La presse arabophone du samedi 22 juillet 2023
Al Watan Al Ane : Algérie, de l’assassinat des opposants à celui de l’État.
Le phénomène des assassinats politiques en Algérie n’est pas impromptu, mais bien la procédure préférée des militaires, voire des bandits depuis l’époque où ce pays était un territoire ottoman. Le journal plonge dans l’histoire d’une junte spécialisée dans la «production de masse» de dépouilles. Décennie noire, principaux opposants, ministres et cadres militaires assassinés… Le dossier présente l’Algérie comme un «État kidnappé» par ses propres services de renseignement militaire, où le meurtre est la voie privilégiée pour forcer l’opposition au silence.
Al Michâal : Les «larmes des Pharaons» face aux Lions de l’Atlas.
Le football national connait depuis quelques années une belle dynamique manifeste, non seulement sur le plan des prouesses des différents clubs et sélections, mais aussi au niveau des infrastructures et de l’organisation des grands événements. «Dans un autre pays avec lequel les matchs de football nous rassemblent fréquemment, des pleurs et des plaintes se font entendre», commente le journal après les réactions virulentes des médias égyptiens, qui contestent la défaite de leur sélection contre celle marocaine en finale de la CAN U-23. Il s’agit là d’un nouvel épisode où ces médias refusent d’admettre la logique sportive et tendent à accuser l’autre d’avoir recouru aux moyens «extra-sportifs» pour battre leurs «invincibles» sélections et clubs…
Al Ousboue : Maroc – Israël, la dynamique qui a précédé la reconnaissance.
Le message adressé par SM le Roi au Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, à la suite de la reconnaissance de la souveraineté du royaume sur son Sahara, confirme «la tenue d’appels téléphoniques» avec le gouvernement israélien depuis le 25 décembre 2020 pour préparer le terrain à la réception au Maroc de Netanyahu. Depuis cette date, «les téléphones ont été utilisés entre les deux parties pour poser les conditions de plusieurs accords» qui n’avaient pas été rendus publics jusque-là, dont cette reconnaissance, l’ouverture réciproque d’ambassades et l’entente sur les principes qui doivent résoudre le conflit israélo-palestinien.
Al Mountakhab : La Troisième étoile sur le maillot de la RSB.
C’est le troisième sacre en Coupe du Trône que la Renaissance Sportive de Berkane (RSB) décroche de son histoire et le second consécutif. Le journal revient sur la finale de cette coupe dans son édition 2021/2022, qui a opposé les «oranges» au Raja de Casablanca, et qui s’est étendue jusqu’aux prolongations. Le journal revient en détail sur cette finale, sur les principales déclarations d’après-match et sur cette prouesse qui confirme la belle dynamique que connait la RSB.
Al Ayam : Sanchez mène une «reconquista», le Maroc au centre de l’équation.
L’annonce, par le chef de gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, de la dissolution du Parlement en mai après la domination de l’opposition dans les élections municipales, est un «pari politique» à travers lequel Sanchez vise à contenir cette victoire inattendue. Il s’agirait aussi d’une mesure étudiée par Sanchez, selon certaines analyses, pour réaménager le PSOE et «se débarrasser» de certains obstacles qui freinent la mise en œuvre de son programme. Le journal revient sur les enjeux des législatives espagnoles prévues ce dimanche et sur les répercussions attendues sur les relations bilatérales maroco-espagnoles.
Al Alam Al Ousbouï : La législation au Maroc, une crise ou une problématique ? L’hebdo ouvre le dossier de la législation au Maroc dans le sillage du débat autour de certains nouveaux projets de lois. Il reprend les interventions effectuées lors d’une conférence tenue à la «Maison de l’avocat» à Tétouan autour du thème «la crise de la législation au Maroc entre l’exigence de gouvernance et l’absence d’efficacité», dont celle de l’ex-ministre de la Justice et des Libertés Mustapha Ramid, Abdelkabir Tabih et Salima Faraji (avocats et ex-membres de la commission de la Justice et de la législation à la Chambre des Représentants), ainsi que des chercheurs en sciences juridiques.