La presse arabophone du vendredi 3 mai 2024
AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Une lutte acharnée pour le comité exécutif de l’Istiqlal. Selon le quotidien, les conflits devraient s’intensifier au sein du comité exécutif du parti de l’Istiqlal dans les prochains jours, avec la décision du secrétaire général élu, Nizar Baraka, d’ouvrir les candidatures aux membres du comité, qui comprend 30 membres. Par cette politique, Baraka chercherait à se démarquer de l’influence des personnalités puissantes du parti et à éviter de se soumettre aux groupes de pression. Le critère de sélection des membres du Comité exécutif ne se limitera pas à la fidélité à l’une des tendances du parti, mais plutôt à une étude des «profils» des candidats. Cela inclut le parti et le crédit politique du candidat, sa possession d’une pensée et de références indépendantes et égales, en plus d’acquérir une légitimité électorale et de lutte au sein des organes et agences du parti. Nizar Baraka devrait solliciter l’aide d’un petit comité pour étudier les dossiers déposés, dont l’adhésion est fermée à ceux qui suivent le pouvoir judiciaire.
AL ALAM : Égalité des genres : le Maroc lance son plan gouvernemental 2023-2026. Le ministère de la Solidarité, de l’Inclusion sociale et de la Famille a lancé le processus d’élaboration du cadre stratégique du plan gouvernemental pour l’égalité 2023-2026. Celui-ci vise à parvenir à l’égalité et à la parité effectives entre les femmes et les hommes au Maroc à l’horizon 2035. Le plan adopte une vision globale d’égalité et d’équité, en mise en œuvre des différentes directives royales concernant l’avancement de la condition de la femme au Maroc, tout en s’engageant pleinement dans divers projets sociaux, dont l’universalisation de la protection sociale. Ce plan vise à réaliser la convergence des politiques et programmes publics dans le domaine de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. Il s’agit de la mise en effet des engagements du programme gouvernemental 2021-2026, notamment ceux qui visent à promouvoir l’égalité femmes-hommes : faire progresser les droits des femmes dans tous les domaines, et améliorer leur taux d’activité d’ici à 2026.
AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : Les exportations marocaines de fruits et légumes reviennent en Mauritanie après l’annulation des hausses douanières. Les camions marocains chargés de légumes et de fruits ont repris leur activité habituelle vers le poste frontière de Guerguerate avec la Mauritanie, après que les autorités mauritaniennes ont annulé les hausses douanières qu’elles avaient imposées début février dernier. Les professionnels du transport routier de marchandises ont confirmé l’annulation de l’augmentation douanière importante (20 mille dirhams) qu’elles avaient imposée au transit des camions chargés de légumes et fruits d’origine marocaine. Le tarif des droits de douane a donc été ramené à 26 mille dirhams, comme c’était le cas au début de cette année. Avec le retour des convois d’exportations de légumes et fruits marocains vers les marchés mauritaniens, les professionnels du secteur s’attendent à une nouvelle hausse des prix de ces produits sur le marché national après avoir enregistré une baisse notable au cours des trois derniers mois.
BAYANE AL YAOUME : Le Maroc reçoit les éloges de l’Union africaine pour la promotion de la démocratie en Afrique. Le commissaire de l’Union africaine chargé des affaires politiques, de la paix et de la sécurité, Bankole Adeoye, a salué le rôle pionnier du Maroc dans la promotion de la démocratie et de la bonne gouvernance en Afrique. Lors de l’ouverture de la troisième édition du cours de formation spécialisé pour les observateurs électoraux africains, organisé à Rabat, Adeoye a souligné la grande appréciation dont le Maroc bénéficie de la part de la Commission de l’Union africaine. Il a souligné que plus de 150 experts africains ont bénéficié des programmes de formation proposés par le Maroc dans ce domaine depuis 2022, ce qui constitue un nombre record. Cela reflète l’engagement ferme du Royaume à renforcer les capacités des institutions démocratiques dans les pays africains.
ASSAHRAA AL MAGHRIBIYA : Réformes des administrations publiques. Le gouvernement marocain entend adopter un cadre juridique approprié pour organiser les administrations de l’État, conformément aux hautes directives royales appelant à réformer l’administration et à en faire un outil au service des citoyens, des entreprises et des investisseurs. Ce nouveau cadre s’inscrit dans une révision globale du cadre réglementaire des règles d’organisation des administrations publiques. Le but est de suivre les évolutions intervenues dans les différents domaines du développement, et de reconsidérer les rôles des administrations publiques dans l’objectif de répartir les tâches entre les niveaux central et décentralisé. Le nouveau cadre définit les compétences de l’administration centrale dans les tâches stratégiques de nature nationale, ou celles qui ne peuvent être accomplies par des intérêts décentralisés.
RISSALATE AL OUMMA : Les réseaux sociaux sont la principale source d’information au Maroc (Afrobaromètre). Une étude récente menée par le réseau de recherche africain indépendant Afrobaromètre a révélé que les médias sociaux et Internet constituent la principale source d’information pour les internautes au Maroc. Selon l’étude, basée sur les résultats d’un sondage portant sur 39 pays africains, 74% des Marocains s’informent via les réseaux sociaux au moins plusieurs fois par semaine. Ce pourcentage est considéré comme le plus élevé d’Afrique, à l’exception des îles Maurice et du Gabon, où respectivement 82% et 79% des personnes interrogées ont déclaré utiliser les sites de réseaux sociaux comme source d’information. En comparaison, le pourcentage de personnes interrogées ayant confirmé cela dans d’autres pays africains variait entre 74 % en Afrique du Sud, 72 % aux Seychelles, 71 % au Cap-Vert, 69 % au Cameroun, 64 % à Eswatini, 63 % en Gambie et 59 %. en Tunisie, 58% au Sénégal, 53% en Namibie et 52% au Togo. Ce pourcentage est tombé à moins de la moitié des personnes interrogées au Botswana (47 %), au Soudan et au Ghana (46 %). Les pourcentages les plus faibles ont été enregistrés à Madagascar (14 %), en Éthiopie et en Ouganda (19 %), ainsi qu’au Malawi (20 %).