La presse arabophone (hebdos) du 26 novembre 2022
Al Mountakhab : Maroc – Belgique : Chassez les Diables rouges d’Al Thumama ! Après avoir récolté un point qui vaut son pesant d’or contre la Croatie, les Lions de l’Atlas jouent leur séjour au Qatar devant la Belgique. Le journal estime que le Maroc est capable de dépasser le numéro 2 mondial qui vit une mauvaise passe au niveau défensif. Rien ne sert de se recroqueviller en défense et subir : il est temps de libérer les talents offensifs dont regorge l’équipe nationale et prendre la revanche pour la défaite surprise du mondial 1994, où les coéquipiers de Mustapha Haddaoui avaient dominé en long et en large les belges mais s’étaient tout de même inclinés à cause d’une erreur défensive.
Al Ousboue : Le sport « annule et remplace » la politique. Il n’est pas rare que le sport s’accapare l’attention des gens aux dépens de l’actualité politique. Les politiciens préfèrent aussi, parfois, que les citoyens soient occupés par une compétition que par leurs «bourdes». Alors que les marocains ont les yeux rivés sur les chaines de sport et sont préoccupés par le sort de l’équipe nationale au Mondial, les parlementaires discutaient certains détails critiques du projet de loi de finances sans que personnes (ou presque) n’y accorde son attention, au risque de devoir faire face au fait accompli et à un texte final qui ne fait pas le consensus…
Al Ayam : Premier mondial arabe : les détails financiers et politiques. Dans son dossier consacré au Mondial, le journal traite de l’aspect politique de la chose. Le choix de Morgan Freeman pour animer la cérémonie d’ouverture, le soutien ouvert des Etats-Unis au Qatar ou l’acharnement des médias européens contre cette édition. Le journal livre son interprétation de ces données. Le point est aussi fait sur les statistiques financières (rentrées attendues, valeurs des équipes, salaires des entraineurs, etc.).
Al Michaal : PPS : Interview avec un «opposant» de Benabdallah. Azzedine Amarti est l’une des rares voix au Bureau politique du PPS qui s’opposaient ouvertement à un 4e mandat de Nabil Benabdallah à la tête du parti. Cela lui a valu une exclusion du Bureau mais il a réussi à reprendre son adhésion grâce à une décision de justice. Le coordinateur national du mouvement réformateur au sein du PPS se livre au jeu des questions-réponses. Il qualifie le dernier Congrès national de «farce» et considère que Benabdallah gère le parti comme s’il s’agissait de sa ferme, d’où la crainte des militants de se présenter contre lui aux élections internes.
Al Oumma : Données autour des étudiants marocains aux USA. Avec quelque 1466 inscriptions dans les universités américaines en 2021/2022, les étudiants marocains sont les plus représentés par rapport aux tunisiens (617), libyens (472) et algériens (268). Leur nombre s’est apprécié de 13,3% par rapport à l’année universitaire d’avant, mais ils restent 8e dans la liste des pays arabes en général, l’Arabie Saoudite étant en tête de ce classement (18.206 étudiants).
Al Watan Al Ane : Abdellatif Ouahbi, le ministre «perturbé». Pour ce qui est de critiquer le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, l’hebdomadaire n’y va pas de main morte. La quasi-totalité des déclarations du ministre ne manquent pas de faire polémique et il est à couteaux tirés avec une majorité d’acteurs relevant du département qu’il gère (avocats, notaires, etc.). La parole est aussi donnée à un avocat qui énumère les raisons pour lesquelles Ouahbi devrait être rapidement démis de ses fonctions.