La presse arabophone du vendredi 27 décembre 2024
BAYANE AL YAOUME : Les opticiens tiennent le gouvernement responsable de la détérioration de leur situation. Les professionnels alertent sur la faillite croissante des entreprises paramédicales en raison du manque de réglementation et d’une vision gouvernementale claire. Ils dénoncent la prolifération anarchique des praticiens, l’absence de contrôle, et la vente illégale de produits optiques sur les réseaux sociaux, menaçant la qualité des soins visuels. L’application de la loi 00.13 est jugée cruciale pour encadrer la profession, protéger les opticiens et équilibrer l’offre et la demande. Face aux charges fiscales élevées et à la saturation du marché, ils appellent à une intervention urgente pour préserver la santé optique des Marocains.
AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : Le syndicat de l’enseignement supérieur appelle au dialogue. Les syndicalistes appellent le ministère à dialoguer sur ses revendications, incluant la prise en compte de l’ancienneté, l’exonération fiscale des indemnités de recherche, et l’intégration des centres de formation à l’université. Ils demandent l’accélération des décrets convenus, comme celui de la coordination entre centres régionaux et académies, et la résolution des dossiers en attente, notamment la reconnaissance du doctorat français. Le syndicat critique les interprétations administratives contraires aux accords précédents et exhorte le ministère à rectifier ces situations pour respecter ses engagements et garantir la continuité du service public.
AL ALAM : Le Conseil de gouvernement approuve une série de projets de décrets. Le Conseil de gouvernement a approuvé plusieurs projets de décrets, dont celui relatif au salaire minimum légal dans les secteurs agricoles et non agricoles, en application des engagements du gouvernement pour améliorer les revenus des travailleurs du secteur privé. Ce décret prévoit une augmentation de 5% du salaire minimum à partir de janvier 2025. Un autre décret modifie les règles sur la taxe sur la valeur ajoutée, tandis qu’un autre définit les conditions d’indemnisation pour les employés encadrant des formations continues pour le ministère de l’Éducation nationale. Le Conseil a également approuvé un projet concernant les congés exceptionnels des juges et les maladies ouvrant droit à des congés de maladie longue durée. Ces mesures visent à soutenir la réforme de la fonction publique et à améliorer les conditions de travail des fonctionnaires et des juges.
AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Cannabis : 3.371 licences agricoles délivrées. Lors de son conseil d’administration, l’Agence nationale de régulation des activités liées au cannabis a présenté son bilan 2024 et son programme 2025. En 2024, elle a supervisé des activités conformes à la réglementation, favorisant l’utilisation de graines locales, le financement des petits agriculteurs, et la promotion internationale des produits légaux. Elle a traité 4.158 demandes de licence, en accordant 3.371, dont 3.056 pour 2907 agriculteurs et 315 pour d’autres acteurs (transformation, export, marketing, etc.). Pour 2025, l’agence vise à renforcer la structuration du secteur pour garantir des pratiques sécurisées et rentables, contribuant au développement socio-économique des régions concernées.
RISSALATE AL OUMMA : Le Maroc répond en propre à 96% de ses besoins en énergie. Le Maroc a atteint une autosuffisance énergétique de 96% en 2023, répondant ainsi majoritairement à ses besoins en électricité par sa production locale. La production totale s’est élevée à 42,38 térawattheures, malgré une baisse de 6,6% des centrales à charbon, qui couvrent encore 64% de la demande. Les énergies renouvelables ont progressé, représentant désormais 40,4% de la capacité installée, avec un fort développement de l’éolien et du solaire. Les importations d’électricité, principalement d’Espagne, ne représentent que 4,2% des besoins totaux.
ASSABAH : 6 milliards de dirhams de “la conservation” vers le Trésor. En 2024, l’Agence nationale de la conservation foncière a contribué au budget de l’État en versant 6 milliards de dirhams. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 9,2 milliards de dirhams, émis 373.000 nouveaux titres fonciers, enregistré 1,1 million d’hectares de terres et délivré 2 millions de certificats de propriété numériques. Ces réalisations montrent une gestion efficace et un impact majeur sur la régularisation foncière au Maroc.