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La presse arabophone (hebdos) du samedi 23 novembre 2024

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De Bekkaï à Akhannouch | Entre le Maroc et l’Algérie, le bruit des bottes résonne | Des Marocains opprimés dans des prisons algériennes | Sept raisons de retirer le dossier du Sahara de la 4e Commission des Nations unies | Ben Arfa, un clou dans le cercueil de l’indépendance | Regragui : le plus grand défi est celui de la victoire lors de la CAN

AL OUSBOUE : De Bekkaï à Akhannouch. À chaque fois qu’un gouvernement échoue, plusieurs voix au sein des partis politiques s’élèvent pour demander une restructuration, après avoir appelé à la dissolution complète de l’exécutif. À tel point que le remaniement gouvernemental est devenu une «coutume politique», sans qu’il soit réellement efficace. Depuis l’indépendance, ce sont des milliers de profils qui sont devenus ministres. La plupart sont issus de villes comme Fès et Rabat. Depuis le gouvernement de Mbarek Bekkaï, et jusqu’à celui de Akhannouch, des ministres ont passé, pour certains 30 jours, tandis que d’autres ont passé plus de 30 ans au pouvoir, comme c’est le cas d’Ahmed Toufik…

AL AYYAM : Entre le Maroc et l’Algérie, le bruit des bottes résonne. Depuis trois ans, les rapports indiquent la possibilité qu’une guerre entre le Maroc et l’Algérie se déclenche. Cependant, les tambours de guerre sont devenus aujourd’hui plus que jamais audibles. Avec tous les scénarios possibles, y compris celui d’un affrontement direct entre les deux, il est devenu essentiel de comparer les capacités militaires de chacun. Cette compréhension permet d’appréhender l’équation de l’équilibre militaire.

AL MICHAAL : Des Marocains opprimés dans des prisons algériennes. L’association marocaine d’aide aux migrants en situation difficile a reçu plus de 450 dossiers de familles de Marocains coincés en Algérie. Et ce nombre doit être en deçà de la réalité. Plusieurs personnes passent plus d’un an dans des prisons algériennes, sans que sentence soit rendue. Ils sont interdits de contacter leur famille ou même d’être visités par la Croix-Rouge. Certains ont même été interdits de se laver pendant des jours. La plupart sont des jeunes qui, en tentant d’immigrer en Europe, ont été arrêtés et inculpés d’espionnage ou encore de trafic d’êtres humains.

AL WATAN : Sept raisons de retirer le dossier du Sahara de la 4ᵉ Commission des Nations unies. Il n’est pas risqué pour le Maroc d’œuvrer à sortir le dossier du Sahara de la zone grise, et d’œuvrer assidûment à son retrait de la quatrième Commission des Nations unies, d’autant plus que la «solution finale» commence à se dévoiler progressivement. En effet, le nombre de pays de l’Union européenne convaincus de la validité de la proposition d’autonomie s’élève désormais à 19. Et le nombre total des pays qui soutiennent cette proposition a atteint plus de 110 dans le monde. Tous les indicateurs confirment donc que la transition vers le «changement» dans le dossier du Sahara commence essentiellement par le retrait du dossier de la quatrième Commission, en complète coordination avec le secrétaire général des Nations unies, ainsi que les États-Unis et la France.

AL ALAM AL OUSBOUÏ : Ben Arfa, un clou dans le cercueil de l’indépendance. Mohammed Ben Arfa fut placé le 21 août 1953 sur le trône, après la destitution du sultan Sidi Mohammed Ben Youssef par les autorités françaises. Cet incident fut le point culminant dans la lutte anticoloniale. Ben Arfa a été considéré comme un traître à la cause nationale. Mais il n’était pas le seul. Son court règne fut marqué par l’accroissement des violences et la radicalisation des nationalistes, qui refusèrent de le reconnaître pendant l’éloignement forcé du Sultan à Madagascar. Son manque de légitimité et de popularité auprès de la population marocaine conduisirent les autorités françaises à envisager sa destitution et le retour de Ben Youssef deux ans plus tard.

AL AMOUNTAKHAB : Regragui : le plus grand défi est celui de la victoire lors de la CAN.
En dominant le Lesotho sur le score fleuve de 7 buts à 0, lundi en soirée à Oujda, à l’occasion de la sixième et dernière journée des éliminatoires pour la CAN 2025, l’équipe nationale «A» a terminé en beauté une des campagnes qualificatives les plus fructueuses de son histoire. Six matchs, six victoires et 26 buts inscrits contre 2 encaissés, les Lions de l’Atlas ont survolé les éliminatoires de bout en bout, confortant une nouvelle fois leur rang de leaders sur le continent. Malgré ces résultats, le sélectionneur national ne crie pas victoire. Car il y a encore du travail à faire. Et pour Walid Regragui, le plus grand défi reste encore celui de la consécration lors de la prochaine compétition africaine.