La presse arabophone du mercredi 16 août 2023
Al Ahdath Al Maghribia : «Pédophile de la plage», des charges lourdes.
Le juge d’instruction près la Cour d’appel d’El Jadida a décidé, lundi, de la poursuite en état d’arrestation du «pédophile de la plage» pour des charges lourdes que sont l’attentat à la pudeur sur mineur avec violence et la traite d’êtres humains. La première séance de l’interrogatoire détaillé aura lieu le 30 août prochain. L’accusé, pris en vidéo en flagrant délit à la plage d’El Jadida, aurait, selon le journal, tenté de nier ce qui lui est reproché, mais a fini par s’écrouler et confesser ses crimes après avoir été confronté aux séquences filmées de ses actes.
Al Akhbar : Appels à scruter les finances de l’APPSG. De nombreuses voix se sont récemment élevées pour demander au ministère de l’Agriculture et à la Cour des Comptes d’imposer un audit à l’Association des producteurs des plantes sucrières du Gharb (APPSG). L’association, présidée depuis 2011 par Driss Radi, n’a pas renouvelé ses instances en 12 ans, malgré le décès de certains membres de son bureau directeur. Aussi, les mêmes voix avancent que le président est spécialisé dans la culture d’avocatiers, et que les membres restants du bureau n’exercent aucune activité relative à la culture des plantes sucrières.
Assabah : Administration numérique : 58% des Marocains optimistes.
La relation du citoyen avec l’administration vient de faire l’objet d’un nouveau sondage. Ce dernier, mené par «Sonergia», vise à sonder l’impact de la numérisation d’un nombre important de procédures administratives. Environ 67% des interrogés déclarent superviser eux-mêmes les opérations visant à l’obtention de leurs documents, dont une majorité âgée entre 25 et 35 ans. Aussi, 58% sont optimistes vis-à-vis de ces procédures et pensent qu’elles sont devenues plus simples après leur numérisation.
Assahraa Al Maghribia : Plus de 15.000 mendiants interpellés en 5 mois.
Selon le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, les efforts coordonnés des services sécuritaires et des autorités locales ont permis d’arrêter, entre le 1ᵉʳ janvier et le 31 mai 2023, 15.908 personnes dans 14.324 affaires relatives à la mendicité. En plus de l’approche correctionnelle liée aux aspects de la mendicité (agressivité, exploitation d’enfants), de nombreux cas, surtout ceux impliquant des enfants, sont traités suivant une approche sociale en coordination avec le parquet général, les secteurs gouvernementaux concernés et les services de protection sociale, rajoute Laftit.
Al Massae : Tanger : appel à enquêter sur les feux de forêts.
L’Observatoire de protection de l’environnement et des monuments historiques à Tanger a appelé les autorités locales à ouvrir une enquête sur les incendies qui ont ravagé le couvert végétal forestier à Tanger, surtout dans les forêts de Sloukia, Donabo et Cap Spartel. Ces incendies répétitifs chaque année incitent à redoubler d’efforts pour protéger les forêts de la région contre «certains comportements insensés» comme en témoigne la prolifération des constructions illégales, l’abattage des arbres et leur destruction, l’implantation de projets d’élevage de volaille et de bétail, et d’autres qui menacent ces forêts de disparition.
Bayane Al Yaoum : Le mariage sans dot à l’étude.
La Commission consultative chargée de la révision de la Moudawana (Code de Statut Personnel) étudie la conclusion de l’acte de mariage sans dot. La dot est considérée comme l’un des premiers droits de l’épouse. Cependant, elle s’est transformée ces dernières années en «obstacle» devant un nombre de jeunes au revenu limité désireux de se marier. Le journal rapporte que les membres de la commission s’attachent à considérer la dot comme un impératif (bien qu’elle ne soit pas l’un des fondements du mariage) et refusent que les deux époux s’accordent à y renoncer lors de la conclusion de l’acte de mariage.