La presse arabophone du mercredi 2 octobre 2024

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AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : Le tribunal de Tétouan condamne 52 personnes à la prison ferme pour les événements du 15 septembre . Ces dernières sont coupables d’incitation et participation au raid massif qui a eu lieu dans la ville de Fnideq. Les peines de prison vont de neuf à sept mois et deux mois, ainsi qu’à des amendes financières fixées à 1.000 dirhams. Le tribunal de Tétouan avait précédemment prononcé des jugements contre 5 personnes, accusées d’implication dans une incitation à tenter l’immigration, et avait condamné deux d’entre elles à six mois de prison et les autres à trois à trois mois.

ASSABAH : Enquête sur des aides publiques à hauteur de 12 milliards de centimes. Depuis des semaines, les juges de la Cour des comptes examinent les dossiers des organisations de la société civile. Des sources ont indiqué que les opérations de contrôle ont concerné au moins 750 associations qui ont reçu le soutien de groupes territoriaux ou d’institutions publiques, soumises au contrôle du Conseil, au cours d’une période de quatre ans. Des sources d’Assabah ont confirmé que les juges ont examiné les documents prouvant les dépenses des fonds publics de soutien, pour une valeur totale de 120 millions de dirhams  reçus par les associations concernées par les opérations de contrôle.

BAYANE AL YAOUME : Le ministère de l’Enseignement supérieur programme des examens exceptionnels le 4 octobre. Il semble que la crise des facultés de médecine et de pharmacie soit dans une impasse. Après l’échec des efforts menés par le Médiateur du Royaume, les étudiants ont annoncé leur poursuite des protestations et du boycott en rejet de la politique du gouvernement actuel et du ministère de l’Enseignement supérieur concernant leur dossier. De son côté, le ministère de l’Enseignement supérieur s’apprête à imposer de nouvelles programmations. La tutelle a ainsi annoncé la programmation des examens du deuxième semestre, de la saison précédente, en session exceptionnelle à partir du vendredi 4 octobre prochain. Les étudiants ayant réussi les examens du premier semestre lors de la dernière session du 5 septembre pourront les passer.

ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : Beyfortus : quels risques pour les nourrissons ? L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) n’a identifié «aucun facteur de risque particulier» avec le Beyfortus, traitement à base d’anticorps contre la bronchiolite du nourrisson proposé depuis un an aux parents de nouveau-nés, selon son premier bilan de suivi des effets indésirables, publié lundi 30 septembre. Entre le 11 septembre 2023 et le 30 avril 2024, 244 495 doses de Beyfortus ont été délivrées en maternité et en ville, et 198 cas de pharmacovigilance, dont 153 jugés «graves», ont été déclarés sur cette période, précise de plus l’ANSM.

RISSALATE AL OUMMA : En 2023, la consommation de produits pétroliers au Maroc a diminué . La consommation nationale de produits pétroliers a enregistré 11,7 millions de tonnes au cours de l’année 2023. C’est une baisse de 2% par rapport à 2022. Le gazole constituait la plus grande proportion de cette consommation, sa part s’élevant à 52%. Le propane représentait, lui, 2%, le carburant d’aviation 7%, l’essence 6% et le fioul 8%, tandis que la part du butane représentait 24%.

AL ALAM : L’ONUCT à Rabat a formé plus de 1.500 experts africains. À Washington, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a réitéré, lors de la 11e réunion ministérielle de la coalition internationale contre Daech, l’importance primordiale de placer l’Afrique au cœur de la lutte mondiale contre le terrorisme. En ce sens, Nasser Bourita a souligné le rôle joué par le Bureau des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme (ONUCT), basé à Rabat. Celui-ci a assuré la formation de plus de 1.500 experts africains sur une période n’excédant pas trois ans, contribuant ainsi à renforcer les capacités du continent à faire face à cette menace. Le ministre a conclu en soulignant la nécessité d’accorder la plus haute priorité à la menace terroriste en Afrique, afin d’assurer la sécurité et la stabilité au niveau mondial, soulignant que « la victoire sur le terrorisme dans le monde passe inévitablement par la victoire sur le terrorisme en Afrique ».