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La presse arabophone (hebdos) du 19 novembre 2022

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Fiers de nos Lions | Fouzi Lekjaâ, la personnalité de l’année | Ouahbi souhaite modifier une contradiction du code pénal | Les sultans du Maroc et les machinations de la cour | Le défi de la sécurité alimentaire au Maroc | Le silence suspicieux des syndicats et les partis politiques

Al Mountakhab : Fiers de nos Lions. Ça y est, la Coupe du Monde est là. Quelles que soient les appréciations personnelles de chacun autour de ce joueur où l’autre, des choix tactiques ou techniques, nous sommes tous dans le même bateau : fiers de nos couleurs et unis derrière le «commando de la 6e mission». L’édition inclut les fiches de présentations des 26 Lions de l’Atlas, le point sur leurs derniers préparatifs, un regard sur les adversaires du Maroc dans le groupe F, ainsi que des actualités diverses relatives à cette édition 2022 dont le programme complet.

 

Al Ousboue : Fouzi Lekjaâ, la personnalité de l’année. En plus de la gestion de la FRMF et de ses mandats à la CAF et à la FIFA, Fouzi Lekjaâ a grandement gagné en influence au sein du gouvernement actuel en gérant minutieusement le budget de l’État. Plusieurs ministres n’entreprennent rien avant de le consulter, rapporte le journal en l’assimilant à un «superman». En lui octroyant le titre de «personnalité de l’année», le journal constate toutefois que Lekjâa doit rester prudent vis-à-vis des protestations contre le PLF et de l’endettement externe dans cette conjoncture délicate, de peur d’ouvrir grande la porte à la Banque Mondiale pour dicter ses conditions et orientations.

 

Al Michaal : Ouahbi souhaite modifier une contraction du code pénal. Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a entamé une nouvelle bataille. Il veut cette fois supprimer le délit d’ivresse sur la voie public du Code pénal et avance comme argument la «contradiction légale» qui autorise la vente de boissons alcooliques aux citoyens, rafraichissant ainsi les caisses de l’État qui les surtaxe, mais qui pénalise leur consommation. Ouahbi veut ainsi rectifier le tir en réformant le Code pénal. Mais saura-t-il résister aux différents «courants» qui veulent garder ce statuquo ?

 

Al Ayam : Les sultans du Maroc et les machinations de la cour. Le livre du journaliste britannique Walter Harris, «Le Maroc disparu», a été publié en 1929 mais sa diffusion est restée restreinte car non traduit de l’anglais pendant des décades. Il aura fallu que sa mouture arabe sorte en juin 2022 pour le «dépoussiérer» et jeter la lumière sur les détails croustillant, «people», du Maroc du début du 20e siècle. L’auteur a vécu 35 ans au Maroc et a connu au plus près les cours de trois sultans que sont Moulay El Hassan, Moulay Abdelaziz et Moulay Hafid. Il y raconte avec force et détails des anecdotes et des machinations instiguées par certains hauts dignitaires de l’époque.

 

Al Alam Al Ousboui : Le défi de la sécurité alimentaire au Maroc. Dans un monde qui compte désormais 8 milliards d’habitants, les ressources alimentaires ne sont aussi suffisantes qu’il ne le parait. Cinq des huit pays où la famine sévit sont en Afrique. Le Maroc prend au sérieux le défi de la sécurité alimentaire et essaie tant bien que mal d’équilibrer entre sa production agricole et la demande interne, mais l’avenir est incertain. Les experts cités par le journal ont des avis divergents : certains sont confiants dans l’agriculture nationale, d’autres le sont moins.

 

Al Watan Al Ane : Le silence suspicieux des syndicats et des partis politiques. Six milliards de dirhams. C’est le montant du soutien étatique qu’engloutissent les partis politiques et les syndicats durant un mandat législatif. Sans trop philosopher sur les missions de ces derniers, un grand point d’interrogation se pose : à quoi servent-ils en gardant le silence, ou en s’opposant timidement, alors que la cherté du coût de la vie est devenue insupportable pour les citoyens ? Jamais une docilité pareille envers un gouvernement donné n’a été observée, même du temps de la domination totale du PJD…

 

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