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La presse arabophone du samedi 9 mars 2024
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Des femmes marocains leaders | Abdelkarim El Khattabi, une figure historique exploitée dans un projet fictif | Regragui, « superviseur général » de la sélection olympique | Des « clés » pour comprendre l’éclaircie dans les relations entre Rabat et Paris | La corruption, un fléau qui résiste | Intelligence artificielle, des points forts et des points faibles
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Al Ousboue Assahafi : Abdelkarim El Khattabi, une figure historique exploitée dans un projet fictif. La créativité des instigateurs de projets séparatistes n’a souvent pas de limites. Cependant, l’Algérie vient de frapper fort sur le volet de l’imagination : l’État des caporaux veut falsifier l’histoire à travers une manœuvre qui insulte l’intelligence. Abdelkarim El Khattabi, le symbole national de la résistance contre l’occupant, le nationaliste, la personnalité proche du Sultan Mohammed V, est désormais dépeint par le voisin de l’Est comme séparatiste. L’histoire retient qu’El Khattabi avait un jour critiqué la constitution de 1962, un texte d’ailleurs qui était loin de faire l’unanimité à l’époque. De là à vouloir le faire passer pour un « républicain » reste un mensonge que les falsificateurs de l’histoire ne parviendront pas à faire valoir.
Al Mountakhab : Regragui, « superviseur général » de la sélection olympique. C’est une conclusion que tire le journal à partir de plusieurs éléments, dont la nouvelle orientation de la FRMF dans son action sur les différentes sélections nationales : Regragui aurait carte blanche sur la gestion de la sélection U23, dite « olympique ». C’est lui qui se serait chargé d’annoncer au précédent sélectionneur, Issam Charai, la fin de sa mission à la tête des U23, et il ne serait pas étonnant de le voir accompagner Tarik Sektioui aux JO. D’ailleurs, le fait qu’il renforce le staff de la sélection A par Abdelaziz Bouhzama, un expert en formation, démontre que les performances des jeunes U23 seront scrutées de très près.
Al Michâal : Des femmes marocaines leaders. « Des femmes marocaines leaders » est le titre pour lequel l’hebdomadaire a opté pour marquer la Journée internationale des droits des femmes, qui coïncide cette année avec la 20ᵉ année d’entrée en service de la Moudawana. Tout en dressant le bilan de la dernière mouture du Code de la Famille, le journal met en avant la liste des 100 femmes d’affaires les plus puissantes, dans laquelle figure 4 dames marocaines : Meriem Bensalah-Chaqroun, Salwa Akhannouch, Lamia Tazi et Nezha Hayat.
Al Ayam : Des « clés » pour comprendre l’éclaircie dans les relations entre Rabat et Paris. À l’origine des tensions entre le Maroc et la France, une « évaluation » faite par la «France de droite nostalgique à l’ère de la colonisation» : le journal constate la détérioration des relations bilatérales durant le premier mandat d’Emmanuel Macron, qui voit d’un mauvais œil l’évolution du poids économique et politique du royaume en Afrique. Selon les experts consultés, un retour à des relations normales ne se fera pas durant la présidence de Macron, dont la visite à Rabat a été reporté 4 fois.
Al Watan Al Ane : La corruption, un fléau qui résiste. Pourquoi le Maroc a-t-il failli à éradiquer la corruption ? Les élites corrompues sont un « fléau » qui s’est abattu sur le royaume, commente le journal en pointant du doigt le nombre de politiciens et de responsables locaux poursuivis dans des affaires criminelles lourdes. Corruption, dilapidation d’argent public, falsification, vol, trafic de drogue… L’accès aux institutions est bloqué, car ce genre de personnes recourent à tous les moyens pour gagner aux élections, écartant les honnêtes candidats de la course, ce qui condamne, in fine, la gestion de la chose publique à l’échec.
Al Alam Al Ousboui : Intelligence artificielle, des points forts et des points faibles. L’attention est généralement portée sur les aspects positifs de l’Intelligence artificielle, pressentie comme un virage important dans l’histoire de l’humanité. Des questions se posent sur le timing de cette attention, étant donné que l’IA n’est pas née d’hier, mais il y a bel et bien 50 ans. C’est le souci de marketing et de commercialisation de certains produits, élaborées par des géants du net, qui serait derrière cet engouement, constate le journal, ce qui a poussé à une évolution frappante, voire « terrorisante », du contenu de cette offre.