contre le Maroc, le journal estime que l’institution «a dévié des rails de la neutralité» et cédé aux pressions de certains de ses membres, à l’heure où les accusations de corruption et d’extorsion pèsent sur cette même institution. Au lieu de s’intéresser de près aux avancées de la Russie en Ukraine, les élus européens ont choisi de donner des leçons sur la liberté de la presse, cette liberté qui n’est pas totalement garantie dans certains pays du Vieux Continent. Il s’agit là d’une tentative claire d’ingérence dans les affaires internes du Maroc.
Al Michaal : Ces ministres qui ont irrité les marocains. Lorsqu’ils s’adressent à l’opinion publique, les politiciens peuvent parfois tenir des déclarations bien pensées mais mal formulées, aboutissant ainsi à des polémiques dont ils se seraient bien passés. Dans le sillage des débats récents autour de l’examen du barreau déclenchés par certains propos du ministre de la Justice, notamment lorsqu’il a prétendu en parlant des études de son fils au Canada que « son père est riche », le journal consacre un dossier à des épisodes similaires où des membres des exécutifs précédents et des hauts responsables ont tenus des propos controversés, ce qui a coûté à certains d’eux leur poste.
Al Watan Al Ane : Les clés pour baisser le prix de l’électricité. Selon un expert interrogé par le journal , le Maroc est le pays où l’électricité coute le plus cher dans le monde arabe pour des raisons variées comme la non diversification des sources de production, les spécificités du tissu économique et le calcul fixe des coûts qui ne suit pas les variants internationaux. L’expert propose des pistes pour diminuer ces coûts comme l’encouragement de l’autoproduction d’électricité, l’adoption de mesures encourageant les citoyens à réduire leur consommation et l’encouragement de la recherche en matière d’efficacité énergétique.