La presse arabophone (hebdos) du 22 avril 2023

Temps de lecture : 4 minutes

Al Ayam : Retraites : détails autour du plan de réforme gouvernemental.
Pour signer un résultat qui soit considéré «positif» dans le round actuel du dialogue social, le gouvernement s’active pour convaincre les syndicats de son plan avant le 1er mai. L’Exécutif «fait tout son possible» pour que la réforme, dans sa première phase, ne touche pas à l’âge de la mise en retraite, assure une source gouvernementale.

Al Anbae Al Maghribia : Gasoil russe : l’opposition incapable d’ouvrir une enquête ? Les groupes du PPS, du MP et le groupement du PJD à la Chambre des Représentants ont soumis une demande de création d’une commission d’enquête pour déceler le vrai du faux dans le débat de l’importation, par le Maroc, de gasoil russe. Cependant, les trois partis peinent à rassembler le reste des députés autour de cette demande, car ils n’ont toujours pas atteint le nombre suffisant de signatures pour pouvoir procéder à la création de cette commission.

Al Michaal : Des moutons importés à 60 euros par tête.
Alors qu’on discutait de «l’éventualité» d’accorder, par le gouvernement, l’autorisation aux importateurs de bétail de ramener des moutons au Maroc pour combler les besoins du marché de la viande rouge, notamment en prévoyance de l’Aïd El Kébir, l’exécutif aurait déjà procédé à ce pas. Quelque 10.000 têtes ovines ont été déjà importées depuis février dernier à un prix avoisinant les 60 euros par mouton.

Al Ousboue Assahafi : Le polisario, l’évolution d’un mouvement marocain en un autre séparatiste.
Le journal revient, dans un dossier, sur la création du mouvement polisario par El Ouali Mustapha Sayed. Ce dernier a voulu dissoudre son front après la Marche Verte car il n’avait plus lieu d’être, le Maroc ayant récupéré pacifiquement son Sahara. Mais c’était sans compter sur les services de renseignements algériens qui ont préféré assassiner Sayed pour le remplacer par un autre « chef » plus docile et qui serve leurs plans.

Assahifa : Portrait d’Abdelilah Benkirane.
C’est l’histoire, selon le journal, de quelqu’un qui «refuse d’arrêter de parler et de faire parler» de lui. Abdelilah Benkirane est «calme» pour les uns, «impulsif» pour les autres. Il est supposé être fidèle à ses accompagnateurs et amis dans le parti à référentiel islamique, mais il peut tout aussi bien sortir et annoncer qu’il en «boycotte» un groupe pour des raisons qui peuvent sembler futiles à beaucoup de personnes. Le journal dresse son portrait.

Al Watane Al Ane : «Ceux-là sont hypocrites».
Les citoyens, dont l’hebdo recueille les avis, se disent «lassés de l’hypocrisie des responsables territoriaux». Ces derniers attendent qu’une visite royale de leur ville soit annoncée pour «repeindre les trottoirs et planter des palmiers». Le journal appelle les élus locaux à rompre avec cette pratique qui ne sert pas le développement local et à s’armer de plus d’honnêteté.