La presse arabophone du mardi 3 septembre 2024

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ASSABAH : RGPH : un manque de confiance aux premiers jours. L’appréhension, la peur et le «manque de confiance» ont dominé le premier jour et la première moitié du deuxième jour des opérations du Recensement général de la population et de l’habitat de 2024. Un certain nombre de chercheurs ont rapporté avoir rencontré des difficultés variables pour convaincre les citoyens de fournir des informations et de répondre aux questions incluses dans les formulaires. C’est particulièrement le cas dans un certain nombre de villes et de zones urbaines, après que des slogans ont circulé : «Le silence est sagesse» ou encore «Une bouche fermée ne permet pas à la mouche de rentrer». Il est attendu que les prochains jours voient une amélioration du comportement d’un certain nombre de citoyens qui rejoindront progressivement le processus, après avoir vérifié la nature des questions régulières incluses dans les formulaires et être plus confiant que la loi est de leur côté. Car tout comportement, exploitation judiciaire ou financière est considéré, pour les informations fournies par les interrogateurs, comme un délit puni par la loi.

ANNAHAR ALMAGHRIBIYA : 14 crimes interdits aux peines alternatives. La loi sur les peines alternatives est entrée en vigueur environ deux mois après avoir été approuvée par la Chambre des représentants. Les peines alternatives «sont les peines imposées comme alternative aux peines privatives de liberté pour les délits dont la peine prononcée n’excède pas cinq ans d’emprisonnement effectif». Si les sanctions alternatives sont spécifiées, la loi exclut leur application à des délits liés à : la sécurité de l’État et au terrorisme, au détournement de fonds, à la trahison, aux pots-de-vin, à l’abus d’influence ou dilapidation de fonds publics, au blanchiment d’argent, aux crimes militaires, au trafic international de drogue, au trafic de substances psychotropes, au trafic d’organes humains, et à l’exploitation sexuelle de mineurs ou de personnes handicapées.

AL ALAM : 9 septembre : date effective de début des cours pour tous les cycles. Le ministère de l’Éducation nationale a précisé qu’aucune décision n’a été prise concernant le report de la rentrée scolaire, expliquant qu’elle restera bien le 9 septembre 2024. Cette annonce fait suite à une série d’informations partagées sur les réseaux sociaux faisant état d’un report en raison du processus de recensement. Les élèves de l’enseignement primaire rejoindront les bancs de l’école le mercredi 4 septembre. Ils seront suivis le lendemain et le surlendemain par les élèves inscrits dans le cycle secondaire et lycée.

BAYANE AL YAOUME : Étudiants en médecine : une dernière médiation parlementaire. Alors que la nouvelle saison universitaire démarre et que les facultés de médecine se souviennent encore de la crise de l’année écoulée après une grève sans précédent des étudiants qui a duré plus de 9 mois, une nouvelle initiative retient l’attention. Grâce à la médiation de certains organes parlementaires avec le ministère de l’Enseignement supérieur, celle-ci ambitionne la reprogrammation des examens, tant réguliers que de rattrapage, pour septembre et octobre prochain. Les organes parlementaires de la majorité ont appelé les étudiants en médecine à accepter cette proposition afin de résoudre la crise et à s’inscrire dans les collèges à partir de jeudi prochain pour réussir les examens.

AL ITTIHAD AL ICHTIRAKI : Le Maroc prêt à partager son expérience avec l’Indonésie et les pays africains (Bourita). Le ministre des Affaires étrangères a exprimé et souligné la volonté du Maroc de renforcer son partenariat avec l’Indonésie et les pays africains dans le cadre de la coopération Sud-Sud. Intervenant au Forum Indonésie-Afrique à Bali, Nasser Bourita a souligné l’importance de projets tels que l’initiative pour l’accès des pays du Sahel à l’Océan Atlantique et le gazoduc Maroc-Nigeria, pour stimuler la croissance régionale. Par ailleurs, le diplomate a également mis en exergue la coopération dans des domaines clés comme la sécurité alimentaire, la santé, les infrastructures, ou encore les énergies renouvelables, tout en saluant l’organisation du forum et l’engagement de l’Indonésie en faveur du développement et de la stabilité en Afrique.

AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Le Royaume perce la corne de l’Afrique. Au fil des années et des changements des élites et des politiques africaines, le partenariat maroco-africain se renforce, se développe et s’étend à un rythme soutenu. Après le retour du Royaume aux institutions africaines et l’adoption du Royaume, sous la houlette du roi Mohammed VI, d’une nouvelle politique africaine, le pays décidé de développer des partenariats avec des pays d’Afrique de l’Est, menés par l’Éthiopie. La récente visite de la délégation militaire éthiopienne dans notre pays pour renforcer la coopération militaire a été l’une des étapes importantes dans cette direction. De même que la visite de l’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire du Kenya à Rabat constitue l’aboutissement des efforts de rapprochement entre les deux pays. Autant d’évolutions qui indiquent que les deux pays, rares pays de la région à soutenir le Front Polisario, sont sur le point de déclarer leur soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le dossier du Sahara marocain.