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La presse arabophone du mardi 6 août 2024

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Les protecteurs des deniers publics exigent qu’El Adaoui porte les dossiers de corruption devant la justice | Face aux détracteurs du Code de la procédure civile, Ouahbi sort l’artillerie lourde | Les tribunaux du Royaume totalement paralysés en raison d’une nouvelle grève | Droits de l’enfant : le Maroc entre progrès tangibles et défis persistants | 42 entreprises font faillite chaque jour | Pourquoi l’Espagne évite la visite du roi Felipe à Sebta ? | <!–[TEASER]–

ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : Les protecteurs des deniers publics exigent qu’El Adaoui porte les dossiers de corruption devant la justice. Mohamed El Ghalloussi, président de l’Association marocaine pour la protection de l’argent public, a appelé à la non-discrimination dans l’application du droit et de la justice. L’avocat a appelé à la production de tous les rapports de la Cour des comptes, et de traduire en justice toutes les personnes impliquées dans les délits de dilapidation et de détournement de fonds publics. El Ghalloussi a confirmé qu’il y a des élus et des fonctionnaires qui n’ont pas encore été atteints par la main de la justice et par le glaive de la loi, pour diverses raisons. Parmi eux se trouvent des personnes contre lesquelles des rapports officiels n’ont pas été publiés.

 

AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Face aux détracteurs du Code de la procédure civile, Ouahbi sort l’artillerie lourde. Le ministre de la Justice a encore une fois tenu à répondre aux critiques que des députés ont formulées à l’encontre à la nouvelle loi relative au nouveau Code de procédure civile. Abdellatif Ouahbi a fustigé les opposants, les accusant de s’adonner à des surenchères politiciennes visant à tromper l’opinion publique. Dans un communiqué, le ministre a qualifié ces critiques de «jugements définitifs visant à semer le doute sur la constitutionnalité de ce projet».

 

BAYANE AL YAOUME : Les tribunaux du Royaume totalement paralysés en raison d’une nouvelle grève . Depuis mardi, les tribunaux du Royaume connaissent un état de paralysie qui se poursuivra jusqu’à jeudi, à la suite de la grève nationale. C’est une nouvelle escalade contre ce que la Fédération nationale du secteur de la justice a qualifié de la procrastination du gouvernement à répondre aux demandes légitimes des travailleurs du secteur judiciaire. Avec cette nouvelle grève, les citoyens, notamment les Marocains résidant à l’étranger et qui se trouvent dans leur pays d’origine pour des raisons administratives, se retrouveront une fois de plus privés du bénéfice des services judiciaires. Ils se verront également privés du suivi de leurs affaires devant tous les tribunaux et centres judiciaires du pays, d’autant plus que cette grève coïncide avec les vacances judiciaires, les tribunaux retardent l’examen de toutes les affaires à l’exception des affaires pénales, des affaires civiles à caractère urgent et autres.

 

RISSALATE AL OUMMA : Droits de l’enfant : le Maroc entre progrès tangibles et défis persistants. Le rapport de l’Index KidsRights au titre de l’année 2024 révèle que le Royaume se classe 54e sur l’échelle mondiale avec un score global de 0,761, sur une échelle où 1 représente la performance idéale. L’Index met en lumière les avancées et les lacunes du Maroc en matière de droits de l’enfant. En effet, les résultats révèlent des inégalités significatives entre les différents secteurs évalués. En termes de qualité de vie, le Maroc occupe la 87e place avec un score de 0,814. Le secteur de la santé demeure une priorité urgente pour le Maroc. Avec un classement à la 94e place et un score de 0,898, il est évident que des efforts considérables sont nécessaires pour améliorer les conditions sanitaires des enfants. La situation dans le domaine de l’éducation, bien que légèrement meilleure, reste préoccupante. Classé 67e avec un score de 0,761, le Maroc doit ainsi redoubler d’efforts pour offrir une éducation de qualité à ses jeunes citoyens. Le pays se classe 68e en matière de protection des enfants, avec un score de 0,918. Ce résultat, bien qu’encourageant, souligne la nécessité de continuer à renforcer les mesures de protection. Enfin, le domaine de l’environnement présente un des plus grands défis, avec le Maroc se classant 76e et obtenant un score de 0,500.

 


ASSABAH : 42 entreprises font faillite chaque jour. 7.659 entreprises ont déclaré faillite au cours du premier semestre de cette année. C’est plus de 1.276 entreprises en faillite par mois et plus de 42 par jour. Le bureau d’étude Info Risk a enregistré une augmentation de 14% du nombre de faillites au cours des six premiers mois de 2024, par rapport à la même période. La ville de Tanger se trouve en tête de liste, le nombre d’entreprises en faillite ayant augmenté au cours de la dernière année (+35%). Suivent les villes de Rabat (+30%), d’Agadir (+15%) et de Marrakech (+13%). Casablanca et Fès ont pour leur part enregistré les taux les plus bas (+7%).

 

AL ALAM : Pourquoi l’Espagne évite la visite du roi Felipe à Sebta ?. Selon, Kissy Chandiramani, conseillère des Finances du préside occupé de Sebta, a exprimé, lors d’une séance plénière à l’Assemblée, son regret que pour des «raisons diplomatiques et géopolitiques», le roi « Felipe VI » d’Espagne n’ait pas prévu de visite à la ville. Pour la représentante locale du parti d’opposition, la raison de cette absence royale est principalement la pression marocaine. La députée a dénoncé le « traitement discriminatoire » avec lequel le Roi a traité la ville qu’il n’a jamais visité pendant les dix années de son règne.