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La presse arabophone (hebdos) du 24 septembre 2022

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Le Maroc s’éloigne de l’axe sino-russe | La double casquette d’Ammouta irrite les wydadis | Ces crimes « hitchcockiens » commis par des étrangers au Maroc | La Banque centrale relèvera-t-elle le taux directeur ? | Performances disparates dans les indices internationaux | UA : est-il temps de pousser le polisario vers la sortie?

Al Ousboue Assahafi : Le Maroc s’éloigne de l’axe sino-russe. Le royaume paiera-t-il le prix de « l’alliance aveugle » avec les États-Unis ? C’est la question que se pose l’hebdo dans une analyse assez critique des choix récents du Maroc en matière diplomatique. Le Maroc n’a pas pris part à certains sommets importants, comme celui de Djeddah sur la sécurité et le développement (juillet), celui des BRICS et celui de l’Organisation de Coopération de Shanghai. Le Maroc perd beaucoup à ne pas s’inscrire dans le «jeu d’alliances et de partenariats» mené par le pôle sino-russe et devrait s’inscrire dans une logique qui tend vers le multilatéralisme, surtout en matière économique, estime le journal.

 

Al Mountakhab : La double casquette d’Ammouta irrite les wydadis . Les fans du Wydad de Casablanca sont furieux de voir leur entraineur Houcine Ammouta endosser une «nouvelle mission». Ils ont été surpris de le voir en charge de la sélection olympique (U23), une fonction qu’il occupe pourtant depuis l’an dernier. À l’annonce de la dissolution de l’équipe nationale des joueurs locaux, dont Ammouta s’occupait aussi, les fans du WAC ont cru que l’entraineur accorderait tout son intérêt au club. Ils blâment également le patron de la FRMF, Fouzi Lekjaâ, qui a refusé qu’Adil Ramzi rejoigne le staff des Lions de l’Atlas en gardant son poste au PSV, alors qu’il tolère la même pratique dans le cas d’Ammouta.

 

Al Michaal : Ces crimes « hitchcockiens » commis par des étrangers au Maroc. L’hebdo rebondit sur les accusations à caractère sexuel et financier envers le chef de la mission diplomatique israélienne au Maroc, David Govrin, en consacrant un dossier aux crimes commis par des ressortissants étrangers sur le sol national, et dont certains étaient à caractère «monstrueux». On y retrouve des résumés d’affaires de harcèlement sexuel, de viol ou de traite d’êtres humains (Daniel Galvan en 2011), d’assassinat (café La Crème en 2017) ou de terrorisme (attentat contre l’hôtel Atlas-Asni en 1994).

 

Al Anbae Al Maghribia : La Banque centrale relèvera-t-elle le taux directeur ? Les banques centrales mondiales enchainent les hausses de leurs taux directeurs pour tenter de contrôler l’inflation galopante. Au Maroc, la politique prônée par Bank Al-Maghrib tend vers plus de «sérénité» et de maintien du taux directeur (à 1,5%). Deux facteurs sont pris en considération : l’inflation puise dans des sources externes et n’émane pas de l’économie nationale, et le Maroc n’est pas une destination privilégiée des capitaux qui se déplacent régulièrement à la recherche de taux d’intérêt élevés. La banque centrale protège ainsi l’économie nationale de «l’effet de panique» qui résulte de ce genre de décisions.

 

Al Oumma : Performances disparates dans les indices internationaux. Dans des articles distincts consacrés aux classements du Maroc dans différents indices parus récemment, le journal souligne que le Royaume s’est hissé à la 71e place mondiale sur 117 (+13) dans l’Indice de qualité de vie numérique 2022, établi sur la base d’indicateurs comme l’accès à Internet, la qualité du débit ou l’infrastructure électronique. Le royaume a amélioré son rang dans l’indice de la démocratie de l’EIU (95 sur 167) mais a régressé d’un rang (63 sur 165) dans celui du «système juridique et droits de propriété intellectuelle» élaboré par Fraser Institute. Par contre, le Maroc est classé 104 sur 191 sur le plan de l’égalité entre les sexes selon le dernier rapport du PNUD.

 

Al Watan Al Ane : UA : est-il temps de pousser le polisario vers la sortie? Au vu de l’appui manifesté par plus de 30 pays africains à la première cause nationale, la marocanité du Sahara, le quotidien estime que le « mur diplomatique » du royaume est assez fortifié pour tenter de « corriger l’erreur » commise par l’Union Africaine en 1984, celle d’avoir reconnu la RASD comme l’un de ses membres. Le journal prête la parole à un nombre de politologues et d’experts en relations internationales qui donnent leur avis à ce sujet.

 

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