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La presse arabophone (hebdos) du 23 juillet 2022

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« Hashtag », le nouveau danger qui plane sur le Maroc | Dossier sur la guerre du Rif | Les raisons derrière « la destruction » de la chanson marocaine | Où sont disparus les ex-ministres du PJD ? | Plongée dans l’histoire de Casablanca | Halilhodžić garde le silence

Al Ousboue Assahafi : «Hashtag», le nouveau danger qui plane sur le Maroc. Le rôle des réseaux sociaux dans la mobilisation de l’opinion publique n’est plus à présenter. Ceux qui contrôlent certains des outils qu’ils offrent, comme le Hashtag, peuvent orienter cette opinion comme bon leur semble. Preuve en est la campagne qui cible l’actuel chef du gouvernement et qui mise sur le mécontentement des citoyens de la conjoncture actuelle pour une large adhésion. Le journal alerte sur ce mode de communication derrière lequel se retrouvent bien souvent «des parties étrangères qui veulent déstabiliser et détruire pour réaliser des gains personnels».

 

AL MICHAAL : Où ont disparu les ex-ministres du PJD ? Les parenthèses de la gloire fermées, les précédents leaders et ministres du Parti de la Justice et du Développement (PJD) ont carrément disparu des radars. Même s’ils ont pu s’imposer comme des acteurs incontournables de la scène politique pendant deux mandats gouvernementaux et les années qui les ont précédés, certains noms comme Mustapha Ramid, Lahcen Daoudi, Mustapha El Khalfi, Bassima Hakkaoui ou encore Mohamed Yatim ont préféré «prendre leur retraite» loin de l’action partisane.

 

Al Alam Al Ousboui : Dossier sur la guerre du Rif. La guerre du Rif (1920-1927), opposant les tribus locales dirigées par Abdelkrim El Khattabi aux troupes coloniales espagnoles (appuyées dès 1925 par les français), suscite encore beaucoup d’intérêt dans les milieux académiques espagnols. «Cet intérêt ne porte pas sur un moment de l’histoire, mais puise dans une blessure profonde que les récits orientalistes peinent à assimiler», écrit le journal en relatant les moments forts de ce conflit dont la bataille d’Anoual (1921) «qui n’est pas une victoire des forces de résistance contre une armée coloniale, mais une défaite de tout un empire contre une armée traditionnelle».

 

Al Watane Al Ane : Les raisons derrière « la destruction » de la chanson marocaine. Le quotidien consacre son dossier de la semaine à la scission générationnelle survenue dans le champ musical national. Dans le passé, devenir une star de la chanson était synonyme d’années de sacrifices. L’on devait «arriver à maturité» avant de se dévoiler au grand public et les célébrités sacralisaient leur vie privée. C’est tout le contraire aujourd’hui, les réseaux sociaux ont encouragé «l’éclosion quotidienne de centaines de poussins dont les voix laissent à désirer», qui misent sur le buzz et l’étalage à outrance de leur faits et gestes pour profiter d’une célébrité « déformée ».

 

Al Ayam : Plongée dans l’histoire de Casablanca. L’hebdomadaire offre une lecture de «Casablanca : la naissance et les généalogies» et s’entretient avec son auteur Abdelmajid El Ghandour. Certaines données sont connues autour d’«Anfa» (nom précédent de la ville), croisement des tribus, et d’autres le sont moins. Le journal s’occupe de les étaler sur 5 pages en s’intéressant aux aspects sociaux, architecturaux, religieux et culturels (à l’exemple des traditions, gastronomie, rites nuptiaux) qui ont marqué la jeune ville appelée à devenir par la suite la métropole que l’on connaît.

 

AL MOUNTAKHAB : Halilhodžić garde le silence. Le sélectionneur national Vahid Halilhodžić est habitué aux sorties médiatiques fréquentes. Il n’hésite pas à se défendre publiquement et à dépasser les lignes rouges quand il est mis en cause, même si le concerné est le patron de la FRMF Fouzi Lekjaâ en personne. Cependant, face au passage récent de Lekjaâ sur une radio locale, riche en critiques envers le sens tactique de coach Vahid et ses différends fréquents avec les joueurs, le bosniaque a préféré garder le silence. Il aurait compris que ces propos étaient préparatoires à son limogeage à son retour de vacances et que le fait d’y répondre peut compliquer l’aspect juridique de la séparation avec l’Equipe nationale, conclut le journal.

 

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