La presse arabophone (hebdos) du 10 décembre 2022
Al Alam Al Ousboui : L’impossible n’est pas marocain. Comment le niveau des Lions de l’Atlas s’est-il amélioré à ce point ? Une fédération forte, un staff technique cohérent, des joueurs disciplinés et qui donnent tout… Le journal consacre son dossier de la semaine à la métamorphose de l’équipe nationale, à son parcours dans la Coupe du Monde actuelle et dans les éditions précédentes tout en dressant les portraits de Walid Regragui et d’Achraf Hakimi.
Al Ayam : La recette de Oualid Regragui. En Afrique, nous devons être plus ambitieux. C’est ce que le sélectionneur national Walid Regragui dit avoir fait comprendre à ses joueurs. Pourquoi ne pas gagner la Coupe du Monde ? Quand l’envie et l’énergie sont là, nous pouvons gagner les matchs. Ce sont là des phrases qui résument le projet sportif complet d’un jeune entraineur confiant dans les capacités de ses compatriotes et qui les invite à faire fi des freins psychologiques et à aller vers l’essentiel.
Al Mountakhab : Interview de Nayef Aguerd. Le Maroc dispute aujourd’hui son quart de finale de la Coupe du Monde contre le Portugal. Le journal s’entretient avec l’un des artisans de cet exploit, Nayef Aguerd. Le défenseur central assure que les Lions de l’Atlas aborderont le match avec le même style de jeu et la même volonté de gagner. Il revient aussi sur le parcours de la sélection depuis le début de ce mondial.
Al Oumma : Personnel de Santé : des garanties juridiques contre les agressions. Le conseil de gouvernement a récemment approuvé le projet de loi n° 09.22 relatif aux garanties essentielles accordées aux ressources humaines des métiers de la santé. Le journal revient en détail sur les dispositions de ce texte qui vient renforcer les garanties de protection juridique des fonctionnaires de la santé en considérant les agressions à leur encontre comme «une atteinte directe au service de santé».
Al Ousboue : La déception des pêcheurs. Les professionnels de la pêche côtière et traditionnelle vivent une situation difficile. En cause, les périodes de repos biologique fixées pour certaines espèces et qui durent depuis plusieurs mois. Ils se plaignent aussi de l’absence de soutien ministériel face à la cherté des carburants, ce qui aboutit à la hausse des coûts de leurs déplacements en mer.
Al Watan Al Ane : Faible moisson de brevets d’invention. Le nombre de brevets d’invention enregistré chaque année dans un pays est l’un des indicateurs qui mesurent la puissance économique, industrielle, technologique et universitaire de ce dernier. Combien de brevets d’origine marocaine le royaume enregistre-t-il par an? 242 en 2020, un chiffre « catastrophique » selon le journal. En 2020 aussi, le Maroc n’a inscrit que 33 brevets à l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, un chiffre faible comparativement à la moisson mondiale lors de l’année concernée (3,7 millions).