La presse arabophone du mardi 2 janvier 2024
Al AKHBAR : 5 ans de prison pour le député Saleh Oughbal. Le député Saleh Oughbal, membre du parti de l’Istiqlal, a été condamné par contumace par le tribunal de première instance de Sidi Slimane à cinq ans de prison ferme et à une amende de 250.000 DH. Il est poursuivi pour «émission d’un chèque sans provision» et pour «escroquerie». Oughbal, qui a représenté le Parlement au congrès de l’Organisation mondiale des parlementaires contre la corruption, rejoint ainsi la liste des parlementaires condamnés ou emprisonnés pour des affaires de corruption ou autres crimes. Le député de Khénifra, absent durant son procès, s’est présenté à la justice après le verdict pour déposer un recours.
AL MASSAE : La Cour constitutionnelle limite les pouvoirs du CESE. La Cour constitutionnelle a tranché sur la conformité à la Constitution du règlement intérieur du Conseil économique, social et environnemental (CESE), adopté lors de leur 43ᵉ assemblée en février 2023 et soumis à la Cour par le CESE lui-même en décembre 2023. Le journal fait savoir que le jugement rendu le 27 décembre dernier établit que le CESE ne peut pas suivre lui-même l’application de ses avis et recommandations auprès du gouvernement et du Parlement, car certaines dispositions du règlement ne respectent pas la Constitution. Ce jugement concerne des aspects clés du fonctionnement interne de cette institution constitutionnelle.
ASSABAH : Promotion exceptionnelle pour plus de 7.500 agents de police. En 2023, 7.513 agents de police, dont 280 femmes, ont bénéficié d’une promotion, selon la direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Ce taux de promotion, s’élevant à 66,02% des inscrits sur les tableaux d’avancement, est nettement supérieur à ceux des trois années précédentes, qui variaient entre 42% et 43%. Parmi les promus, 4.810 étaient des fonctionnaires de police en uniforme et 2.703 en civil. Le journal indique que la DGSN a particulièrement mis l’accent sur les agents de grades inférieurs et moyens, avec 4.432 agents en uniforme (du grade brigadier à inspecteur de police principal) et 1.887 agents en civil (d’inspecteur principal à commissaire principal) ayant bénéficié de l’avancement cette année.
BAYANE AL YAOUM : 2023, année de renaissance et de développement des régions . Les régions du Maroc ont connu en 2023 une attention importante avec la mise en œuvre de projets prometteurs destinés à transformer leur image et à insuffler un nouvel élan de développement. Cet intérêt est dû aux atouts dont elles disposent, notamment en termes de potentiel touristique, ainsi qu’à leur riche patrimoine historique et à leurs sites anciens. Selon le quotidien, l’année 2023 a été marquée par des initiatives significatives visant à valoriser et à développer les différentes régions du Maroc, en exploitant leurs caractéristiques uniques et leur héritage culturel et historique.
AL AHDATH AL MAGHRIBIA : 2024 : le passage en toute sécurité. Le Nouvel An 2024 s’est déroulé en toute tranquillité, grâce à un dispositif de sécurité renforcé mis en place dans toutes les villes du Royaume. Aux entrées des villes, des barrages de sécurité ont été établis pour scruter les véhicules suspects à l’aide de technologies de pointe. Ces technologies comprenaient des caméras de reconnaissance de plaques d’immatriculation et des scanners à rayons X, selon le journal. L’objectif de ces dispositifs était de prévenir toute tentative d’attaque ou d’acte de violence. En complément, des patrouilles mobiles de police et des motards ont été déployés, assurant une surveillance accrue dans les rues et les passages étroits, pour ainsi maintenir l’ordre et la sécurité pendant les célébrations du Nouvel An.
ASSAHRAA AL MAGHRIBIA : 2023, année de réformes notables au Parlement. En 2023, le Parlement a enregistré un bilan législatif notable, avec l’achèvement des lois régissant le soutien social direct, maintenant en vigueur. Cette avancée, conforme aux directives royales, visait à apporter une aide financière aux familles nécessiteuses. Parmi les législations marquantes, il y a eu la réforme du système de santé et les mesures pour gérer les conséquences du séisme d’El Haouz, incluant la création d’une agence de développement et l’octroi d’un statut spécial aux enfants affectés par le séisme. Malgré ces progrès, des critiques ont été soulevées concernant l’inefficacité du gouvernement à mettre en œuvre ces lois et à publier les décrets d’application nécessaires, entravant ainsi leur mise en pratique effective.