La presse arabophone du vendredi 21 juin 2024
AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Vers la baisse des prix des fruits et légumes. Jeudi, le Conseil de gouvernement a approuvé un projet de décret portant promulgation de mesures spéciales liées à la commercialisation directe des fruits et légumes produits dans le cadre de l’agrégation agricole. Cette décision intervient à la suite d’une hausse notable des prix des fruits et légumes sur les marchés marocains ces dernières semaines. Elle entre ainsi dans le cadre des efforts visant à réduire l’interférence des intermédiaires et à réduire le cheminement des produits des exploitations agricoles aux consommateurs, contribuant ainsi à réduire les prix de ces matériaux de base. En outre, le gouvernement justifie cette mesure par la volonté de remédier aux déséquilibres dans la distribution et la commercialisation des produits agricoles, puisqu’un précédent rapport parlementaire révélait que 32 millions de kilogrammes de légumes sont perdus quotidiennement entre les marchés de gros, hebdomadaires et locaux.
ASSABAH : Ce remaniement ministériel qui ne saurait tarder. Au lendemain des célébrations de l’Aïd Al-Adha, l’ombre d’un remaniement gouvernemental se profile. En effet, dans les sièges des principaux partis de la coalition, l’heure est aux négociations. Ce qui indique, écrit le journal, la volonté de l’exécutif d’Akhannouch d’opérer des changements globaux susceptibles d’améliorer ses performances et de relancer ses chances électorales. Pour y parvenir, le chef du gouvernement fait, lui, face à de fortes pressions. Parmi les noms proposés à ces nouvelles nominations, se distingue Mohammed Al-Kabbaj, coordinateur du RNI dans la région de Marrakech-Safi. Le nom d’Ahmed Bouari, directeur de l’irrigation et de la préparation des champs agricoles, circule également pour diriger le secteur de l’eau, tandis que celui de Saïd Amzazi, actuel gouverneur de la région Souss-Massa, laisse espérer qu’il occupera un poste ministériel important.
BAYANE AL YAOUME : Décrochage scolaire, un défi coûteux. En plus des graves conséquences sociales qui en découlent, l’abandon scolaire précoce au Maroc coûte à l’économie nationale environ 196 millions de dollars américains par an. C’est le constat révélé récemment par l’UNESCO qui estime le coût de l’absence d’éducation à 12,40% du produit intérieur brut du Maroc, en plus des disparités spatiale et de genre. Audrey Azoulay, directrice générale de l’institution onusienne, a appelé à la nécessité de réaliser le droit à l’éducation pour chaque individu le plus rapidement possible, soulignant que la non-scolarisation des enfants coûte à l’économie mondiale environ 10.000 milliards de dollars par an.
AL ALAM : L’économie des soins et la protection sociale. Le Maroc poursuit ses efforts pour renforcer les services de protection sociale, en organisant à l’Université Polytechnique Mohammed VI de la ville de Rabat, les 25 et 26 juin 2024, une conférence internationale, afin de mettre en valeur son expérience exemplaire dans ce domaine. Cette conférence s’inscrit dans le cadre des directives royales en diapason l’État social que le Maroc cherche à renforcer. La conférence vise à discuter de la thématique en tant que pilier de l’autonomisation des femmes, de la création d’emplois, du bien-être et de la résilience des familles. Des experts des organismes des Nations unies, des organisations internationales et régionales, ainsi qu’un groupe de pays arabes et africains, y sont attendus.
RISSALAT AL OUMMA : La souffrance des réfugiés dans les camps de Tindouf à la loupe internationale. À l’occasion de la Journée mondiale des réfugiés, le 20 juin, l’Alliance des ONG sahraouies, composée d’Africa Watch, de Defenders for Human Rights et du Réseau international pour les droits de l’homme et le développement, attire l’attention sur les conditions difficiles que subissent les résidents des camps de Tindouf en Algérie depuis des décennies. La coalition a exposé les graves violations perpétrées à leur encontre, notamment des meurtres systématiques, des enlèvements, des disparitions forcées, des actes de torture, des détentions arbitraires et d’autres méthodes d’intimidation. Pour mettre fin à cette crise humanitaire, la communauté internationale doit agir rapidement pour protéger les droits de l’homme, assurer la protection nécessaire aux Sahraouis et réorienter son attention vers la résolution du long conflit du Sahara.
ASSAHRAA AL MAGHRIBIYA : La Nuit des musées et des espaces culturels revient pour une 3ᵉ édition. La Fondation nationale des musées (FNM), en coopération avec la Fondation du jardin Majorelle et le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, organise aujourd’hui, vendredi 21 juin, la troisième édition de la Nuit des musées et des espaces culturels. Les visiteurs pourront explorer plus de 60 musées et espaces culturels dans diverses villes, dont Marrakech, Essaouira, Oujda, Tétouan, Tanger, Asilah, Fès, Meknès, Rabat, Casablanca, Safi, Azilal et Agadir. Ces espaces ouvriront leurs portes gratuitement de 18 heures jusqu’à minuit, offrant ainsi au public la possibilité de profiter des plus belles peintures et objets. Pour Mehdi Qotbi, président de la FNM, cette nuit est une opportunité pour les citoyens de découvrir le patrimoine culturel matériel et immatériel du Maroc dont les musées préservent des trésors inestimables.