La presse arabophone du samedi (hebdos) 20 juillet 2024
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AL AYYAM : Santé : la crise poussera-t-elle le gouvernement à la démission ? Dans la culture marocaine, il est d’usage d’entendre : «un éléphant ne lui a pas suffi, il s’est ajouté une éléphante». Cette expression est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit de la santé publique au Maroc actuellement, écrit le média. Le secteur est plongé dans une crise qui paralyse les hôpitaux et centres de soins. Si auparavant, les professionnels de la santé faisaient grève trois jours par semaine, ils observent, depuis fin mai, cinq jours de grève par semaine. Cette crise est accentuée par le bras de fer qui oppose le gouvernement aux étudiants en médecine, depuis sept mois. A qui la faute ? Saurons-nous sortir cette impasse ?
AL MICHAAL : Retraites : des solutions choc dès septembre. La crise des régimes de retraite au Maroc s’aggrave. Si l’équation est pourtant simple, la réalité est tout autre : les pensions coutent à l’État près de 65 milliards de dirhams au moment où les cotisations s’élèvent, elles, à 53,7 milliards de dirhams. C’est un grand déficit qu’a enregistré la Caisse marocaine de retraite (environ 7 milliards de dirhams en 2023). Quelle réalité vivent donc les retraités au Maroc ? Et quelles solutions l’État envisage-t-il de mettre en place pour pallier le déficit ? Car il est urgent de mettre en place des réformes systémiques pour assurer la viabilité à long terme des régimes de retraite.
AL ALAM AL OUSBOUI : Le défi de la digitalisation de l’administration. Dans sa livraison de la semaine, le journal propose de dresser l’état de la digitalisation de l’administration au Maroc, tout en discutant des opportunités d’avenir. Les diverses interventions ont principalement porté sur la nécessité de préparer des textes de loi et réglementaires pour soutenir la numérisation des services administratifs et renforcer la légitimité légale des décisions et procédures numériques. En ce sens le département de Ghita Mezzour a mis en place plusieurs initiatives pour accompagner ce chantier.
AL OUSBOUE : Boudrika évitera-t-il la prison, comme Donald Trump a évité la mort ? Depuis mardi, les avis divergent quant aux raisons pour lesquelles le président du Raja de Casablanca a été arrêté en Allemagne. Transactions frauduleuses, non déclaration de devises étrangères, les spéculations sont allées jusqu’au mandat d’arrêt exécuté par Interpol. Une situation qui n’a pas manqué de rappeler l’arrestation du président du club concurrent, Saïd Naciri. Et ce n’est pas la première fois que Boudrika, étant un acteur du lobby sportif, est visé par des «balles judiciaires» dont il s’est sorti indemne. Réussira-t-il à échapper à la prison à l’image de la miraculeuse survie du président américain ? Ou est-ce que son destin est-il déjà scellé ?
AL WATAN : Les oasis, exposées à la plus grande catastrophe de l’histoire du pays. Depuis plus de deux décennies, les oasis marocaines font face à une destruction remarquable et exaspérante au niveau de l’environnement du fait des humains. Celles-ci ont diminué de 150.000 à environ 44.000 hectares. Le taux de production de dattes a, lui aussi, diminué de plus de 34%, sans compter la baisse du niveau de vie de la population, avec les migrations qui en ont résulté. Tout le monde accuse la «sécheresse artificielle» d’être responsable de cette détérioration. Si le facteur naturel est sans conteste à l’origine de cette catastrophe, force est de constater que le facteur humain y est, lui, pour beaucoup. Car malgré leur inclusion, depuis 1987, dans le « réseau mondial des réserves biologiques », par l’UNESCO, les oasis marocaines continuent de subir les effets de la négligence humaine.
AL MOUNTAKHAB : Les Lions de l’Atlas au sommet de l’Europe. Les joueurs de la sélection nationale de football poursuivent leur parcours avec leurs clubs européens. Ayant fini à quelques points les uns des autres, ils reprennent désormais les entraînements. Certains sont déjà entre des matchs amicaux et les épreuves physiques, comme c’est le cas pour Hakim Ziyech, Brahim Diaz et Nayef Aguerd. D’autres pour leur part ne sont toujours pas fixés. C’est le cas de Youssef Ennsayri et Ayoub El Kaabi.