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La presse arabophone du mardi 2 juillet 2024

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Les réseaux sociaux … une décadence | Où sont les figues de barbarie ? | Les plages marocaines sous embargo | Tanger : lorsqu’une course-poursuite dégénère | La sécurité marocaine aux JO de Paris | Quand le Polisario marchande des enfants

AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Les réseaux sociaux… une décadence. Dès l’annonce, samedi dernier, du décès de feu la princesse Lalla Latifa, mère du roi Mohammed VI, nombreux sont les personnes qui, sur les réseaux sociaux, ont tenu à exprimer leurs condoléances. Pour certains, écrit le quotidien, celles-ci s’accompagnaient de longs messages, parfois révélant des informations sur la vie privée, et de photos d’un membre de la famille royale qui a pourtant vécu toute sa vie à l’abri des regards. C’est en ce sens que le Cabinet royal a décidé, dès dimanche, d’émettre un communiqué dans lequel il appelle tout un chacun au respect du deuil et de la famille royale, tout en rappelant l’importance du respect des lois en vigueur.

 

ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : Où sont les figues de barbarie ? Pour la première fois au Maroc, le prix de la figue de barbarie a enregistré une hausse spectaculaire atteignant entre 6 et 8 dirhams l’unité. Une augmentation qui en a choqué plus d’un, puisque ce «fruit des pauvres», rappelle le quotidien, a l’habitude d’être vendu à 1, voire 2 dirhams maximum. Et pour cause, la cochenille, un insecte ravageur des cultures de cactus, s’est une fois de plus propagé dans le pays. Pour Dr Bouazza Kherrati, président de la Fédération marocaine des droits du consommateur, l’espèce destructrice a été introduite au Maroc de manière préméditée. Son apparition la première fois, dans les environs de Sidi Bennour, n’a pas été adressée à temps, faisant que sa propagation était devenue inévitable.

 

BAYANE AL YAOUME : Les plages marocaines sous embargo. Avec le mercure qui augmente, nombreuses sont les familles et personnes qui affluent vers les plages du Royaume. Mais ce moment de détente se voit rapidement être coupé court : plusieurs individus, en quête d’argent facile, font le monopole et exigent de l’argent afin de permettre aux citoyens d’accéder à cet espace public. C’est dans ce contexte que plusieurs associations de la ville de Casablanca ont exigé des autorités d’intervenir afin d’organiser l’exploitation des côtes atlantiques, censées être gratuites pour tous, et ainsi faire respecter les droits de chacun.

 

ASSABAH : Tanger : lorsqu’une course-poursuite dégénère. Un jeune d’une vingtaine d’années, originaire de la ville du détroit, a échappé à une mort certaine après qu’une bande d’individus armés a ouvert le feu sur lui. L’homme a été touché par deux balles au niveau de l’abdomen et de la cuisse. Des scènes dignes d’un western, rapporte le quotidien, qui décrit le quartier de Dar el-Tounsi comme le théâtre d’une fusillade spectaculaire, lieu où s’est produit l’incident. De prime abord, il s’agirait d’un règlement de comptes sur fond de trafic international de drogues. Une enquête a été ouverte pour connaître les circonstances de l’incident.

 


AL AKHBAR : La sécurité marocaine aux JO de Paris. Alors qu’il ne reste plus que quelques jours avant le démarrage des Jeux olympiques à Paris, les services de sécurité marocains prêtent main forte à leurs homologues français. Après avoir joué un rôle majeur dans la sécurisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar, les équipes d’Abdellatif Hammouchi apporteront désormais leur appui opérationnel aux JO. Le directeur Général de la Sûreté nationale (DGSN) et de la Surveillance du territoire (DGST), était d’ailleurs en visite de travail en France du 26 au 28 juin derniers. Selon le quotidien, «cette participation est une reconnaissance internationale de l’efficacité et de la compétence de l’institution sécuritaire marocaine, une ‘soupape de sécurité’ pour divers pays, en raison de son rôle dans la lutte contre la criminalité transnationale».

 

RISSALATE AL OUMMA : Quand le Polisario marchande des enfants. C’est la saison estivale, et comme chaque année, le Polisario a lancé une fois de plus la plus grande opération d’expatriation d’enfants des camps de Tindouf, dans le Sud-Ouest de l’Algérie, vers plusieurs pays d’Europe. Au prétexte d’un pseudo-programme, «Vacances en paix», «Activités de divertissement», «visites», «voyages», voire «campagnes thérapeutiques»… c’est tout un programme qui est prévu. Toutefois, cette opération est un prétexte à l’émigration illégale et à la vente de centaines d’enfants sahraouis à des associations et à des familles de différents pays d’Europe, désireuses de les adopter.