La presse arabophone du lundi 3 juin 2024
AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Nouvelle baisse des prix de certains médicaments. Le ministère de la Santé et de la protection sociale a annoncé de nouvelles réductions des prix pour 29 médicaments, en plus de la fixation des prix de six génériques et bio similaires avec des réductions variant entre 32 et 200 dirhams. Cette initiative a été prise après la consultation des demandes de fixation des prix des médicaments originaux présentées par les sociétés pharmaceutiques ainsi que l’avis de la commission interministérielle des prix. Mais, malgré la baisse des prix des médicaments génériques, et bien que le gouvernement encourage leur commercialisation, le taux de recours à ces derniers ne dépasse pas 40% contre 70% en France et 80% en Allemagne et aux États-Unis.
AL AKHBAR : Vers une hausse de prix du pain ? Les boulangers menacent de mettre à exécution leur décision d’augmenter le prix du pain. La décision d’augmenter le prix du pain a, en effet, déjà été prise, rapporte le quotidien citant la Fédération nationale des boulangeries et des pâtisseries. Cependant, la mise en application a été reportée à une date ultérieure. La Fédération préfère attendre les résultats du dialogue avec les responsables des départements gouvernementaux concernés. Elle précise que, selon la loi, le prix du pain n’est pas réglementé. Il obéit donc à la règle de l’offre et de la demande. Pour les responsables, une chose est sûre, l’augmentation du prix ne va pas entrer en vigueur immédiatement, et ce malgré la récente augmentation du prix du gaz butane, dans le cadre d’une politique de décompensation partielle de ce produit.
ASSABAH : 30 parlementaires poursuivis par la justice. Il y a quelques jours, ils n’étaient que 25, dont deux qui ont entre-temps été acquittés. Ils sont actuellement au moins 30 députés, aussi bien ceux composant la coalition gouvernementale que ceux de l’opposition, qui se retrouvent à être impliqués dans des affaires en lien avec les responsabilités communales qui leur échoient. Les juges et les membres du jury ont à examiner des affaires liées à des faits de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, voire de falsification de documents ou d’écrits publics.
ANNAHAR AL MAGHRIBIYA : Le Maroc est confronté à des défis structurels qui nécessitent des réformes radicales. Le Haut-Commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi, a déclaré que le Maroc est confronté à des défis structurels qui nécessitent des réformes radicales plutôt que des solutions d’urgence. Il a souligné que le Maroc, qui jouit d’avantages géopolitiques et économiques, souffre de défis fondamentaux qui concernent sa stabilité et son développement. Le responsable a présenté une analyse complète de la situation économique et sociale du Maroc, alors que le pays est exposé à plusieurs crises qui, combinées à la baisse des taux de croissance économique, ont contribué à une augmentation significative du taux de chômage.
RISSALATE AL OUMMA : Le Maroc avance dans le classement du meilleur environnement pour investir dans les startups. Les résultats d’un nouveau rapport publié par Startup Blink ont montré que le Maroc a grimpé d’un rang dans l’indice du meilleur environnement pour l’incubation de startups au niveau mondial au cours de l’année 2024, se classant au 92ᵉ rang mondial. Le pays a continué à remporter des succès au niveau continental, se classant 11ᵉ pays africain sur la liste des meilleurs environnements d’incubation pour startups et entrepreneurs. Concernant les villes, Casablanca a connu une progression de 22 places pour se situer au 359ᵉ rang mondial, tandis qu’Agadir a chuté à la 886ᵉ place après avoir été classée 794ᵉ. Rabat a rejoint pour la première fois (818ᵉ) la liste des 1.000 premières villes d’incubation de startups au monde, selon le classement.
ASSAHRAA AL MAGHRIBIYA : Le Maroc dans le club des industriels de l’armement. Réuni samedi, le Conseil des ministres a adopté un décret portant création de deux zones d’accélération industrielles dédiées à l’industrie de défense. C’est une manière pour le Royaume de concrétiser ses ambitions de faire partie des rares pays connus pour leur industrie de défense. L’environnement légal créé vise à encadrer cette nouvelle activité. «Ce nouveau texte vise à mettre en place des zones pour accueillir les industries de défense (matériel, équipements de défense et de sécurité, armes et munitions)», précise le quotidien. De multiples accords militaires ont, en ce sens, été signés avec plusieurs pays, portant notamment sur le transfert de technologie dans le domaine de l’industrie de l’armement.