La presse arabophone du mercredi 11 septembre 2024

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BAYANE AL YAOUME : Inondations dans le sud-est : 18 morts et la recherche des disparus continue. Dans un nouveau bilan, le nombre de morts, victimes des inondations qui ont secoué le sud-est du pays le week-end dernier, s’élève désormais à 18 personnes Selon le ministère de l’Intérieur, les recherches sont toujours en cours pour retrouver quatre personnes portées disparues dans la province de Tata. La même source ajoute que toutes les mesures ont été prises pour apporter un soutien aux citoyens, notamment en œuvrant à la reprise rapide des services et des réseaux de connectivité dans les zones concernées. D’autre part, les activistes de la région ont critiqué ce qu’ils ont qualifié de «profonds déséquilibres dans les infrastructures», qui, selon eux, sont restés cachés tout au long des années de sécheresse qu’a connu le Royaume. Cela indique, selon eux, que les responsables des affaires locales n’ont pas tiré les leçons des précédentes inondations que la région a connues (2014), et leurs répercussions sont encore fraîches dans l’esprit des habitants.

RISSALATE AL OUMMA : Inondations dans le sud-est : les autorités s’empressent de gérer une situation exceptionnelle. Suite aux dégâts causés par les fortes averses orageuses qu’ont connu les provinces du sud-est, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki, s’est rendu hier dans la province de Ouarzazate pour constater l’impact des dernières précipitations sur l’agriculture dans les zones touchées. Sur la base de ce diagnostic, un programme d’action a été arrêté : un montant de 40 millions de dirhams sera alloué dans un premier temps pour entreprendre les actions urgentes de réparation des dégâts à l’échelle de la région. Les services du ministère ont été mobilisés sans délai au niveau des zones concernées pour évaluer les dégâts sur le secteur agricole et restent fortement mobilisés et engagés pour la mise en œuvre des actions d’urgence et du programme d’action mis en place.

AL ALAM : Variole du singe : au Maroc, les experts appellent à la vigilance. L’Organisation mondiale de la Santé a émis un avertissement concernant l’épidémie de Mpox. Alors que certains pays ont commencé à imposer des quarantaines temporaires, d’autres se préparent à prendre cette mesure. Cependant, la situation au Maroc semble quelque peu rassurante, puisqu’aucun développement notable n’a été enregistré sur la propagation du virus. Dans ce contexte, Moulay Mustafa Naji, directeur du laboratoire de virologie de l’Université Hassan II de Casablanca, a expliqué que la variole du singe est très différente du Covid-19. Ce dernier se transmet par voie aérienne, tandis que le premier est transmis par contact et par relations sexuelles. Naji a ajouté que cette maladie est largement répandue en Afrique, notamment au Congo, qui a récemment reçu des milliers de doses de vaccin pour lutter contre ce virus. L’expert en virologie a souligné que le Maroc ne doit prendre que quelques mesures de précaution, telles que la protection des frontières, la surveillance des personnes arrivant dans le pays et la mise en quarantaine de toute personne testée positive pour une période d’au moins quatre semaines.

ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : Les stocks de blé suffisants pour quatre mois. Profitant du contexte de baisse mondiale continue de l’Indice des prix alimentaires de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, les professionnels des céréales et les meuniers au Maroc ont confirmé une augmentation des importations de céréales du Royaume au cours de l’été 2024. C’est particulièrement le cas du blé tendre le plus consommé. Les stocks de céréales au Maroc ont également connu une «augmentation» de manière à garantir les besoins du Maroc pendant «au moins quatre mois».

AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Justice : une nouvelle grève de trois jours paralyse les tribunaux du pays. Lancée par les greffiers des tribunaux de justice du Royaume, une grève nationale de 6 jours, divisée en deux phases, a démarré hier. Le Syndicat démocratique de la justice (SDJ), affilié à la Fédération démocratique du travail (FDT, proche de l’Union socialiste des forces populaires -USFP, opposition) ont annoncé un autre appel à la grève, lui aussi prévu sur trois jours, du mardi 24 au jeudi 26 septembre prochain, «en plus de l’organisation de sit-ins de protestation, le jeudi 19 septembre prochain». Ce mouvement de protestation à large échelle intervient en réaction à une «mollesse» du gouvernement, explique le communiqué du SDJ relayé par le journal, «dans l’application des conclusions des derniers rounds du dialogue social», alors que les principales revendications des protestataires consistent en une «amélioration de la situation des greffiers» des tribunaux. Le syndicat tient le gouvernement dans son ensemble comme «responsable de ce blocage», et appelle à une «intervention urgente et personnelle du chef du gouvernement» pour que le «nouveau statut des greffiers soit effectif», selon les termes de l’accord qui avait été préalablement conclu avec le ministère de la Justice.

ASSABAH : Le Maroc récolte les fruits de son leadership en matière de sécurité. La croissance que connaît le Maroc depuis des années dans l’attraction des investissements et le nombre croissant de touristes, d’hommes d’affaires et de responsables d’organisations régionales et internationales est due, selon les experts des Instituts d’études en sécurité, au travail des institutions de sécurité et à l’excellence de leurs dirigeants. Les experts estiment que ce que le pays récolte aujourd’hui résulte d’un parcours assidu de deux décennies, qui a été couronné en 2023 par son avancée de 13 places dans ‘l’indice de sécurité’. L’institution Namibio, qui évalue les niveaux de sécurité dans 142 pays dans le monde, indique que le Maroc occupe la 74ᵉ place avec 52,63 points (contre la 89ᵉ position auparavant).