La presse arabophone du mercredi 29 mai 2024
AL AKHBAR : Remaniement ministériel. À chaque fois que la rumeur d’un remaniement ministériel circule, c’est une grande appréhension qui existe chez plusieurs membres du gouvernement. Pour ceux qui craignent de figurer sur la liste des partants, c’est parfois synonyme de disgrâce. Mais au sein de l’exécutif Akhannouch, c’est une tout autre histoire ! Certains ministres attendent avec impatience le prochain remaniement ministériel pour être libérés de leurs charges gouvernementales. Leur désir se justifierait par leur envie d’aller faire fructifier leurs affaires dans le secteur privé dont ils sont issus, qu’ils estiment mieux rémunérateur et moins stressant.
ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : Une photo, un scandale. Il y a quelques jours, il était largement méconnu des Marocains, il est désormais sur toutes les bouches : Andrew Forrest aurait entretenu une love affair avec Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable. L’histoire l’a brutalement propulsé dans l’actu du pays après que des bruits, aujourd’hui formellement démentis, ont couru sur sa prétendue relation avec la ministre. Si les Marocains n’ignorent pas qu’Andrew Forrest est un homme d’affaires australien milliardaire, qui est-il réellement ?
AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Loi sur le droit de grève. Le ministre de l’Emploi et le gouvernement sont passés à la vitesse supérieure pour adopter la loi sur le droit de grève à travers un accord sur ses principes essentiels, notamment sur sa conformité avec les dispositions de la Constitution et les traités internationaux. Younes Sekkouri semble optimiste quant à la signature d’un accord final. Révélant les derniers développements, le ministre a affirmé que des réunions marathoniennes avec les syndicats se poursuivaient pour parvenir à une formule consensuelle afin de soumettre ce projet au Parlement. Le ministre a indiqué que le gouvernement avait approuvé un important accord social qui sera appliqué conformément à l’accord du 30 avril 2022, et qui consacre le droit constitutionnel dans l’exercice du droit de grève.
AL ALAM : Surpopulation carcérale. La question de la libération conditionnelle a de nouveau été abordée. Le procureur général du Roi près la Cour de cassation et président du ministère public a récemment considéré que ce dispositif pouvait à la fois répondre au problème de la surpopulation carcérale, mais surtout mieux réhabiliter et réinsérer les prisonniers. Au cours de son allocution lors d’un colloque scientifique sous le thème «La libération conditionnelle entre les exigences de la mise en œuvre et les défis de l’élargissement des possibilités de libération et de réinsertion», El Hassan Daki a également réaffirmé sa détermination à accompagner les magistrats du parquet général pour activer leurs différents rôles définis par la législation, en vue de promouvoir le processus de libération conditionnelle.
ASSABAH : Révocation de dix députés. La Cour constitutionnelle poursuit son action de révocation des parlementaires impliqués dans des affaires de fraude, de dilapidation de deniers publics, ou encore d’émissions de chèques sans provision dans diverses transactions commerciales, en ayant usé de leur qualité de présidents des collectivités territoriales dans lesquelles ils ont été élus. Dans sa livraison du jour, Assabah rapporte que dix députés ont été jusqu’ici révoqués par le «Comité des sages». Et la liste des députés révoqués restera ouverte, d’autant que plusieurs parlementaires font l’objet de poursuites judiciaires relatives à leurs mandats d’élus locaux ou de présidents de collectivités territoriales.
ASSAHRAA AL MAGHRIBIYA : La sécheresse, un complot du Makhzen contre l’Algérie. Les dirigeants algériens continuent de s’acharner à faire du Royaume le principal responsable de leurs problèmes. Obsédée par son hostilité à l’encontre du Maroc, la junte militaire algérienne a ainsi accusé le pays d’être à l’origine des feux de forêt qui ont dernièrement ravagé plusieurs régions en Algérie. Plus encore, les généraux d’Alger imputent aux services de renseignement extérieurs marocains le fait d’avoir provoqué des dégâts au gazon qui tapisse les terrains de la capitale. Puis dernièrement, c’est au tour du ministre algérien de l’Hydraulique d’aller se plaindre auprès de la communauté internationale, en accusant le Royaume d’avoir «perturbé l’équilibre écologique, en affectant la faune et la flore, lorsque le Maroc a intentionnellement asséché certains barrages et zones le long des frontières occidentales de l’Algérie». Un entêtement, voire un acharnement, dans la défense d’une thèse séparatiste perdue qui, de plus, alimente les tensions avec des pays arabes, africains et méditerranéens.