La presse arabophone du mercredi 27 mars 2024
Assabah : Les coulisses de l’élection de la maire de Rabat et de ses adjoints. La majorité dirigeante du Conseil de la ville de Rabat (RNI, PAM, PI, MP) a mené des réunions « marathoniennes » lundi pour s’accorder sur la liste des dix adjoints qui travailleront avec la nouvelle maire Fatiha El Moudni (RNI). Cette dernière s’est présentée comme candidate unique et a recueilli 66 voix sur 81. L’élection de ses adjoints n’a pas été aussi facile puisque des noms ont été retirés de la liste à la dernière minute, ce qui a abouti à la démission de son parti d’un conseiller RNI. Son nom avait subitement été changé par un autre. Les conseillers MP et ceux de l’USFP se sont échangés les accusations.
Al Ahdath Al Maghribia : Permis de conduire, un record d’échecs.
Avec la mise en œuvre du nouveau système pour l’obtention du permis et l’adoption d’une nouvelle base de données de questions pour l’examen théorique, le taux de réussite des candidats a sensiblement baissé, ce qui a conduit à un vif mécontentement chez ces derniers. Selon des sources professionnelles, le taux des candidats qui ont échoué dans l’examen théorique lundi 24 mars a avoisiné les 80% dans certaines villes, vu la « grande difficulté » de ces questions. Le directeur de la NARSA, Bennacer Boulaajoul, estime pour sa part que la baisse du taux de réussite est « normale » dans les premiers jours du nouveau système et que les candidats vont s’adapter.
Al Akhbar : M’diq : des élus impliqués dans l’incitation à la migration clandestine.
Les autorités provinciales de M’diq rassemblent des données sur les mineurs interpellés durant des tentatives ratées de migration clandestine. Elles analysent aussi des vidéos et des données publiées sur les réseaux sociaux qui incitent les mineurs à migrer, en partageant « les bons plans » et les informations sur la météo locale (état de la mer, brume, etc.) et en encourageant à la nage dans des conditions dangereuses. Selon les sources du journal, des publications d’élus locaux sont scrutées au peigne fin, car les autorités les soupçonnent de vouloir instiller le désespoir dans le cœur des jeunes pour cacher leur gestion désastreuse de la chose publique locale.
Al Massae : Meknès, disparition de motos de la fourrière municipale.
La commune de Meknès a été secouée lundi par la disparition, dans des circonstances mystérieuses, d’un nombre de motos saisies à la fourrière municipale suite aux infractions commises par leurs conducteurs. L’affaire a commencé lorsqu’un citoyen est venu récupérer sa moto, qu’il n’a pas retrouvé, ce qui l’a surpris étant donné que le véhicule était confié à une administration publique et l’a conduit à déposer plainte. Les enquêteurs ont découvert que de nombreuses motos manquaient à l’appel. Les premières investigations menées dans le cadre de cette affaire font prévaloir la piste du vol, la fourrière étant située à l’extrémité de la ville et entourées de nombreux bâtiments abandonnés, ce qui la rend une cible de choix pour les malfrats.
Assahraa Al Maghribia : Dialogue social : l’UMT ouvre le bal.
Le chef de gouvernement Aziz Akhannouch a inauguré mardi la reprise du dialogue social en recevant une délégation de l’Union Marocaine du Travail (UMT). Akhannouch, accompagné des ministres Nadia Fettah (Economie), Younes Sekkouri (Inclusion Economique), Fouzi Lekjaâ (Budget), Mustapha Baitas (Relations avec le Parlement et Porte-parole du Gouvernement) et Ghita Mezzour (Réforme de l’Administration) a assuré à la délégation conduite par Miloudi Moukharik que cette reprise traduit le sérieux de l’Exécutif et sa volonté de concrétiser ses engagements envers les syndicats sur le terrain et de poursuivre le travail sur des défis sociaux tels que la réforme des régimes de retraites.
Bayane Al Yaoum : Hausse injustifiée des prix des légumes.
Alors que le kilo de tomates ne coûtait que 6 DH au début du Ramadan, son prix s’est fortement apprécié pour atteindre les 15 DH. L’oignon et la courgette ont subi le même sort, au grand dam des citoyens dont les ceintures sont serrées à cause de ces flambées devenues habituelles dans les différents marchés du Royaume. De l’avis de certains citoyens et marchands au détail interrogés par le journal, les intermédiaires restent à l’origine de cette hausse car ils savent contrôler l’offre lorsque la demande est à la hausse.