La presse arabophone du mardi 26 septembre 2023

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Assabah : Un séisme au PJD. Un communiqué récent du secrétariat général du Parti de la justice et du développement (PJD), qui fait allusion à une « punition divine » en traitant du séisme d’Al Haouz, a fait trembler les arcanes du parti. De nombreux cadres et militants du parti ont déposé leur démission ou s’apprêtent à le faire. Abdelkader Amara, ex-ministre et exemple de l’élite « pragmatique et rationnelle » au sein du PJD, a annoncé sa démission quelques heures après ce communiqué, faisant part de sa tristesse vis-à-vis de « ce qu’est devenue l’expérience du PJD ».

Al Ahdath Al Maghribia : Rendez-vous pris à Marrakech. Dans le sillage de la vaste campagne de solidarité avec les provinces touchées par le séisme, l’Office national marocain du tourisme (ONMT) a lancé une campagne de communication pour inciter les Marocains à passer leurs prochaines vacances, notamment celles d’Aid Al-Mawlid Annabaoui et les prochaines vacances scolaires d’octobre, à Marrakech. Sous le slogan « On se retrouve à Marrakech », la campagne lancée samedi intervient à un moment crucial pour la relance de la dynamique touristique dans la ville ocre et pour appuyer les professionnels dans leurs efforts visant à rassurer les touristes et à les encourager à venir.

Al Akhbar : Rabat : la Majorité s’apprête à renverser Rhlalou. La maire de Rabat, Asmaa Rhlalou est à un poil de se voir retirer la confiance de la majorité dirigeant le Conseil de la ville. Les effets de la mutinerie du groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI), parti auquel appartient aussi la maire, se répandent chez les autres composantes de la majorité et les présidents des circonscriptions et des groupes se seraient mis d’accord sur une lutte coordonnée contre la maire. Pour rappel, 17 conseillers du RNI à Rabat exigent la destitution de Rhlalou pour, selon eux, ses multiples erreurs et son manque de communication avec eux.

Bayane Al Yaoum : Terres soulaliyates : l’Intérieur avertit les services de légalisation des signatures. Le ministère de l’Intérieur a adopté un ton dur envers les fonctionnaires communaux chargés des opérations de légalisation des signatures. Il les menace d’engager des poursuites judiciaires à leur encontre et des peines lourdes (un à cinq ans de prison et jusqu’à 100.000 DH d’amende) si ces opérations sont liées à la vente de terres soulaliyates (terres agricoles collectives). Ces dernières sont protégées par un arsenal de lois et ne peuvent être cédées que dans des cas précis dont aucun ne requiert la légalisation de signatures.

Al Massae : Habitat menaçant ruine : des familles sous les tentes à Fès. Selon le bureau de l’Association marocaine des droits de l’Homme (AMDH) à Fès, des familles ont quitté leurs domiciles dans l’arrondissement de Jnan El Ouard et ont érigé des tentes dans la rue pour y vivre. Il s’agirait selon le journal de résidents de deux bâtiments qui auraient subi des dégâts suite au séisme d’Al Haouz. Les autorités locales ont essayé de raisonner avec ces familles, leur proposant d’accepter de résider pendant trois mois dans deux maisons louées (dont les frais seront pris en charge par un mécène), mais les concernés ont refusé cette proposition.

Assahraa Al Maghribia : Hausse inquiétante des décès dans les rangs des motards. L’analyse des données autour des accidents de la route entre 2022, 2021 et 2015 a révélé que les indicateurs relatifs aux décès s’améliorent (à la baisse) sauf pour une catégorie, celles des motocyclistes. Le nombre de décès a augmenté de 31,1% entre 2015 et 2021 pour les conducteurs des véhicules motorisés à deux roues. Ceci pousse à envisager une série de mesures aptes à protéger cette catégorie d’usagers de la route, estime le journal.