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La presse arabophone (hebdos) du 25 mars 2023
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Lekjaâ se débarrasse du « fardeau» de l’arbitrage | La « boite noire » de l’emploi au Maroc | Le mystère « Achraf Hakimi » | Casblanca-Settat, le moteur de l’économie nationale | La crise bancaire américaine et le Maroc | L’exigence du loi organique pour les taxis
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Al Mountakhab : Lekjaâ se débarrasse du «fardeau» de l’arbitrage.
Ceux proches des rouages du football marocain savent que le président de la FRMF, Fouzi Lekjaâ, était comme un «pare-chocs» qui encaissait les coups à la place des arbitres. À cause des campagnes successives qui doutaient de son intégrité, Lekjaâ a finalement cédé et a décidé de «laisser les arbitres marocains assumer leurs performances». La commission d’arbitrage de la FRMF a été dissoute et cette dernière sera désormais gérée par la LNFP, la Fédération préférant vaquer désormais à la gestion des sélections nationales.
Al Ousboue : La «boite noire» de l’emploi au Maroc.
Le journal invite à se détacher des statistiques du HCP pour comprendre les rouages du secteur de l’emploi. Comment peut-on avancer avec certitude que le taux de chômage est de 11,2% au S2-2022 et prédire que la croissance sera de 3,3% en 2023 ? Certains sortent travailler au noir, d’autres dans l’intermédiation et la spéculation, sans parler du «business» des associations créées pour générer un revenu, ou des criminels et de leurs rentrées… Le journal décortique les méthodes statistiques utilisées pour comptabiliser les journées de travail et invite à les repenser.
Al Ayam : Le mystère «Achraf Hakimi». Dans un dossier consacré à Achraf Hakimi, le journal dévoile un fait de jeunesse qui aura joué pour beaucoup dans les choix futurs du natif de Getafe, notamment celui de porter les couleurs du Maroc. La FIFA lui avait interdit de jouer dans toutes les catégories du Real Madrid en 2016. Dans sa campagne de lutte contre «le trafic d’êtres humains», la FIFA avait traité expéditivement le dossier Hakimi en assumant, de son nom et de ses traits maghrébins, qu’il avait migré illégalement en Espagne, et il a dû fournir un paquet de document pour prouver le contraire… Ce genre de batailles juridiques marque à jamais une personne et forge sa personnalité, surtout lorsqu’on est accusé à tord, commente le journal.
Al Alam Al Ousboui : Casablanca-Settat, le moteur de l’économie nationale.
C’est la région la plus dense en termes de population mais aussi d’entreprises. Casablanca-Settat rassemble 6,8 millions de marocains, concentre plus de 30% des entreprises du secteur formel et s’accapare 75% de la production industrielle nationale. Le journal y consacre un dossier qui détaille ses atouts, ses secteurs économiques clés et ses infrastructures en faisant intervenir le président du Conseil de la région et d’autres acteurs locaux.
Al Michaal : La crise bancaire américaine et le Maroc.
L’économiste Omar Kettani s’étonne de certaines «analyses» qui assurent que le Maroc ne sera pas affecté par la crise actuelle des banques américaines, dont les effets ont pourtant commencé à se faire sentir en Europe. Selon Kettani, la santé du système financier marocain est bel et bien tributaire des évolutions internationales. La situation financière repose sur les rentrées fiscales et bancaires (crédits), tous deux dépendant en partie des aléas internationaux. Ce genre de crises influe négativement sur les investisseurs étrangers et limite ainsi les IDE, estime-t-il.
Al Watan Al Ane : L’exigence d’une loi organique pour les taxis. Le trajet en taxi est « la première et la dernière image » que retient le touriste de son passage au Maroc. Abdelhak Laäbouki, membre du bureau national de l’UDMT, livre sa vision des failles à combler pour améliorer ce secteur. Sa recette : la formation, l’amélioration des véhicules, la rénovation des stations et, surtout, une loi organique pour encarder et régir le secteur.