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La presse arabophone du mercredi 17 juillet 2024

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Les agriculteurs espagnols de nouveau en colère | Les libraires contre l’unification des manuels scolaires | Séisme d’Al Haouz : 1,4 milliards de dirhams d’aide | Saïd Naciri nommé «membre d’honneur à vie» du Wydad | Les étudiants en médecine reprennent les manifestations | Remaniement : des ministres sous pression |

RISSALATE AL OUMMA : Les agriculteurs espagnols de nouveau en colère. Un syndicat espagnol des agriculteurs, proche de Vox, a sommé le gouvernement de Pedro Sanchez de prendre des mesures contre l’entrée de produits agricoles du Maroc. «Si des mesures ne commencent pas à voir le jour en septembre, c’est-à-dire de vrais décrets avec des décisions concrètes, alors nous reprendrons en novembre et décembre les protestations avec nos tracteurs», a mis en garde le coordinateur du syndicat Union des Unions dans des déclarations à la presse. Cet ultimatum lancé par l’Union des Unions intervient alors que le Système d’alerte rapide pour les aliments et les aliments pour animaux de l’Union européenne (RASFF) a émis, depuis le début de l’année, 24 alertes sur des produits originaires du Maroc.

 

AL ALAM : Les libraires contre l’unification des manuels scolaires. Les éditeurs et libraires du Maroc ont récemment émis leurs réserves quant à la décision prise par ministère de l’Éducation nationale. Celle-ci concerne l’unification des manuels scolaires pour certaines disciplines pour les quelque 2.600 écoles pionnières à la rentrée scolaire prochaine. En ce sens, Mohamed Berni, ancien président de l’Association marocaine des libraires, a critiqué l’initiative unilatérale, reprochant au département de Chakib Benmoussa d’avoir omis d’inclure les professionnels du secteur dans la prise de décision.

 

AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Séisme d’Al Haouz : 1,4 milliard de dirhams d’aide. Le Chef du gouvernement a révélé, lundi à la Chambre des représentants, que 56.000 familles ont bénéficié de l’aide financière dans le cadre du programme d’aide à la reconstruction post-séisme d’Al Haouz. Le taux d’achèvement s’établit à 95% tandis qu’une enveloppe globale d’environ 1,4 milliard de DH a été allouée pour reconstruire et réhabiliter leurs maisons endommagées. Aziz Akhannouch a par ailleurs souligné que le nombre de permis de construire accordés aux familles cibles s’élève à plus de 53.000, représentant 90% de la population recensée dans les provinces d’Al Haouz, Chichaoua, Marrakech, Taroudant, Azilal et Ouarzazate.

 

AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : Saïd Naciri nommé «membre d’honneur à vie» du Wydad. L’assemblée générale extraordinaire du Wydad de Casablanca a décidé d’attribuer le titre de «membre d’honneur à vie» à l’ancien président du club, malgré ses tracas judiciaires. Les adhérents ont pris cette décision en reconnaissance des services louables qu’il a rendus au club durant la dernière décennie. Une période durant laquelle le WAC a accompli des réalisations historiques sur les plans national et continental, notamment le double sacre dans la prestigieuse Ligue des Champions de la CAF. Saïd Naciri est actuellement incarcéré pour sa présumée implication dans le dossier Escobar du Sahara.

 


ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : Les étudiants en médecine reprennent les manifestations. Les étudiants en médecine, pharmacie et médecine dentaire ont défilé hier dans les rues de Rabat. «Marche de la colère» était leur slogan. Cette marche, qui a été empêchée par les forces publiques, selon les organisateurs, vient en réponse au non-respect des engagements pris par le gouvernement. Le bras de fer dure depuis plus de 200 jours sans aucune solution qui se profile à l’horizon.

 

ASSABAH : Remaniement : des ministres sous pression. Certains membres du gouvernement ont commencé à ressentir la force des protestations qui ont eu lieu récemment. Ils vivent sous la pression d’être tenus responsables de leurs résultats intérimaires à la lumière du remaniement ministériel tant attendu. Celui-ci devrait avoir lieu soit juste après le jubilé d’argent, soit en octobre prochain à la rentrée parlementaire. Selon le journal, certains d’entre eux, encore nouveaux aux postes, ressentent davantage cette pression, à tel point qu’ils refusent toutes les invitations à se rendre au Parlement pour discuter des questions brûlantes.