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La presse arabophone (hebdos) du 22 octobre 2022

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Le destin tragique de la famille Balafrej | Benchâaboun, le dernier ambassadeur | Le Maroc, meilleur pays arabe et africain pour prendre sa retraite | Ces mariages ratés des célébrités | Les milliardaires et l’esprit de solidarité | Les nombreux défis auxquels l’immobilier fait face

Al Ayam : Le destin tragique de la famille Balafrej. Ahmed Balafrej est l’architecte de l’unité du Mouvement nationaliste marocain et le fondateur du parti de l’Istiqlal, qu’il a fondé aux côtés d’Allal El Fassi en 1943. Homme d’Etat et représentant personnel du Roi Hassan II, sa vie privée était méconnue du grand public. L’une de ses 4 filles, Leila, vient de lâcher une véritable bombe sous la forme d’un livre : «mon frère, notre histoire». Elle décrit les coups durs accusés par son père en général (comme sa mise sur la touche par El Fassi en 1960) ou à cause de son fils Anis, aux penchants communistes à l’époque. En 1972 par exemple, ce dernier a été arrêté pour avoir brûlé une tribune aménagée pour les célébrations de la fête du trône, poussant son père à soumettre sa démission au monarque.

 

Al Ousboue : Benchâaboun, le dernier ambassadeur. Face aux provocations de la France et l’ambiguïté de sa position sur le dossier du Sahara, le Maroc oppose des «réponses intelligentes». Après la radiation des titres boursiers d’une des plus grandes sociétés de l’hexagone (Lydec, ndlr), le Maroc a retiré son ambassadeur en France, Mohamed Benchaâboun, pour le nommer à la tête du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement. Le journal estime que c’est une réponse à la nomination de l’ex-ambassadrice française au Maroc, Hélène le Gal, au sein du Service européen d’action extérieure, sans affecter un nouveau diplomate à Rabat. La crise silencieuse entre les deux pays a entamé un nouveau virage «épineux», estime le journal.

 

Al Oumma : Le Maroc, meilleur pays arabe et africain pour prendre sa retraite. Dans sa rubrique «indicateurs», l’hebdo scrute les derniers indices traitant de la pauvreté, de la retraite ou encore de la santé des femmes. L’on apprend ainsi que moins de 3% des marocains vivent sous le seuil de pauvreté extrême selon un rapport de la Banque Mondiale, et que le royaume est le premier pays de la région MENA et d’Afrique qui offre «une retraite confortable» selon le magasine US News and World Report. Le Maroc a cependant perdu 15 places dans l’indice de la santé de la femme et de son accès aux soins (98 sur 122).

 

Al Michaal : Ces mariages ratés des célébrités. À la lumière de la récente séparation de la chanteuse Dounia Batma avec son mari bahreïnien Mohamed Al Turk, sur fond d’accusation de violences conjugales et d’extorsion après une union de neuf ans, le journal consacre un dossier aux mariages «ratés» de quelques célébrités du monde de la musique, du cinéma et du sport. L’on peut lire ainsi des résumés sur des divorces, médiatisés de leur temps, après de longues années de mariage comme ceux de l’actrice Dounia Boutazout (7 ans), de l’ex-athlète Said Aouita (37 ans), de la danseuse Maya, de la chanteuse égyptienne Sherine, etc.

 

Al Watan Al Ane : Les milliardaires et l’esprit de solidarité. L’hiver approche à grand pas. Selon de précédents chiffres présentés par le ministre de l’Intérieur au Parlement, plus de 500.000 marocains résidant dans les zones montagneuses souffrent d’un isolement forcé, encerclés par la neige. Dans son éditorial, le journal cite que le nombre de milliardaires au Maroc est important, et que ces derniers ne perdent rien à approvisionner ces populations. Selon les calculs de l’hebdo, une famille des zones enclavées n’a besoin que 2000 DH/mois pour faire face aux dépenses de l’hiver et invite les plus riches à faire preuve d’un esprit de solidarité pour subvenir aux besoins de ces populations.

 

Al Anbae : Les nombreux défis auxquels l’immobilier fait face. Par rapport au 2e semestre de 2021, les ventes d’immobilier résidentiel ont chuté de 20,4%. Le nombre de transactions foncières a lui carrément dégringolé de 37,7%. L’expert en immobilier Amine Mernissi analyse les perspectives du secteur à la lumière de la hausse du taux directeur (le plus gros des acquisitions se fait par crédit bancaire), de la hausse des prix des produits du BTP et de l’arrêt du soutien financier de l’État aux promoteurs. «Si l’on ne tient en compte que de l’enchainement des événements économiques (depuis le début d’année), je dirais qu’il vaut mieux acheter aujourd’hui que demain», estime-t-il.

 

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