La presse arabophone du vendredi 1er novembre 2024
AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Inondations en Espagne : un mort et 25 portés disparus parmi les Marocains. Des sources au sein du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, ont communiqué le décès d’une personne parmi les membres de la communauté marocaine, suite aux inondations qui ont frappé la région de Valence, dans le sud-est du pays, dans la nuit du mardi. Les mêmes sources révèlent, de plus, qu’une femme, souffrait de blessures légères, tandis que 25 cas de disparitions ont été signalés. Dès l’annonce de la tragédie, le ministère a immédiatement activé une cellule de crise. Le consulat demeure ainsi activement mobilisé et en communication constante avec les autorités espagnoles compétentes afin de localiser ces individus et de vérifier leur état.
ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : Droit de grève : l’UNMT critique l’absence de concertations avec les syndicats. L’Union nationale du travail a exprimé son grand étonnement face à l’insistance du gouvernement à procéder à la discussion approfondie du projet de loi réglementaire précisant les conditions et les modalités d’exercice du droit de grève. Il était programmé lors de la séance du jeudi 31 octobre 2024. La centrale syndicale susmentionné indique qu’il s’agit d’un rejet irresponsable de la part du gouvernement et du ministre du Travail des engagements précédemment exprimés. L’UNMT appelle le gouvernement à remettre le projet de loi sur la table de dialogue avec les partis sociaux concernés.
BAYANE AL YAOUME : Les avocats en grève dès ce vendredi. Il est prévu qu’à partir de ce 1ᵉʳ novembre, les tribunaux du Royaume seront paralysés complètement, en raison de «l’arrêt total» des activités brandi par les avocats dans leur démarche de protestation prolongée. L’Association des barreaux du Maroc a, dans une déclaration précédente, exprimé ses regrets face à une «insistance évidente à cibler le statut juridique de la profession juridique en tant qu’acteur majeur dans la mise en œuvre des concepts de justice dans l’État démocratique» et une tentative d’attaquer «les fondements de sa mission universelle et humanitaire». Les avocats engagés dans ce mouvement insistent sur le caractère fondamental de leurs revendications. Ils mettent en avant «un dossier de revendications global et indivisible» visant à «protéger les acquis constitutionnels et juridiques du justiciable et de la nation».
ASSABAH : Lekjaâ à l’opposition : «prêt à tout débat». Face aux critiques sévères de certains dirigeants et parlementaires des groupes d’opposition, le ministre chargé du Budget a relevé le plafond du débat politique. Il a déclaré que lui et tous les membres du gouvernement sont suffisamment préparés pour discuter du projet de loi de Finances pour 2025, et de tous les points qu’il contient. Dans son commentaire, Fouzi Lekjaa a affirmé qu’il était prêt à écouter toutes les critiques et refusait de remettre en question les chiffres présentés dans le PLF. Ajoutant qu’il était prêt à ouvrir « l’ordinateur » pour visualiser la base de données de chaque secteur gouvernemental séparément afin de garantir la fiabilité des données.
RISSALATE AL OUMMA : Plus de 5 millions de familles inscrites au RSU. Les données fournies par le ministère de l’Économie et des Finances, lors de la discussion du projet de loi de Finances pour l’année 2025, révèlent que le nombre d’inscrits au Registre social unifié (RSU) a atteint à fin septembre 2024 plus de 5,2 millions de familles. Cela équivaut à 18,9 millions de personnes dans tout le pays. 2,9 millions de familles (l’équivalent de 10,5 millions de personnes) sont originaires des zones rurales. Quant à la répartition régionale, cinq régions représentent 67,3% du total inscrit au niveau national. Il s’agit de la région Marrakech-Safi (15,5%), Casablanca-Settat (15,3%), Fès-Meknès (14,8%), Rabat-Salé-Kénitra (12,1%) et Tanger-Tétouan Al Hoceima (9,6%).
AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : Santé publique : des rendez-vous longs et des services qui laissent à désirer. De nombreux hôpitaux publics du Royaume souffrent de multiples problèmes qui affectent la qualité des services fournis, réduisent leur rentabilité et conduisent à une propagation accrue du mécontentement parmi les citoyens. Ces dysfonctionnements vont d’une pénurie importante de ressources humaines, de leur mauvaise répartition et au manque de capacités dans un nombre de cas. Car il ne suffit pas de créer des établissements de santé si les médecins spécialisés n’existent pas et que les techniciens sont insuffisants pour superviser le fonctionnement des différents équipements biomédicaux.