La presse arabophone du mardi 26 mars 2024
ASSAHRAA AL MAGHRIBIA : Reprise du dialogue social. Après un arrêt provisoire imposé par le séisme d’Al Haouz, le dialogue social reprend ce mardi dans le sillage de la progression de l’inflation et de son impact sur le pouvoir d’achat, et l’attente par les syndicats de la réalisation des promesses gouvernementales, dont la hausse des salaires, ainsi que la révision de la grilles de l’Impôt sur le Revenu pour exonérer les catégories aux revenus les plus faibles. Le gouvernement aspire pour sa part à conclure ce nouveau round, qui s’étend jusqu’à fin avril, par « une entente nationale » sur la complétion de la réforme des caisses de retraites et la sortie d’un projet de loi autour du droit à la grève, un texte attendu depuis environ 13 ans.
Al Ahdath Al Maghribia : Un crime fictif secoue Hit Radio. C’est un appel anodin sur une chaine de radio qui a fait l’actualité vendredi matin. Lors de la séance matinale animée par « Momo » sur Hit Radio, l’animateur converse avec un auditeur lorsque ce dernier crie au voleur. L’auditeur rappelle 20 minutes après pour dire qu’il a été victime du vol de son téléphone, et qu’il est parti porter plainte mais que la police n’a pas été coopérative. La DGSN s’est immédiatement saisie de l’affaire, mais 48H après, les sources du journal assurent qu’il s’agit là d’un crime fictif, « probablement commis pour générer de l’audimat ». C’est ce qu’a confirmé la DGSN qui, pour sa part, a traqué la personne à l’origine du coup de fil et a conclu qu’il s’agit d’un crime fictif.
Al Akhbar : Naciri – Bioui : fin de l’interrogatoire détaillé. Le juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca a bouclé les séances de l’interrogatoire détaillé avec les 25 personnes poursuivies dans l’affaire de « l’Escobar du Sahara », dont 20 sont en détention provisoire à la prison d’Oukacha. Pour ce qui est des deux figures éminentes de cette affaire, le président de la région de l’Oriental Abdennebi Bioui et le président du Wydad de Casablanca Saïd Naciri, des charges lourdes ont été retenues contre eux. L’on retient conntre Bioui des accusations dont le faux et l’usage de faux, l’extorsion par contrainte, la corruption ou encore la participation à une entente en vue de l’exportation et de la commercialisation de drogues, et contre Naciri l’exportation de drogues, la falsification de chèques, l’escroquerie et le faux et usage de faux entre autres.
Assabah : Le PI cherche un successeur à Mediane. Dans le sillage de la plainte déposée contre lui par sa collègue au Parti de l’Istiqlal et vice-présidente de la région TTA Rafia El Mansouri, Noureddine Mediane a décidé de « geler » ses fonctions de chef du groupe du PI à la Chambre des Représentants, par « respect pour la procédure légale en cours » et pour que ses responsabilités à la tête de ce groupe ne se transforment pas en « fardeau que les adversaires du parti puissent exploiter ». La direction du parti cherche ainsi un nouveau profil à ce poste et les noms de trois candidats sont évoqués : Omar Hejira, Abdessamad Kayouh et Khadija Zoumi.
Bayane Al Yaoum : Travailleurs saisonniers : la France facilite l’obtention du visa. Le gouvernement français a ouvert la porte aux travailleurs saisonniers étrangers dans le secteur agricole, et ce pour pallier le grand besoin en main d’œuvre qualifiée que connaissent des activités comme l’élevage, le jardinage, la viticulture et l’arboriculture. Un accord a d’ailleurs été entériné entre l’union nationale des syndicats des agriculteurs, le bureau de l’immigration et l’ANPME dans le but de faciliter le recours aux ouvriers agricoles marocains dans les champs français. Globalement, les pays de l’UE misent sur des partenariats avec le Maroc pour combler le besoin en compétences, peut-on lire.
Al MAssae : Les précipitations démasquent la fragilité des infrastructures à Safi. Les pluies torrentielles qui se sont abattues dimanche matin sur la ville de Safi ont abouti à la formation de mares et de torrents dans les rues de la ville. Les inondations qui ont suivi, ont pénalisé le trafic routier car les canaux bouchés n’ont pas pu absorber efficacement les eaux. Aussi, des dégâts matériels qualifiés d’importants sont à déplorer après que les eaux se soient invitées dans les maisons et les commerces. La fragilité des infrastructures qui doivent absorber les eaux des pluies et leur faible maintenance a provoqué la colère des Safiots, assure le journal.