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La presse arabophone du mercredi 9 octobre 2024

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L’inflation augmente au Maroc | La corruption coûte au Maroc 50 milliards de dirhams par an | Ouverture parlementaire au rythme de l’éthique | L’administration publique à la recherche de compétences | 200 directeurs sous surveillance | Accords commerciaux Maroc-UE : les parlementaires européens ignorent les grondements de la CJUE

ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : L’inflation augmente au Maroc. Le Haut-Commissariat au Plan a indiqué que le taux d’inflation devrait connaître une légère augmentation au cours du troisième trimestre 2024, après plusieurs trimestres de baisse. Celui-ci atteindra 1,2% au lieu de 0,8% au cours du trimestre précédent. Cette augmentation reflétera une augmentation des prix alimentaires de 0,7%, après une baisse de 0,3% au cours du trimestre précédent, et une baisse des prix des produits non alimentaires à 1,4%, contre 1,6% au cours du deuxième trimestre.

BAYANE AL YAOUME : La corruption coûte au Maroc 50 milliards de dirhams par an. Mohammed Bachir Rachdi, Président de l’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption, a expliqué que le classement du Maroc sur l’indice de perception de la corruption ne s’est amélioré que d’un point au cours des deux dernières décennies. Dans le reste des indicateurs liés à la lutte contre la corruption, le classement du pays a continué de se détériorer. L’ambition du Royaume, en fixant la stratégie nationale anti-corruption, était de progresser de 23 points. Lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui à Rabat pour présenter le rapport annuel de la Commission pour l’année 2023, Rachdi a noté dans le même temps que plus de vingt pour cent des entreprises marocaines se livrent à la corruption, estimant que l’impact de la lutte contre ce phénomène sur le Maroc est encore faible.

AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Ouverture parlementaire au rythme de l’éthique. Le bureau de la Chambre des représentants a formé une commission spéciale chargée de suivre la mise en œuvre du Code d’éthique parlementaire. Celle-ci comprend Mohammed Sabbari et Zaina Idhali, pour les partis de la majorité, et Driss Chtaibi et Nadia Touhami, pour les groupes d’opposition, en application des exigences de l’article 68 du règlement intérieur de la Chambre des représentants, récemment approuvé par la Cour constitutionnelle. En raison des poursuites engagées contre un certain nombre d’entre eux devant la justice dans des affaires liées à la corruption et à la dilapidation des fonds publics, le débat refait surface chaque année sur l’interdiction aux représentants parlementaires d’assister à la séance d’ouverture.

ASSABAH : L’administration publique à la recherche de compétences. L’administration marocaine reste encore dépendante de «l’ancien sang». Et dans les cinq années à venir, des cadres de valeur et hautes compétences, rattrapés par l’âge du départ à la retraite, vont laisser un vide abyssal. Cela, sans que leur relève ne soit assurée ! Si année après année, le ministère de l’Intérieur continue d’accaparer l’essentiel du personnel de l’administration publique, force est de constater que de nombreux ministères souffrent aujourd’hui d’un manque de cadres spécialisés.

ASSABAH : 200 directeurs sous surveillance. L’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État a lancé, avant-hier, un système pour stimuler l’efficacité des performances dans les institutions publiques. Ce dernier inclut 200 fonctionnaires dans les secteurs qui entrent dans le champ d’application des activités de l’Agence, aux côtés de nombreux directeurs généraux. La gestion stratégique des institutions publiques constitue la base d’une réforme en profondeur, conformément aux hautes directives royales exprimées par le Roi dans le discours du Trône de 2020, ainsi que comme celles énoncées lors de son discours la même année devant les deux chambres du Parlement.

RISSALATE AL OUMMA : Accords commerciaux Maroc-UE : les parlementaires européens ignorent les grondements de la CJUE. Le Parlement européen a porté un nouveau coup aux partisans du Front séparatiste, Polisario, en refusant, lundi, d’inclure la discussion de l’arrêt de la CJUE relatif aux deux accords conclus entre le Maroc et l’Union européenne à l’ordre du jour. La proposition présentée par le groupe de gauche a été rejetée à la majorité des voix. Après la décision de la CJUE, l’Union européenne a souligné la grande valeur qu’elle attache à son partenariat stratégique de longue durée et de grande envergure avec le Maroc. Soulignant que ce partenariat était fondé sur une amitié profonde et une coopération diversifiée. Pour l’UE, il existe une intention de faire progresser ces relations vers de nouveaux niveaux au cours des semaines et des mois à venir. L’Union confirme ainsi son maintien de l’accord sur les produits agricoles avec le Maroc pour 12 mois supplémentaires, indiquant son ferme engagement en faveur d’une coopération étroite avec le Maroc dans tous les domaines de leur partenariat, dans le respect du principe du respect des accords.