La presse arabophone (hebdos) du samedi 2 septembre 2023

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Al Ousboue Assahafi : Entre la rentrée et la sortie.

Le Conseil de gouvernement a tenu sa première réunion après la rentrée politique, une rentrée que les médias liaient avec un remaniement ministériel. L’hypothèse de ce dernier semble toutefois peu probable. Le gouvernement ne devrait pas se délester de certains ministres, mais risque de perdre un parti entier, celui de l’Istiqlal. Le courant de l’opposition dirigé par Ould Errachid et Mayara au sein du PI a pris du poids. Les efforts tendent vers l’accélération de la tenue du Congrès national du parti, un congrès qui peut aboutir sur la décision de sortir de la Majorité comme ce fut le cas lors de l’ère Hamid Chabat.

Al Ousboue Assahafi : L’histoire de l’interaction marocaine avec les coups d’État en Afrique.

En cet été, une nouvelle crise régionale a fait son apparition : le coup d’État au Niger. Malgré les répercussions internationales multiples, le Maroc n’a émis aucun communiqué et n’a exprimé aucune position à ce sujet. La situation est similaire à celle qu’a connue l’Afrique dans les années 1970, lorsque les putschs étaient fréquents, une période le communisme se propageait dans cette zone du monde. Le journal revient sur les interactions marocaines, sous le commandement de feu Hassan II, avec ces coups d’États dont la majorité était soutenue par l’URSS et Cuba.

Al Mountakhab : Ils terrorisent Lamine Yamal ! La «rage» qui s’est emparée des médias sportifs espagnols après l’annonce de la présence de Lamine Yamal dans la liste de la Roja pour les deux prochains matchs contre la Géorgie et Chypre, montre à quel point la fédération espagnole de football craint que le scénario de Hakimi et d’Ezzalzouli ne se répète. Ces deux derniers ont fait le choix du cœur, mais Yamal reste encore très jeune. À 16 ans, les pressions qu’il subit n’ont pas pour but de faire profiter la sélection espagnole de son talent, mais plutôt de barrer la route à la FRMF, estime le journal.

Al Mountakhab : Boudrika relève les premiers défis. Le président du Raja de Casablanca, Mohamed Boudrika, a pu relever les premiers défis auxquels il a fait face au début de son nouveau mandat. En ayant pu lever rapidement l’interdiction de transferts qui pesait sur le club durant le mercato estival, en réglant les dossiers concernés par des jugements définitifs (150 MDH), et profiter ainsi de nouvelles recrues de poids signés cet été, Boudrika apprend des erreurs de son premier mandat et cherche à bâtir une équipe compétitive qui puisse redorer le blason du Raja et le mener vers les titres. La victoire en début de la Botola contre le CAYB (3-1) confirme ce bon état d’esprit.

Al Ayam : Détails sur la récupération de la province d’Oued Eddahab.

Le Maroc vient de célébrer le 44ᵉ anniversaire de la récupération de la province d’Oued Eddahab. Ce dernier risquait de tomber entre les mains des séparatistes du polisario après avoir été déserté par la Mauritanie. Cependant, face à l’esprit vif de feu Hassan II et sa rapidité d’action, les plans de ces derniers sont tombés à l’eau. Le journal pioche dans des correspondances américaines sur lesquelles le secret a été levé récemment pour relater des détails inconnus jusque-là sur la récupération de cette province et l’accomplissement de l’intégrité territoriale du royaume.

Al Ayam : La ville de Sebta, plus vieille colonie de l’histoire. Sebta (ou Ceuta), ville des savants et des érudits, a cédé sous le poids de la colonisation il y a 608 ans. Les Portugais l’ont d’abord conquis en 1415 et les Espagnols l’ont reprise, en s’accaparant Melilia en 1497. Depuis, des pays sont nés et d’autres ont disparu, des ères se sont succédé (grandes découvertes, renaissance, etc.), et la face du monde a changé. Le journal revient sur le récit de la chute de Sebta et sur les tentatives que le Maroc a menées pour la récupérer au fil des siècles.