La presse arabophone du mardi 5 novembre 2024
ASSABAH : CDM 2030 : 10 milliards de dollars de bénéfices. Une étude de l’Observatoire de l’action gouvernementale, intitulée «La Coupe du monde 2030 : gains de développement majeurs et défis pour parvenir à la durabilité», conclut que l’organisation du Mondial représente pour le Maroc plus qu’un simple événement sportif mondial. C’est une opportunité historique d’atteindre des rendements économiques et sociaux durables. L’OTRAGO estime que les retombées financières pourraient s’élever entre 8 et 10 milliards de dollars, générées par les secteurs du tourisme, des infrastructures, des droits de diffusion et des parrainages. L’impact sur le tourisme serait considérable, avec une affluence attendue de plus de 1,5 million de visiteurs venus du monde entier pour soutenir leurs équipes et découvrir les richesses du Maroc.
BAYANE AL YAOUME : Les toges noires poursuivent leurs revendications. Les avocats ont quitté la plupart des tribunaux du Royaume, laissant juges et justiciables face à face. Ceci fait suite à la nouvelle escalade lancée par les avocats contre le projet de loi de procédure pénale. Ces derniers ont cessé de plaider dans toutes les audiences (civiles, pénales, commerciales et administratives). Ils réclament l’amélioration des conditions de travail et la garantie de leurs droits professionnels.
AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Le niveau de sentiment de sécurité n’est pas proportionnel à la criminalité. Le ministère de l’Intérieur a confirmé que la situation sécuritaire dans le pays est « normale et maîtrisée ». Le département de Laftit estime que les indicateurs de lutte contre la criminalité sous toutes ses formes montrent que le Maroc est loin des taux de criminalité mondiaux. Malgré le nombre faible de délits enregistrés, le ministère a souligné que ses services ont constaté que le niveau de sentiment d’insécurité parmi les citoyens «n’est parfois pas proportionnel à la situation de la criminalité». L’exagération qui accompagne la commission de certains crimes ordinaires, la propagation de rumeurs et la manière dont ces crimes sont traités par certains médias sont autant de facteurs qui contribuent à élever le niveau du sentiment d’insécurité sans étayer ce sentiment par des données objectives, indique le rapport ministériel.
AL ALAM : Les réserves des barrages ont atteint 5 milliards de mètres cubes. Les pluies enregistrées dans plusieurs régions du Maroc ont contribué à une augmentation des retenues des barrages. Selon le ministère de l’Équipement et de l’Eau, le volume de réserves a atteint, jeudi 31 octobre 2024, 5 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 29,7%. Ce volume dépasse d’environ cinq points celui enregistré au cours de la même période de l’année 2023 (24,8%).
RISSALAT AL OUMMA : Étude Afrobaromètre : l’armée et la police gagnent la confiance des Marocains. Une étude récente d’Afrobaromètre, l’organisme reconnu pour ses enquêtes d’opinion à travers l’Afrique, souligne que les Marocains accordent une grande confiance à certaines institutions de leur pays. En tête de liste, l’institution militaire inspire la confiance de 72% des sondés, suivie par la police, à laquelle 67% des Marocains font confiance. En troisième position, les tribunaux et le système judiciaire du Royaume recueillent la confiance de 61% des citoyens. Cette confiance se fait, toutefois, bien plus discrète pour les institutions politiques. En effet, seulement un quart des Marocains déclare avoir confiance dans le Parlement, marquant une faible adhésion envers cette institution législative. Une tendance similaire se retrouve vis-à-vis des conseils locaux, qui ne suscitent la confiance que de 22% de la population.
ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : Les prisons souffrent de la surpopulation. Devant la Commission parlementaire de la justice à la Chambre des représentants, le délégué général à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, Mohamed Salah Tamek, a regretté la multiplication par deux du nombre de prisonniers durant les vingt dernières années. En effet, les prisons du Maroc souffrent d’une surpopulation chiffrée au mois d’octobre 2024 à quelque 105.000 détenus contre 103.000 à la même période de l’année précédente. «Cette surpopulation carcérale dépasse de loin la capacité des prisons», a-t-il déploré.