La presse arabophone du mardi 14 novembre 2023
Bayane Al Yaoum : Enseignants – MEN : pas d’issue à la crise à l’horizon. Le bras de fer entre les enseignants de l’Éducation nationale et le ministère de tutelle aurait-il atteint le point de non-retour ? Certaines centrales syndicales ont annoncé l’arrêt de la grève qui se poursuit pour sa 4ᵉ semaine, mais c’est sans compter sur leurs propres bureaux régionaux, qui font l’oreille sourde et annoncent pour leur part la poursuite de la «lutte». Des milliers d’enseignants refusent toujours de rejoindre les classes tant que leurs doléances ne sont pas acceptées dans leur intégralité : l’annulation du nouveau statut des fonctionnaires de l’Éducation nationale et l’intégration dans les rangs de la fonction publique.
Al Massae : Les porteurs de la carte RAMED craignent d’être « abandonnés ». Des ex-porteurs de la carte d’assistance médicale RAMED, qui avaient été automatiquement enregistrés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), ont récemment reçu des SMS leur indiquant que leur adhésion à la CNSS va prendre fin le 31 décembre et qu’ils sont priés de s’inscrire au Registre social unifié (RSU). Cependant, cette inscription n’est pas suffisante à elle seule pour bénéficier de l’AMO, et plusieurs concernés craignent de perdre ce bénéfice.
Assabah : L’Opposition s’intéresse aux prix des boissons alcoolisées. Les discussions autour du PLF 2024 à la Chambre des représentants n’ont pas été exemptes d’anecdotes. Le chef du groupement du PJD, Abdallah Bouanou, s’est étonné du refus, par les grandes surfaces, de donner des factures aux acheteurs de boissons alcoolisées, ce qui est contraire à la loi. Il en aurait même eu la preuve en envoyant une personne en acheter, ce qui n’a pas manqué de faire éclater la salle de rire. Le chef du groupe du MP, Driss Sentissi, a pour sa part plaidé pour le maintien des prix de ces boissons à un «niveau raisonnable» pour ne pas encourager la contrebande.
Al Ahdath Al Maghribia : Le Fonds de développement rural, une « crise silencieuse ». La Majorité a réussi à contenir une situation difficile qui constituait un test pour sa cohésion, selon le journal. Il s’agit de la gestion du fonds de développement agricole, dont le budget est estimé à 500 MDH. Ce fonds avait été à l’origine d’une crise entre Benkirane (lorsqu’il était chef de gouvernement) et Akhannouch (alors ministre de l’Agriculture). Actuellement, le PAM réclame que la gestion de ce fonds soit attribuée au ministère de l’Aménagement du Territoire National, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, dont Fatima Zahra Mansouri est à la tête.
Al Akhbar : Les salariés du PAM sans salaires. Le mécontentement règne parmi les cadres et les salariés du siège principal et les directeurs des sièges régionaux et provinciaux du PAM. Ils n’auraient pas perçu leur salaire du mois dernier, selon le journal. En dépit d’avoir adressé de nombreuses plaintes aux dirigeants du parti, ils n’ont reçu aucune réponse jusqu’à présent.
Assahraa Al Maghribia : Maroc – Azerbaïdjan : des perspectives de coopération prometteuses. La 2ᵉ session de la Commission mixte Maroc-Azerbaïdjan s’est déroulée lundi à Rabat. À son issue, cinq conventions de coopération et mémorandums d’ententes ont été signés. Ces accords touchent aux secteurs de la logistique, l’énergie, l’environnement, le développement durable, l’emploi, la santé et les sciences médicales.