La presse arabophone du mardi 7 janvier 2025
AL ALAM : Un nouveau virus ? Le Métapneumovirus Humain (HMPV) se propage actuellement en Chine, suscitant des inquiétudes sur les réseaux sociaux. Ce virus, connu des médecins, provoque des symptômes similaires à ceux de la grippe, tels que toux, fièvre et écoulement nasal, et touche particulièrement les enfants, les personnes âgées et les individus vulnérables, surtout en hiver. Malgré les rumeurs, les autorités chinoises n’ont pas déclaré d’état d’urgence ni mis en place de mesures exceptionnelles. Les experts assurent que le HMPV n’est pas une nouvelle menace mondiale, car il circule depuis plusieurs années. Ils recommandent aux personnes présentant des symptômes de consulter un médecin, de limiter les contacts avec les personnes vulnérables et de respecter les mesures d’hygiène. À ce jour, l’Organisation mondiale de la santé n’a émis aucune mise en garde concernant cette maladie.
RISSALATE AL OUMMA : Neige à Ifrane : routes coupées et circulation perturbée. Les récentes chutes de neige à Ifrane ont entraîné la fermeture de plusieurs routes. La route nationale n°13 est coupée entre Tmhdirate et Ait Oufla, ainsi qu’entre Azrou et Tmhdirate pour les véhicules avec remorque. La route nationale n° 8, entre Azrou et Ifrane, est ouverte aux véhicules légers, mais fermée aux véhicules avec remorque. La route provinciale n° 7231, reliant Ifrane à Hebri via Michlefène, est également impraticable. Cependant, des efforts ont permis de rouvrir la route provinciale n° 7235 entre Tmhdirate, El Mizz et Bkrate, facilitant ainsi certains déplacements malgré les conditions difficiles.
AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : Les détails de l’affaire Boudrika. Un procès complexe autour d’un cas de fraude immobilière a eu lieu à Casablanca, impliquant Abdellah Boudrika, frère de l’ancien président du Raja de Casablanca, et plusieurs complices, dont un notaire. Ils sont accusés de falsification de documents officiels pour s’emparer d’un bien immobilier à Tit Mellil, appartenant à une défunte. Des vidéos, notamment celles enregistrées dans le bureau du notaire, ont suscité des débats houleux. La défense conteste la validité des procédures d’enquête et des documents présentés. Parmi les accusés figurent des intermédiaires ayant exploité une femme âgée et des témoins en conflit sur leurs déclarations. Le tribunal a ordonné l’examen de nouvelles preuves et le report des audiences pour permettre un examen approfondi des faits.
BAYANE AL YAOUME : Les prix de la volaille continuent leur flambée. Les Casablancais expriment leur mécontentement face à la hausse continue des prix du poulet. Le kilo est passé de 25-26 DH à 27-28 DH en début de semaine, en raison d’une augmentation au marché de gros de Casablanca (23,5 DH/kg). Les grossistes justifient cette hausse par une offre réduite et des pertes dues aux conditions climatiques. Toutefois, certains détaillants vendent inexplicablement en dessous du prix de gros. Les professionnels dénoncent le manque de soutien au secteur avicole, essentiel économiquement et socialement, confronté à des coûts élevés (poussins à 14 DH/kg, hausse des prix des aliments et de l’énergie) et à une domination du marché par quelques entreprises. De nombreux éleveurs sont endettés ou en faillite, faute de soutien gouvernemental, ce qui inquiète les consommateurs déjà impactés par le coût élevé de la viande rouge.
AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : 2,5 millions d’euros pour combattre l’immigration irrégulière. L’Union européenne a accordé au Maroc une aide de 2,5 millions d’euros pour renforcer la surveillance des frontières et lutter contre l’immigration clandestine. Cette somme permettra l’acquisition de 183 motocyclettes, 33 véhicules et inclut une formation pour leur maintenance. L’opération, inscrite dans un projet européen de gestion intégrée des frontières, est coordonnée par la FIIAPP sous la direction du ministre espagnol des Affaires étrangères. Les livraisons, prévues sous neuf mois, seront réceptionnées au port de Tanger Med. Depuis 2019, le Maroc bénéficie d’une coopération sécuritaire avec l’Espagne, incluant divers équipements pour renforcer ses capacités de contrôle.
ASSABAH : L’engouement des influenceurs pour le règlement volontaire. De nombreux influenceurs ont profité des procédures de régularisation volontaire pour leurs situations fiscales et leurs biens à l’étranger. Ces mesures ciblent ceux n’ayant pas déclaré leurs revenus ou propriétés, et ceux possédant des actifs non déclarés à l’étranger. Certains influenceurs, gagnant jusqu’à 180.000 dirhams par mois, ont reçu des avertissements des autorités fiscales et du Bureau des changes. Ils ont régularisé leurs situations en payant une contribution réduite de 5%, évitant ainsi les 38% habituels et d’autres pénalités. Des biens non déclarés dépassant 500 millions de dirhams ont été signalés. Des cabinets spécialisés aident à finaliser ces démarches.