La presse arabophone du mercredi 6 décembre 2023
Al Ahdath Al maghribia : Fruits et légumes : 32 millions de kg perdus par jour. Un rapport parlementaire a conclu que l’argument de la baisse de la production des fruits et légumes, et la contribution de cette baisse dans la flambée de leurs prix, n’est pas logique. L’offre est disponible en abondance dans les marchés, ce qui signifie que les prix ont été boostés à cause de nombreux facteurs. Aussi, le rapport note que près de 32 millions de kg de fruits et légumes se perdent quotidiennement dans le circuit de distribution.
Assabah : Réforme du Code de la Famille : 1500 associations entendues. Le coordinateur de la Commission chargée de la révision du Code de la Famille et président délégué du CSPJ, Mohammed Abdennabaoui, a déclaré que les séances d’écoute organisées par la Commission se passent dans une excellente atmosphère. Selon lui, le nombre de séances tenues jusqu’à vendredi dernier sont de 80. Ces dernières ont permis de recueillir les propositions de plus de 1500 associations.
Al AKhbar : Enseignement : Lekjaâ victime des rumeurs. Certaines parties veulent exploiter les problèmes du secteur de l’Enseignement pour régler leurs comptes avec le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ. Selon le journal, de fausses informations accusant Lekjaâ de refuser toute hausse des salaires des enseignants circulent au sein des coordinations d’enseignants, alors qu’il n’en est rien.
Al Massae : Faible interaction des élèves avec le programme de soutien scolaire. Le programme national de soutien scolaire lancé récemment n’a pas accaparé l’attention des élèves. Lancé au début des vacances, il a récolté peu d’interactions durant ses deux premiers jours. Les syndicats ont aussi criblé ce programme de critiques, estimant qu’il ne remplit pas les critères nécessaires de qualité.
Bayane Al Yaoum : Grève des étudiants en médecine. Les étudiants des facultés de médecine, médecine dentaire et pharmacie observent une grève de deux jours, jeudi et vendredi, en protestation contre la baisse de la durée de formation de 7 ans à 6 ans, ce qui nuit à la qualité de leur formation. Ils protestent aussi contre le non respect des promesses tenues par les deux ministères de tutelle (Santé et Enseignement supérieur).
Assahraa Al Maghribia : Villes sans bidonvilles : 456.000 familles bénéficiaires à fin octobre. Depuis son lancement en 2004, le programme « Villes sans bidonvilles » a permis le relogement de 456.000 familles à fin octobre 2023, a indiqué la ministre de l’Aménagement du territoire national, Fatima Zahra Mansouri. Il dépasse ainsi largement son objectif initial (270.000 familles).