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La presse arabophone (hebdos) du 16 juillet 2022

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Catégorie Société , La presse arabophone
hebdos arabophones

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Dossier sur les relations maroco-saoudiennes | Froideur entre le WAC et Guy Mbenza | Un siècle de colonies de vacances au Maroc | Focus sur les performances économiques | Majorité et Opposition s’unissent « contre les citoyens » | Anciens footballeurs, un « trésor » négligé par les clubs

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Al Oumma : Dossier sur les relations maroco-saoudiennes. Des liens forts unissent les royaumes du Maroc et d’Arabie Saoudite, au point de servir d’exemple à ce que doivent être les relations entre pays arabes, estime l’hebdomadaire. Ce dernier consacre un dossier pour jeter la lumière sur les volets de ce partenariat et dresser sa chronologie qui remonte aux années 1950. L’un des points phares de ces relations bilatérales reste la coopération ininterrompue et le soutien permanent d’un royaume à l’autre dans les positions adoptées sur les grandes questions du moment.

 

Al Mountakhab : Froideur entre le WAC et Guy Mbenza . Rien ne va plus entre Guy Mbenza et le Wydad. L’attaquant congolais prêté par le Royal Antwerp FC au club de Casablanca a efficacement contribué aux deux sacres du Club cette saison (Botola et Ligue des Champions de la CAF). Pourtant, son refus de négocier son transfert définitif vers le WAC irrite l’administration de ce dernier et les fans. Le Wydad a envoyé une correspondance au club belge faisant part de son souhait d’activer la clause d’achat de Mbenza et a tenté de contacter le joueur pour négocier, mais en vain. Le buteur de la Botola ne répond plus aux appels des dirigeants du WAC, ce qui promet de mettre fin à la relation entre les deux.

 

Al Alam Al Ousboui : Un siècle de colonies de vacances au Maroc. L’hebdomadaire effectue un voyage dans le temps pour relater l’histoire des colonies de vacances au Maroc depuis les débuts du scoutisme au royaume dans les années 1920, puis la création de la première association scout en 1933 : le «Scoutisme Hassania Marocain». Sur pas moins de 17 pages, le journal s’intéresse aussi à l’offre nationale en chiffres (2022), à l’amélioration du programme «Vacances pour tous» par le département de la Jeunesse ou encore à la contribution des associations dans cette activité, en partageant aussi plusieurs témoignages de personnalités dont les colonies de vacances ont contribué à forger la personnalité.

 

Al Alam Al Ousboui : Focus sur les performances économiques. Les causes principales de la baisse de régime que connait l’économie marocaine en 2022 sont connues : un faible rendement du secteur agricole et la flambée des prix des matières premières et des coûts du fret maritime. Ceci avec la guerre russo-ukrainienne en toile de fonds. Le journal explore ces éléments avec Nabil Boubrahimi, professeur d’Economie à l’Université Ibn Tofail de Kénitra. Ce dernier appelle à développer l’industrie nationale et à absorber les acteurs du secteur informel pour de meilleures performances économiques.

 

Al Watan Al Ane : Majorité et Opposition s’unissent «contre les citoyens». La conjoncture de crise mise à part, l’hebdomadaire estime que les partis politiques au Maroc militent d’abord pour eux-mêmes. Dans les partis, la «démocratie interne» n’est pas observée, au même titre que l’alternance dans les postes clés, leaders et cadres étant attachés «dur comme fer» à leurs postes. Ceci aboutit, selon le journal, à des mandats qui se succèdent et se ressemblent et où la personne élue est à son propre service en premier au lieu de celui des citoyens, les formations politiques étant assimilées à des «boutiques électorales» quelles que soit leurs idéologies.

 

Al Watan Al Ane : Anciens footballeurs, un « trésor » négligé par les clubs. Peu de dirigeants de clubs de football au Maroc semblent conscient de l’intérêt que représentent les ex-footballeurs. Au lieu d’exploiter leur expérience, en favorisant leur reconversion vers une carrière d’entraineur, les présidents et bureaux directeurs voient dans les ex-joueurs de leurs clubs «des adversaires» sans raison valables. Ils les intègrent au mieux dans l’encadrement des petites catégories d’âge (minimes, cadets) et leur offrent un salaire de misère. Le journal jette la lumière sur les rares clubs qui ont défié cette logique comme le Raja, le Wydad et l’AS FAR.

 

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