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La presse arabophone du samedi 18 mai 2024

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SIEL 2024: un franc succès et une fréquentation record | Tramway de Casablanca : la Fédération marocaine de protection des consommateurs menace de porter plainte contre la mairie | Priver les familles de couverture santé suscite la colère et le mécontentement des citoyens | ONEE : la fragilité des rendements financiers et le fort endettement menacent sa continuité | Contrebande à la frontière avec la Mauritanie | Scandale de fausses factures à Nador: 77 accusés devant le tribunal pour des milliers de dirhams |

ASSAHRAA AL MAGHRIBIYA : SIEL 2024: un franc succès et une fréquentation record. Les activités de la 29ème édition du Salon international de l’édition et du livre, accueillie par la ville de Rabat du 10 au 19 mai, se sont conclues par un franc succès représenté par une affluence record de visiteurs et une affluence considérable dans les salles d’exposition. Les chiffres officiels publiés par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication ont révélé que l’exposition a enregistré une fréquentation record de 181.197 visiteurs au cours des seuls sept premiers jours, soit une augmentation de la capacité d’accueil du ministère de 43% par rapport aux deux sessions précédentes. Ce succès est attribué à plusieurs facteurs, notamment la modification de la date du Salon, la participation record, le programme culturel riche, de nouveaux espaces et enfin l’attention particulière donnée aux enfants.

 

RISSALAT AL OUMMA : Tramway de Casablanca : la Fédération marocaine de protection des consommateurs menace de porter plainte contre la mairie. La Fédération marocaine de protection des consommateurs a menacé de porter plainte contre la mairie de Casablanca, pour protester contre sa décision d’augmenter le prix des tickets de tramway de la ville. Elle considère ces augmentations comme illégales, car elles n’ont pas été approuvées par l’autorité tutelle, à savoir le ministère de l’Intérieur. La Fédération confirme également que les prix des transports urbains sont réglementés et que la détermination ou l’augmentation du prix ne peut se faire que par décision de l’autorité tutelle.

 

AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : Priver les familles de couverture santé suscite la colère et le mécontentement des citoyens. Le Maroc est témoin d’un état de colère et de ressentiment de la part de nombreuses familles dont le bénéfice de la couverture santé gratuite a été interrompu, après la « réactualisation » des données personnelles. De nombreux patients, notamment ceux qui souffrent de cancer et de maladies rénales, souffrent de l’interruption des traitements nécessaires, ce qui met leur vie en danger. Certains des citoyens racontent au media des histoires douloureuses sur les souffrances de leurs proches dont les prestations du système « Ramed » ont été interrompues sans avertissement et ont été transférées vers le système « Amo Tadamoun ». Ils exigent qu’ils soient informés à l’avance de ces décisions et qu’ils aient la possibilité de corriger d’éventuelles conditions administratives ou de payer les frais requis, avant que leurs services de santé ne soient interrompus.

 

AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : ONEE : la fragilité des rendements financiers et le fort endettement menacent sa continuité. Dans son dernier rapport sur l’état de la concurrence dans le secteur de l’électricité et les perspectives de son développement, le Conseil de la concurrence a révélé la fragilité des rendements financiers de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, et un endettement élevé qui menace sa continuité. Le rapport a montré que les retombées économiques de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) ont enregistré, au mieux, des niveaux faibles ne dépassant pas 1,6% au cours de la dernière décennie. L’Office souffre également d’un endettement très élevé, puisque les dettes de financement s’élèvent à 57 milliards de dirhams à fin 2021, avec un taux d’endettement financier supérieur à 208%. A cela s’ajoute l’ampleur de la dette sociale, liée au fonds de pension interne des salariés de l’office, qui s’élève à 41 milliards de dirhams, ce qui fait que la dette publique de l’office dépasse les 100 milliards de dirhams.

 


ASSABAH : Contrebande à la frontière avec la Mauritanie. Mercredi dernier, à l’aube, la Marine royale a déjoué une opération massive de contrebande à la frontière entre le Maroc et la Mauritanie, au cours de laquelle elle a pu saisir 5 bateaux chargés de grandes quantités de cigarettes, de « mélasse » et d’autres types non identifiés. L’opération a réussi grâce à un plan « intelligent » élaboré par le responsable de la Marine dans la zone, où il surveillait les mouvements des bateaux des passeurs, et attendait qu’ils s’endorment, avant de les encercler et d’arrêter tous les bateaux et passeurs présumés. Le responsable qui a dirigé l’opération a été félicité, des sources le décrivant comme « courageux et héroïque » pour avoir mis fin aux réseaux de contrebande les plus dangereux de la région. Des enquêtes sont toujours en cours pour arrêter les membres restants du réseau et révéler leurs relations avec le reste des bandes de passeurs, d’autant plus que les informations indiquent que l’affaire est liée à des réseaux qui comprennent de nombreux bateaux, et qu’ils partent de Mauritanie avec des tonnes de marchandises. cigarettes, « mélasse » et moteurs de bateaux.

 

ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : Scandale de fausses factures à Nador: 77 accusés devant le tribunal pour des milliers de dirhams. Jeudi prochain, 77 prévenus, parmi lesquels des promoteurs immobiliers, des hommes d’affaires et des commerçants, comparaîtront devant l’école primaire de Nador, pour falsification de factures d’une valeur de plusieurs millions de dirhams, ayant entraîné d’énormes pertes pour une autre entreprise et encouru des poursuites fiscales dont les conséquences continuer jusqu’à ce jour. Les accusés sont répartis entre 28 dirigeants d’entreprises, 49 commerçants et des personnes ordinaires. Ils ont été arrêtés pour leur implication dans la falsification de factures dans le but d’évasion fiscale. Les prévenus ont utilisé de fausses factures portant les informations d’identification et fiscales d’une autre société, pour les inclure dans leurs déclarations fiscales et réduire le montant de leurs bénéfices imposables.